Le 5 juillet 2021, un article publié, sur ce
site du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis
pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet, vous alertait en ces termes :
« Espérons que notre actuel XXIe siècle
ne fera pas des corps des citoyens, et en particulier des « soignants »,
les nouveaux « corps vils, jugés de peu de valeur »… en leur
imposant notamment ladite « obligation vaccinale »
expérimentale [contre la Covid-19]… ».
Un mois plus tard, cette obligation vaccinale (contre la Covid-19) a été
imposée à ces « soignants », et à d'autres professionnels, par la
loi du 5 août 2021. Elle a été votée notamment par le Sénat.
Actuellement, des professionnels sont donc « suspendus »
depuis le 15 septembre 2021 avec une interruption immédiate de leur rémunération
et avec une interdiction d’exercer une autre activité rémunérée sous
peine d’amende, de peine d’emprisonnement, de condamnation à des travaux d’intérêt
général. Ils sont « socialement
désactivés de façon extrajudiciaire », sans jugement, ni même un entretien préalable.
Mais, hier,
13 octobre 2021, ce même Sénat a rejeté massivement cette obligation
vaccinale pour le reste de la population, et donc pour les
sénateurs eux-mêmes, en se fondant sur des arguments qui ont été révélés par notamment
le CTIAP depuis un certain temps.
C’est ainsi que, par exemple, Madame la sénatrice Laurence
MULLER-BRONN a soutenu notamment ceci :
« (…) À entendre les partisans de la vaccination
obligatoire, vacciner massivement les populations apparaît comme une décision
simple, une décision de progrès qui s’imposerait à tous pour faire reculer le
virus. Et ceux qui osent douter, réfléchir et finalement faire un autre
choix seraient d’obscurs complotistes. Pourtant, parmi eux, on trouve des
institutions très sérieuses comme l’académie de médecine qui s’est prononcée
contre une troisième dose généralisée ; comme le professeur Alain Fischer,
Monsieur vaccin du gouvernement, qui se prononce contre la vaccination
obligatoire, le contexte actuel ne le justifiant pas ; comme le conseil
de l’Europe dans sa Résolution du 27 janvier 2021 qui demande que la vaccination
ne soit pas obligatoire et qui affirme que personne ne doit subir de pressions
politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner. Récemment, quatre pays
(La Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark) interdisent le vaccin Moderna
pour les hommes jeunes en raison des risques courus. Ou encore les nombreux
collectifs de chercheurs et de scientifiques qui expliquent leur refus du
vaccin obligatoire. Enfin la France a inscrit le principe de précaution
dans sa Constitution. Il est impossible légalement d’imposer un vaccin
avec des produits expérimentaux qui nécessitent un consentement libre et
éclairé. Je rappelle que les injections à ARNm sont toujours en phase
III expérimentale et ce jusqu’en 2023. C’est une autorisation de mise sur
le marché temporaire. Cher(e)s collègues, au-delà des institutions, nous
sommes tous destinataires d’informations sourcées et de publications de qualité,
d’études et de rapports français et internationaux. Dans les documents qui
nous sont transmis, on nous alerte sur l’insuffisance des preuves
concernant l’innocuité et l’efficacité des vaccins, sur la sécurité des
injections, sur la transmission du virus, ou encore sur les risques qui pèsent
sur la vaccination des jeunes, des enfants, sur les sujets souffrant de
pathologies graves, ou sur les femmes enceintes. On nous alerte
aussi sur les dégâts psychiques des injonctions sanitaires. Il n’y a donc pas
de consensus scientifique autour de la vaccination obligatoire et de masse.
Il y a des vues et des orientations divergentes de la part des
professionnels de santé (…). »
Pourquoi alors ces arguments, avancés hier par
cette sénatrice, ne bénéficient toujours pas aux professionnels suspendus ?
Dans le même article du CTIAP en date du 5
juillet 2021, nous avons rappelé ce qu’un professeur de droit public à l’Université
avait publié dans une revue juridique :
« À partir du XVIe siècle (…) La foi dans le progrès et l’exaltation des découvertes scientifiques incitent à expérimenter sur les « corps vils », jugés de peu de valeur : les détenus, les internés, les esclaves, les indigènes, les prostituées. Au XVIIIe siècle, des médecins se livrent à des expériences sur des esclaves noirs dans les colonies européennes des Antilles et d’Amérique du Nord. »
Selon les médias, Monsieur le ministre de la Justice, garde
des Sceaux aurait affirmé que les détenus n’étaient pas des cobayes et
que c’était une question de dignité de la personne humaine. Par ailleurs, ces
médias soutiennent qu’une agence régionale de santé (ARS) aurait proposé à des
directeurs d’EHPAD (établissements d’hébergement de personnes âgées
dépendantes) de recruter des personnes condamnées à des travaux d’intérêt
général afin de remplacer les professionnels de santé actuellement suspendus.
Ces mêmes détenus qui, eux, ont le droit à un procès équitable, qui peuvent travailler
lors de leur détention, etc. contrairement aux praticiens hospitaliers
actuellement suspendus.
Ces nouveaux faits donnent une idée de la considération
portée aux corps des professionnels suspendus.
En fait, dès le 5 mars 2021, un article, publié sur le
site du CTIAP sous le titre « Covid-19. Projet de vaccination « obligatoire »
des soignants : lettre ouverte au Ministre des solidarités et de la santé »,
avait alerté :
« Le corps d’un soignant ne saurait être considéré, par
l’« obligation », comme une ʺpoubelleʺ. »
Ces professionnels socialement désactivés, de façon extrajudiciaire, seraient déjà jetés
dans ʺles oubliettesʺ.
Mais, désormais, la vérité semble en marche. Et les
auteurs - et leurs complices - de cette atteinte à la dignité de la
personne humaine, de ce traitement inhumain et dégradant, de cette discrimination,
etc. seront mis face à leurs responsabilités, notamment pénale.