Par respect des autorités, et afin de
partager des informations utiles avec ces entités, le CTIAP (centre territorial
d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de
Cholet a pris l’initiative d’adresser systématiquement, via le réseau social Twitter, une copie de ses publications à notamment la liste suivante (sur leurs
comptes Twitter) :
Président de la République ;
Premier Ministre ; Ministre des solidarités et de la santé ;
Ministère des solidarités et de la santé ; Gouvernement ; Assemblée
nationale ; Sénat ; Haute autorité de santé (HAS) ; Agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) ; Réseau français des 31
centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ; Collège national des
médecins généralistes enseignants (CNGE) ; Ordre national des pharmaciens ;
Ordre des médecins ; Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la Loire ;
Le Président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet (et
aussi Maire de Cholet ; Président de l’agglomération du choletais ; Député
honoraire) ; La Présidente de la Région des Pays-de-la Loire ; le Groupement
hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (@GHT_49) ; le centre
hospitalier de Cholet.
Il y a lieu de rappeler qu’un Groupement hospitalier
de territoire (GHT) regroupe notamment les
établissements publics de santé, et leurs praticiens, autour d’un « établissement
support ». Ces GHT datent de 2016. En
Maine-et-Loire (49), l’établissement support du GHT49 est basé au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers. Le
centre hospitalier de Cholet, dans lequel j’exerce, appartient donc à ce
GHT49. Souvent des réunions sont organisées par ce GHT49 pour lesquelles des
directeurs et des praticiens (médecins, pharmaciens, etc.) des établissements membres sont invités. À ce jour, je n’ai jamais été associé à ces réunions malgré
la nature de mes fonctions et responsabilités ; même pas à une réunion.
Le 20 février 2022, après environ 25
jours de suppression de son site (blog), le CTIAP a publié un article intitulé
« Le
rétablissement du site (Blog) du CTIAP : des remerciements et un
compte-rendu ».
Et voulant adresser une copie de cet
article à ladite liste habituelle ci-dessus mentionnée, je découvre que le
compte Twitter du Groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire
(@GHT_49) a « bloqué » ceux du CTIAP (@ctiap_cholet) et de son pharmacien responsable (@amine_umlil).
Ce compte (@GHT_49) me précise :
« Vous ne pouvez
pas [plus] suivre @GHT_49 ni voir les Tweets de @GHT_49 ».
Ce blocage a été décidé à partir du 25
janvier 2022, date du dernier Tweet du CTIAP qui a pu associer
ce @GHT_49.
N’ayant jamais eu la moindre
réclamation de la part des administrateurs du @GHT_49, et face à mon
étonnement, je contacte la direction du CHU d’Angers par téléphone. Le secrétariat
de cette direction me propose d’envoyer un e-mail à la directrice générale du
CHU d’Angers, Madame Cécile JAGLIN-GRIMONPREZ. Ce que je fais dès le 21 février
2022. Je lui adresse l’article du 20 février 2022 susmentionné (publié par le CTIAP) et lui exprime ma surprise face à ce blocage : « (…) Un tel
blocage, sans même une discussion préalable avec l’administrateur de ce compte
(@GHT_49) et sans connaître les motifs de cette décision, est pour le moins
surprenant ».
Deux jours plus tard, soit le 23
février 2022, le « Directeur adjoint chargé du Groupement Hospitalier de
Territoire de Maine-et-Loire (GHT49), des coopérations et des parcours Pôle
Parcours – Performance », Monsieur Clément TRIBALLEAU, m’adresse la réponse suivante, sans le
moindre appel téléphonique :
« Monsieur,
Ces derniers mois vous
avez régulièrement mentionné le compte Twitter du GHT49 dans vos publications
sur ce réseau [Twitter]. La forte récurrence de ces publications associées aux réactions des personnes qui vous suivent
dans les notifications de notre compte était de nature à perturber sa bonne
gestion.
Par ailleurs sur le
fond, nous ne souhaitons pas que les publications de notre GHT soient associées
à vos publications, dans la mesure où ces dernières expriment régulièrement des
opinions, ce qui n’est pas la vocation de notre compte Twitter.
Pour ces raisons, et
dans un souci de conserver la maîtrise de notre ligne éditoriale, nous avons
bloqué votre compte.
Espérant vous avoir
apporté les éléments de réponse.
Cordialement,
Clément TRIBALLEAU
(…) »
Ce même 23 février 2022, par e-mail, je
réponds à Monsieur Clément TRIBALLEAU :
« Monsieur,
Je vous remercie de
votre message (…).
Vos éléments de
réponse, ainsi que votre décision de censure, sont pour le moins surprenants.
