Monsieur Jean-Michel DEBARRE,
Dermatologue et homme politique
choletais,
Suite à mon entretien avec le Courrier de l'Ouest publié, le
14 mars 2021, par ce journal sous le titre « Covid-19. Vaccination : un pharmacologue choletais s’oppose
à toute obligation en l’état », vous avez jugé utile de réagir ouvertement ; ce qui est votre
droit.
Votre réaction est publiée, le
17 mars 2021, dans ce même journal sous le titre « Cholet. Covid-19. Les réserves vaccinales du Dr
Amine Umlil jugées « déplacées » ».
Je vous ai alors proposé un « débat public télévisé en direct ». Or, à ce jour, je n’ai reçu aucune réponse de votre part.
Par contre, j’ai appris ce qui serait votre
nouvelle et récente initiative suite à la publication, le 6 décembre 2021
et le 7 décembre 2021, de deux (en fait trois) articles par le Courrier de l’Ouest et Ouest-France respectivement. Dans leur version papier, les deux premiers articles
du Courrier de l’Ouest s’intitulent « Vaccin, la
surveillance en cause » et « Un sujet de tensions entre l’hôpital [en fait le directeur]
et Amine Umlil » ; et le troisième article (d’Ouest-France) s’intitule « Bisbilles à l’hôpital
[public de Cholet] autour d’une étude sur les vaccins ».
Votre prétendue initiative aurait
appelé les médecins de l’AMOC (association médicale
des omnipraticiens du Choletais) à signer ce qui serait votre « Communiqué de
presse ».
En effet, un écrit en date du 10
décembre 2021 indique :
« amoc49 a écrit :
Chères Consoeurs,
Chers confrères et chers amis,
Nous souhaitons comme
évoqué lors de l’AG de l’AMOC d’hier soir, mettre en place une « lettre
ouverte » à valider et signer à titre personnel pour une diffusion sur les
médias, ceci à l’initiative de JM Debarre et un certain nombre d’entre nous
étant déjà de cet avis.
Ci-joint le mail et en
pièce jointe lettre ouverte, bonne lecture :
Suite aux 2 grands
articles de presse parus l’édition de CHOLET LE COURRIER DE L’OUEST du 6
décembre 2021 et de OUEST-FRANCE du 7 DÉCEMBRE 2021, deux professionnels de
santé, un médecin [Docteur Thierry SULMONT] et un pharmacien [Docteur Amine
UMLIL], plutôt défavorables à la vaccination [en fait à l’obligation] contre la
Covid-19, ont exprimé un certain doute sur la sincérité [en fait sur l’exhaustivité]
des déclarations des effets secondaires [indésirables en réalité] dans les
suites des diverses vaccinations anti covid-19 disponibles.
Ils ont jeté encore
une fois un grand trouble sur la population choletaise quant à l’importance de
la vaccination contre le Covid-19.
Un communiqué de
presse ʺen réactionʺ DANS LE COURRIER DE L’OUEST ET OUEST-FRANCE serait le bien
venu.
UNE BALANCE
BÉNÉFICE-RISQUE TRÈS LARGEMENT POSITIVE POUR TOUS LES VACCINS ANTI-COVID-19 :
FAITES-VOUS VACCINER ! v1 8-12-2021
Il serait chouette si
tous les médecins du Choletais croyant à l’importance de la vaccination contre
le Covid-19 signent ce communiqué
Amicalement à vous
Jean-Michel Debarre
Vous êtes libres d'adhérer à cette action ou pas, si vous souhaitez signer, faites le nous savoir en retour de mail
Cordialement
Dr Arnaud FRAPPIER »
Votre prétendue initiative ne me
surprend pas. Elle appelle les rectifications, non exhaustives, suivantes.
Désormais, vous estimeriez nécessaire
de solliciter des soutiens d’autres médecins ? Peut-être commenceriez-vous
à apercevoir les éventuelles conséquences de vos précédentes affirmations
publiques sur les vaccins contre la Covid-19 ?
Les faits sont têtus.