Le fait de vous
adresser une information reviendrait, selon vous, à associer les publications
de notre GHT à cette information, et à perturber la maîtrise de votre ligne
éditoriale ; alors que vous n’êtes pas l’auteur de cette information.
Par ailleurs, vous
semblez considérer que je suis hors ce GHT.
Je ne peux plus lire
vos Tweets, non plus.
Ce que vous qualifiez
d’opinions, ce sont en réalité des données vérifiables concernant notamment le
rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 ; données extraites
des documents publiés par les autorités ad hoc.
Si je comprends bien,
vous bloquez les comptes du CTIAP (centre territorial d’informations
indépendante et d’avis pharmaceutiques) - du centre hospitalier de Cholet - et celui
de son pharmacien responsable parce que vous n’êtes pas d’accord avec les analyses
proposées.
Vous prenez cette
décision, contestée, de façon unilatérale et sans même une discussion préalable ;
ni même une information préalable.
En réalité, votre
décision semble exprimer un soutien envers l’un de mes détracteurs dont j’éviterais
de rappeler la fonction et l’identité ; elle participe ainsi à mon
exclusion, au dénigrement dont je suis la cible, et à ce qu’un magistrat
pourrait qualifier de harcèlement moral notamment. D’ailleurs, une plainte
pénale contre X a été déposée entre les mains du Procureur de la République (en
cours).
En France, il existe
encore notamment une liberté d’expression, qui n’est que le corollaire de la
liberté de penser.
Parmi les
destinataires des publications du CTIAP, vous êtes le seul à avoir réagi de
cette manière.
Auriez-vous osé
prendre une telle décision, avec cette façon de faire, avec un autre praticien
hospitalier de notre GHT ?
Je vous remercie donc
de me dire si votre décision est définitive eu égard aux quelques éléments, non
exhaustifs, que je viens de vous soumettre ; ou si vous envisagez de
reconsidérer votre position.
Dans l’attente,
Bien cordialement,
Docteur Amine UMLIL
(…) »
Depuis, j’attends toujours une éventuelle
réponse. Le blocage n’est toujours pas levé. Le CTIAP n’a donc pu non plus adresser, à
ce compte du @GHT_49, ses nouvelles et soi-disant ʺopinionsʺ proposées dans l’article publié, le 23 février 2022, sous le
titre : « ALERTE. Vaccin contre la Covid-19 (COMIRNATY®) : les
professionnels de santé et le public sont-ils informés du changement de la composition
de ce vaccin et des différentes compositions désormais disponibles ? ».
Le directeur du centre hospitalier de
Cholet, Monsieur Pierre VOLLOT qui siège dans ce GHT49, a déjà pu qualifier les
données de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) d’ʺopinionsʺ comme cela est rappelé dans l'article du CTIAP en date du 15 janvier 2022… Il a déjà aussi fait en sorte que,
par exemple, je ne puisse plus exercer mon activité d’intérêt général au centre
régional de pharmacovigilance (CRPV) d’Angers dès son arrivée à l’hôpital de
Cholet en 2012… Autant dire qu’il sait profiter de sa position de directeur
afin de faire le nécessaire pour nuire à mes relations avec notamment le CHU d’Angers
ainsi qu’à mon honneur et ma réputation.
Il y a quelques semaines, la radio
RCF Anjou aurait sollicité la direction du CHU d’Angers afin que celle-ci
propose le nom de l’un de ses praticiens pour un débat en direct, et face à moi, sur l’obligation
vaccinale contre la Covid-19. La radio aurait reçu un refus. J’étais
donc invité, seul, face au journaliste. Pourtant, régulièrement, un praticien du
CHU d’Angers s’exprime dans la presse ; et ses propos sont utilisés par la presse dans le but de contredire les affirmations de certains citoyen qui, eux, ne semblent pas détenir les compétences nécessaires
dans ce domaine du médicament.
Cette nouvelle censure, injustifiée, n’est
qu’un nouvel exemple qui met en évidence mes conditions de travail et l’hostilité
permanente à laquelle je suis confronté pour avoir juste voulu être, et surtout
rester, pharmacien. Et cet isolement dure depuis au moins 2005. Autant dire que
je serais devenu Maître dans les traversées du désert ; tout en apprenant à dormir,
seul, à la surface du sommeil.
De cette censure délibérée et infondée,
de ce mépris affiché (envers un pharmacien des hôpitaux praticien hospitalier, juriste
(droit de la santé), et ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers notamment),
jaillit le fait que, à l’avenir, personne ne pourrait dire qu’il n’était pas
informé des alertes du CTIAP.
À l’inverse, je n’ai jamais bloqué un
compte ; malgré les agressions (et non pas informations) subies. Et n’envisage
donc pas de bloquer ce compte @GHT_49, en retour.
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)