J’attends donc de voir votre « communiqué de
presse » publié afin de découvrir les
noms des éventuels signataires « croyant »…
Vos certitudes semblent souffrir face au déroulement prévisible des événements
qui commencent à être visibles de tous : par exemple, après 2 doses, une 3ème
injection est désormais requise ; puis une 4ème ; etc. peut-être. Et des effets
indésirables graves, dont des décès, sont signalés en
pharmacovigilance (sans présumer de la certitude du lien de causalité).
Des personnes touchées par des effets
indésirables et des familles de personnes décédées commencent à saisir la
justice, et notamment la juridiction pénale. Ces personnes dénoncent justement la désinformation dont elles ont été la cible. Leur consentement libre et éclairé pourrait bien s'avérer vicié.
Et, il suffit de consulter les rapports
publiés par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour avoir une
idée de la crédibilité de vos affirmations telles que celle soutenant :
« UNE BALANCE
BÉNÉFICE-RISQUE TRÈS LARGEMENT POSITIVE POUR TOUS LES VACCINS ANTI-COVID-19 :
FAITES-VOUS VACCINER ! »…
« TOUS LES
VACCINS ANTI-COVID-19 » ? Vraiment ?
Auriez-vous oublié, par exemple, que
les essais cliniques de ces vaccins expérimentaux ne sont pas
encore terminés ?
Une telle formulation me rappelle notamment
celle de Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé : « Vaccination.
COVID-19. Si vous avez des courbatures après le vaccin, pas d’inquiétude… c’est
que vous avez trop pédalé ! Prenez rdv dès maintenant (…). »
Vous semblez éprouver quelques difficultés
face à notre initiative visant à lutter contre la sous-notification en
pharmacovigilance des effets indésirables des médicaments ; des vaccins
contre la Covid-19 en l’espèce.
Les articles de presse par vous-même évoqués
pourraient, en effet, éclairer ladite population sur la dimension du
risque d’effets indésirables et sur l’obligation de déclaration qui pèse sur
vous en tant que médecin, notamment.
De même, vous semblez ignorer plusieurs
dispositions de notre corpus juridique composé de textes nationaux
(français), régionaux (européens) et internationaux.
Je vous propose notamment d’écouter ma
présentation lors du Conseil scientifique indépendant (CSI) en date du
18 novembre 2021 intitulée :
En vous lisant, je me souviens aussi du
contenu du rapport établi en 2007 par l’Inspection générale des affaires sociales
(IGAS) sous le titre « L’information des médecins généralistes sur le médicament ». Il est à l’origine de la création du
CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)
du centre hospitalier de Cholet. Un lien vers ce rapport de l’IGAS est
disponible via « CTIAP : pourquoi et comment ? ».
Vous semblez avoir oublié mon intervention,
en direct, sur la radio RCF ANJOU en date du 7 décembre 2021 : « Vaccin anti-Covid :
le pharmacologue Amine Umlil dénonce les contradictions des autorités
sanitaires ».
Vous pouvez aussi dénoncer le contenu
de ce nouvel article du CTIAP publié, le 12 décembre 2021, sous le titre :
« ALERTE. Pharmacovigilance : un enfant devenu « presque aveugle » après l’administration d’un vaccin contre la Covid-19 »
Sinon, je vous propose, à nouveau, un débat télévisé, en direct. Et, je ne suis pas opposé à ce que vous soyez accompagné de tous les éventuels signataires « croyant »… de votre « Communiqué de presse ».
Enfin, n’oubliez pas de prendre
connaissance du rapport qui vient d’être publié, le 13 décembre 2021,
par la Chambre régionale des comptes sur la gestion du centre
hospitalier de Cholet ; rapport relayé par le Courrier de l’Ouest le jour même (deux articles). Puisque vous semblez venir au
soutien du directeur de cet hôpital public (Monsieur Pierre VOLLOT) qui, au
lieu de s’occuper de la gestion de l’établissement, a voulu s’immiscer dans mon
domaine de compétence ; alors même que ce domaine lui est pourtant
inaccessible et que l’indépendance professionnelle du pharmacien est
garantie par la loi (au sens large) dans le but de protéger le public contre des comportements déviants.
Restant à votre disposition,
Bien cordialement,
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien
hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Responsable du service « Pharmacovigilance/Coordination
des vigilances sanitaires/CTIAP » ; Centre hospitalier de Cholet ;
1, rue Marengo ; 49325 CHOLET Cedex
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire