Il existe au moins dix façons - astuces
- qui permettent de présenter, artificiellement, un médicament comme étant efficace.
Dans la continuité de ses réflexions et
de ses formations destinées notamment au public, le CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet propose
de vous expliquer certaines de ces méthodes, bien connues, qui semblent avoir été
utilisées pour présenter les vaccins contre la Covid-19 comme étant
efficaces, de façon certaine, contre les formes « graves » de la Covid-19 ; un résumé de ces astuces est disponible dans la conclusion proposée à la fin du présent article. Pour cela, il y a lieu de
rappeler quelques étapes de façon chronologique afin de mettre en évidence l’évolution
du raisonnement adopté. Dans un souci pédagogique, il est plus facile de se
concentrer sur un seul exemple : celui du vaccin, à base d’ARN Messager
(ARNm) des laboratoires BioNTech/Pfizer (Tozinaméran ; COMIRNATY°). Ce
vaccin est le premier à avoir bénéficié d’une AMM (autorisation de mise sur le
marché) « conditionnelle » (temporaire ; dont la durée n’excède
pas 1 an) ; c’est le vaccin qui enregistre le plus grand nombre d’injections ;
c’est lui qui offre donc le plus de recul.
Ce vaccin a obtenu cette AMM conditionnelle
le 21 décembre 2020 ; alors que « les résultats des études cliniques ont un recul de 1,5 mois » seulement comme cela est affirmé, dès
le 24 décembre 2020, par la haute autorité de santé (HAS). Et alors même que les
nombreuses incertitudes ne se limitent pas uniquement à ces essais cliniques :
elles concernent également et notamment la composition même de ce produit et
son procédé de fabrication comme le révèle l’article publié, le 2 avril
2021, par le CTIAP (les trois autres vaccins autorisés en Europe notamment sont
également concernés par cet article).
Dès le 30 novembre 2020, le conseil scientifique
du collège national des médecins généralistes enseignants (CNGE), tout en soulignant
« l’arrivée
imminente et très médiatisée des vaccins contre la Covid-19 », alerte en ces termes : « La Haute Autorité de
santé se prononcera prochainement sur la stratégie vaccinale à mettre en œuvre.
Pour que les français (dont les soignants) adhèrent à ces préconisations, elles
doivent être élaborées en toute transparence et fondées sur des
données scientifiques valides, fiables, et partagées ». Il ajoute :
« (…) il est
crucial qu’ils [les médecins généralistes] disposent de données scientifiques
fiables, afin d’exposer au patient la balance bénéfice/risque individualisée
des vaccins, en se basant sur des résultats en termes :
· d’effets indésirables et de sécurité d’emploi, car la vaccination
s’adresse majoritairement à des sujets en bonne santé ;
· de bénéfices cliniques pertinents (réduction absolue
du risque d’hospitalisation et/ou des formes graves et/ou de mortalité,
le tout par tranche d’âge et par catégorie de population à risque) ;
· de diminution du risque de transmission du SARS-CoV-2. »
Et puis, ce conseil scientifique du
CNGE relève ceci : « Selon les publications actuellement disponibles, les essais
cliniques en cours pourraient ne pas avoir évalué les différents vaccins sur plusieurs de ces
critères cliniques pourtant fondamentaux pour les patients ».
En effet, et comme vient de le confirmer
la revue indépendante Prescrire dans un article publié en avril 2021, ces essais cliniques « n’ont pas été conçus
pour évaluer la prévention des formes graves ».
Quelles sont donc les raisons qui ont
conduit à ne pas construire ces essais cliniques sur les critères cliniques
pertinents, connus, qui permettent de démontrer l’efficacité de ce vaccin sur
la prévention des formes « graves » ? Cette question est
fondamentale car plusieurs pays du monde étaient dans l’espoir de voir cette
démonstration venir prouver une telle efficacité.
Le 7 décembre 2020, une réunion,
présidée par Madame la ministre déléguée chargée de l’autonomie, a eu lieu. Le
compte-rendu de cette rencontre souligne que « ce vaccin permettrait de réduire
considérablement les risques de forme grave dues à l’infection au
COVID-19 ». La conjugaison du verbe
au conditionnel signe la prudence ; mais, l’emploi du mot « considérablement » étonne en pareilles circonstances.
Le 15 décembre 2020, une instruction
interministérielle, du ministre des solidarités et de la santé et du ministre de
l’intérieur, précise le cadre de mise en œuvre de la première étape de la
campagne nationale de vaccination : « la stratégie nationale de vaccination Covid-19
a pour objectifs principaux de faire baisser la mortalité et les
formes graves de la maladie, de protéger les Français et notre système de
santé et de garantir la sécurité sanitaire de tous les patients ».
Le 23 décembre 2020, soit deux jours
après l’octroi de ladite AMM conditionnelle, la haute autorité de santé (HAS)
soutient : « A ce stade, les données ne permettent pas de
confirmer l’impact de la vaccination par le BNT162b2 [vaccin COMIRNATY°]
sur les hospitalisations, les hospitalisations en unité de soins
intensifs, ni de démontrer un impact sur la mortalité ». Autrement dit, l’efficacité de ce vaccin
sur la prévention des formes « graves » n’est pas démontrée. Mais, la HAS ajoute : « Il est
toutefois noté un effet sur l’incidence des formes sévères (efficacité
de 88,9% [IC95% = (20,1 ; 97,7)]) ». La manœuvre semble subtile pour les non
spécialistes : ces derniers risquent de ne lire que le chiffre de « 88,9% » sans s’interroger sur ce qu’est cet intervalle
de confiance ([IC95% = (20,1 ; 97,7)]) qui est donné à côté de ce chiffre. De façon résumée,
plus cet intervalle est large, plus l’incertitude est grande, plus le
résultat ne peut être interprété de façon sérieuse.
Mais huit jours plus tard, soit le 31
décembre 2020, curieusement, une autre affirmation, pour le moins, inexacte est
dispensée auprès du public et sans gêne aucune. En effet, dans la « Fiche 2
Informations à destination des résidents en établissements pour personnes âgées
et leurs familles » qui est disponible dans le « PORTFOLIO » établi, le 31 décembre 2020, par le ministère des solidarités et de la
santé, il est soutenu ceci :
« 1. Pourquoi se
faire vacciner contre la COVID-19 ? » : La vaccination contre
COVID-19 vous protégera des complications et de la survenue des formes graves
de cette maladie. Les études ont montré que le vaccin était très efficace
pour protéger d’une infection ». La conjugaison du verbe, au futur, signe la certitude. Et pourtant…
Onze jours plus tard, le 11 janvier
2021, le même conseil scientifique du collège national des médecins généralistes
enseignants (CNGE) contredit cette affirmation du ministère des solidarités et
de la santé :
« (…) les
données importantes font encore défaut, par exemple :
· L’efficacité dans la population des sujets âgés de 75 ans et plus
(prioritairement concernés par la campagne de vaccination en France), car l’effectif
de ces sujets était insuffisant dans l’essai pour observer un résultat fiable,
(…) ;
· L’efficacité sur les hospitalisations et la mortalité ;
· L’effet sur le portage des sujets asymptomatiques et la transmission
(protection collective). »
De plus, une nouvelle preuve, qui
atteste de l’inexactitude de cette affirmation livrée au public, émane
de la bouche même du ministre des solidarités et de la santé. En effet,
lors de la conférence de presse tenue le 18 février 2021, soit plusieurs
semaines après l’élaboration de cette « Fiche 2 », Monsieur Olivier VÉRAN avoue ceci :
« (…) j’ai dit
tout à l’heure dans mon intervention qu’on serait bientôt en mesure de
dire si la vaccination en EHPAD [établissements d’hébergement de
personnes âgées dépendantes] permet d’éviter les formes graves, d’éviter les
hospitalisations. Quand nous aurons ces données fiables ;
aucun pays européen encore ne dispose de données publiées fiables
de ce point de vue-là. J’espère, comme vous j’imagine puisque vous me posez la
question et comme les 700 000 résidents en EHPAD et toutes leurs familles,
que nous pourrons lever davantage les contraintes sanitaires qu’ils subissent
depuis maintenant un an. »
Et dès le 3 mars 2021, le Conseil d’État
(CE) relève ces contradictions de l’« administration » française ; comme cela a été révélé par le
CTIAP dans un article publié le 4 mars 2021. Il est intéressant de
découvrir, dans cette décision du CE, l’argumentation avancée par le ministère
des solidarités et de la santé dans le cadre de cette instance : « L’administration
fait néanmoins valoir, d’une part l’existence d’études récentes
invitant à la prudence quant à l’absence de contagiosité des personnes vaccinées,
d’autre part, l’incertitude scientifique sur l’immunité conférée par la
vaccination en cours à l’égard des variants du virus, enfin la survenue de foyers
de contamination de résidents et de personnels dans certains EHPAD où la
campagne de vaccination a eu lieu ». Le juge révèle aussi ladite instruction interministérielle du 15
décembre 2020 ci-dessus mentionnée ; ainsi que les affirmations que la
haute autorité de santé (HAS) avait osé tenir dans un avis en date du 23
janvier 2021 : « la Haute autorité de santé présente cependant comme
connaissance scientifique acquise à ce stade « la réponse immunologique
satisfaisante et une efficacité vaccinale similaire à celle retrouvée chez les
personnes les plus jeunes » chez les personnes âgées pour les deux vaccins
à ARN Messager [COMIRNATY° ; et le vaccin du laboratoire Moderna] en cours d’utilisation. En outre,
selon les informations données sur le site du ministère « les vaccins permettent
de prévenir lors d’une contamination le développement d’une forme grave de
la maladie » et les cas constatés de nouvelles contaminations dans
quelques établissements ne concerneraient en réalité que les personnes n’ayant
reçu qu’une dose ».
Cette affirmation de la HAS, enregistrée dans cet
avis en date du 23 janvier 2021, sera donc contredite par le ministre des
solidarités et de la santé, lui-même, lors de ladite conférence de presse tenue
le 18 février 2021.
Puis, le 25 avril 2021, le haut conseil de la santé
publique (HCSP) publie les conclusions de son avis rendu, le 11 avril 2021,
sous le titre « Avis
relatif à l’adaptation des conduites à tenir et des recommandations pour les
personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet contre le Covid-19 ». Ce document « recommande pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma
vaccinal complet »
notamment ce qui suit :
« Dans un cadre
privé familial ou amical en milieu intérieur fermé :
Que toutes les personnes
réunies puissent ne pas porter de masque si elles ont toutes bénéficié d’un
schéma vaccinal complet et à condition de respecter les autres mesures
barrières : hygiène des mains, distance interindividuelle, aération et
limitation à 6 du nombre de personnes. Cette recommandation ne s’applique
pas, dès lors que l’un des membres présente un facteur de risque de
formes grave (âge, comorbidité). »
Or, si réellement ces vaccins
sont efficaces contre les formes « graves », pourquoi alors ce HCSP exige-t-il de maintenir toutes ces
autres mesures barrières ; et surtout, pourquoi met-il fin à sa recommandation (consistant à « ne pas porter de masque ») dès lors que l’un de ces membres présente
un facteur de risque de forme « grave » ? Et alors
même que ce même HCSP semble prendre en compte cette soi-disant efficacité sur
les formes « graves » dans une « position d’espoir… » précise-t-il. Mais, nous ne sommes
plus à une contradiction près ; comme cela est démontré dans la huitième conférence du CTIAP tenue le 27 avril 2021.
Dans ledit article publié en avril
2021, la revue Prescrire rappelle plusieurs autres points :
« Aucune
corrélation n’est démontrée entre la réponse immunitaire et l’efficacité
clinique de ces vaccins [à ARN Messager : COMIRNATY° ; et celui du
laboratoire Moderna] » ;
« Peu de personnes
dans les essais ont eu une forme grave de la maladie covid-19. Les résultats
vont dans le sens d’une diminution de la fréquence des formes graves dans les
groupes vaccin (…) mais non démontrée par ces essais comparatifs »… (Ces mêmes essais comparatifs que
certains avaient exigé, avec vigueur, envers l’Hydroxychloroquine…) ;
« Ces données
sont insuffisantes pour connaître l’efficacité éventuelle de ces
vaccins sur la mortalité liée à la maladie covid-19 ou sur la
mortalité globale ».
« Peu de personnes
dans les essais ont eu une forme grave de la maladie covid-19. » ? Comment expliquer donc ce faible
taux de recrutement des personnes avec des formes « graves » ? Eu égard aux annonces de plusieurs États et
aux nombreuses mesures restrictives des droits et libertés fondamentaux imposées
à la population ?
Concernant les « données
épidémiologiques israéliennes », la revue Prescrire relève que « selon une publication n’ayant pas encore fait l’objet d’une
relecture par un comité indépendant (…) le risque de formes graves a été
estimé comme étant environ 90% plus petit (au moins 75% plus petit) à partir d’une
semaine après la 2e injection que le risque dans la population
générale ». Mais, la revue précise
immédiatement que « ces résultats sont de faible niveau de preuves car
issus de données épidémiologiques où les groupes comparés ne sont pas
semblables » !
Enfin, dans sa conclusion intitulée « en pratique », la revue Prescrire se contente d’affirmer que ces vaccins à ARN Messager « diminuent
fortement à court terme le risque de formes symptomatiques de maladie covid-19.
Les essais n’ont pas été conçus pour évaluer l’efficacité de ces vaccins chez
les personnes âgées de 75 ans ou plus ». Et puis, cette revue vient nous révéler ce que
cette réflexion souhaitait vous livrer depuis le début : l’une de ces dix astuces
qui permettent de présenter, artificiellement, un médicament comme étant
efficace. C’est ainsi que la revue Prescrire révèle ceci :
« En diminuant
les infections symptomatiques, il est plausible que ces vaccins
aient aussi un effet préventif sur les formes graves de la maladie covid-19 :
les résultats des essais vont dans ce sens, ainsi que les premières données
épidémiologiques ». Nous sommes clairement au stade de l’hypothèse qui appelle
à être vérifiée ; puis éventuellement confirmée.
Or, l’un des « bidouillages publicitaires » qui permet de présenter un médicament comme étant
efficace en apparence réside dans l’imagination d’un mécanisme
physiopathologique « plausible » pour expliquer comment agit un produit ; et
la « présentation » de ce mécanisme d’action théorique avec « adresse ». Un tel raisonnement était à l’origine, par
exemple, de l’une des plus emblématiques « affaires » médicamenteuses
: l’affaire du « VIOXX° »… Depuis au moins le 12 novembre 2020, dans
un article intitulé « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir », le CTIAP a alerté en ces termes :
« (...) Un risque accentué par
la nouveauté technologique
Certains de ces futurs vaccins
sont à base d’ARNm (acide ribonucléique). Ils sont donc les premiers qui
utilisent une telle nouvelle technologie. Cette nouveauté technologique, si
elle n’est pas suffisamment évaluée chez l’Homme et dans la durée, nous expose
à des risques potentiels, jusqu’alors inconnus, qui pourraient se manifester
après l’administration de ces produits chez une large population.
Et, il y a lieu de rappeler qu’une
technologie aussi séduisante soit-elle, en théorie, peut se révéler dangereuse
une fois transposée à l’Homme. Seule l’expérimentation clinique (chez l’Homme)
permet de confirmer ou d’infirmer, en pratique, une telle innovation. La durée
de cette expérimentation est incompressible. »
Début mai 2021, le CTIAP subit des
attaques émanant notamment de l’« agence france presse (AFP) – Factuel » qui est soutenue par l’« AFP ». L’article de cet organe de presse est
intitulé « Les vaccins sont bien efficaces contre les formes graves du
Covid ». La réponse du
CTIAP est publiée, en urgence, dès le 8 mai 2021. Il est conseillé de lire
cette réponse qui fournit des éléments complémentaires. Ces derniers viennent confirmer
davantage la présente démonstration. Mais, cet article de l’« AFP -Factuel » nous livre quelques éléments qui
mettent encore plus en lumière que ladite efficacité préventive sur les
formes « graves » n’est qu’une hypothèse théorique qui
ne peut constituer une preuve suffisante. Ces journalistes affirment :
« L’efficacité
contre les formes sévères (…) s’est vérifiée depuis le début des
campagnes de vaccination dans le monde, comme l’ont expliqué des expertes à l’AFP
(…) » ;
« « On était
sûr qu’on avait un effet sur les formes symptomatiques très très net. Donc
par déduction, comme on sait la proportion de formes graves qui
dépendent des formes symptomatiques, on était sûr qu’il y avait un effet
sur les formes graves même
si ça n’était pas démontré stricto sensu dans l’essai » pour une raison statistique,
poursuit la présidente de la commission technique des vaccinations de la Haute
autorité de santé ».
On joue donc à la devinette et on utilise une autre
astuce de vente : devenir « Maître
dans l’Art des raisonnements creux » : « très
très net » ; « par déduction » ;
« on était sûr
(…) même si ça n’était pas démontré »…
La question vitale est : est-ce que ces
incertitudes avaient été portées à la connaissance des personnes concernées comme
l’exige la loi (au sens large) ? La réponse est désormais claire eu égard aux éléments, non exhaustifs,
ci-dessus exposés.
Mais, dans cet article de l’« AFP -Factuel », on apprend également ce que soutient encore cette présidente de la commission technique des vaccinations à la haute
autorité de santé (HAS) : « « Dans les essais cliniques, la probabilité d’événements
graves était faible car la population testée était relativement jeune et
bien portante », a-t-elle expliqué à l’AFP le 3 mai » 2021.
L’autre question est alors la suivante : pourquoi
ne pas avoir inclus dans ces essais plutôt les personnes qui étaient à risque
de développer des formes graves : les personnes âgées notamment ?
Et en particulier celles âgées de 75 ans et plus ?
Par ailleurs, l’article publié, en avril
2021 par la revue Prescrire, discute seulement la diminution « relative » du risque. La réduction « absolue » de ce risque ne semble pas abordée.
Toutefois, cet article rappelle d’autres informations importantes :
« Des inconnues
demeurent : l’effet sur la durée de la protection et sur la transmission
du virus ; le maintien de son efficacité face à la variabilité du coronavirus » ;
« Des inconnues
demeurent sur les effets indésirables à long terme » ;
« Ont été notamment
exclues de ces deux essais [correspondant aux deux vaccins à ARN
Messager] les personnes immunodéprimées ou recevant un médicament
immunodépresseur, celles atteintes d’une affection non stabilisée ou ayant un
antécédent de maladie covid-19, et les femmes enceintes ou allaitantes » ;
« On ne sait
pas dans quelle mesure ces vaccins ont un effet sur la transmission du
virus (…) quelle est l’efficacité de ces vaccins chez les enfants (…)
Quel est l’intérêt de l’utilisation de ces vaccins chez les personnes ayant
déjà été infectées par le Sars-CoV-2 ; quels sont les risques de ces
vaccins chez les femmes enceintes » ;
« L’efficacité
vaccinale a été évaluée sur les souches de virus circulant dans la population
vaccinée au moment des essais cliniques. Une modification importante de la
protéine virale ciblée par ces vaccins dans de nouvelles souches du virus
expose à une réduction de leur efficacité sur ces souches » ;
« Le
développement de médicaments à base d’ARN étant récent, leur recul d’utilisation
dans l’espèce humaine est faible ».
Ces informations sont concordantes avec
celles publiées par le CTIAP depuis au moins le 12 novembre 2020 ; soit bien
avant la publication par les autorités ad hoc des éléments figurant dans les dossiers des AMM conditionnelles correspondant
à ces vaccins contre la Covid-19.
Par ces motifs, non exhaustifs
ci-dessus exposés, une conclusion pourrait, par conséquent, être proposée.
Ces vaccins contre la Covid-19 n’ont
pas démontré leur efficacité sur la transmission virale. L’espoir ne résidait
donc plus que dans une éventuelle efficacité sur la prévention des formes « graves » de cette Covid-19. Sans cette
efficacité, l’AMM conditionnelle ne pourrait plus se justifier. Alors, faute
de pouvoir apporter la preuve attendue pour démontrer, avec certitude, une efficacité
préventive sur ces formes « graves », des techniques de vente semblent avoir été déployées : imaginer un mécanisme
physiopathologique « plausible » censé expliquer comment agissent ces produits et que l’on tente de « présenter » ensuite avec « adresse » ; tenter de dissimuler le fait
que les essais cliniques n’aient pas inclus les principales personnes concernées
par les formes « graves » (notamment celles âgées de 75 ans et plus) ; faire appel à des
médias qui vont utiliser notamment leurs graphistes dans le but d’optimiser l’impact
visuel du message ; ignorer les intervalles de confiance lorsque ces
derniers montrent une grande largesse et donc une grande incertitude qui ne
permet pas d’interpréter le résultat affiché ; inverser la pyramide des
preuves en privilégiant les anecdotes et en relayant les essais randomisés à
une position secondaire ; recruter des Maîtres dans l’Art des
raisonnements creux ; faire appel à quelques « leaders » d’opinion, aux liens et conflits d’intérêts
inconnus, en faisant en sorte qu’ils deviennent des « bons clients » pour les médias traditionnels
(dominants) ; expliquer à la population que ces vaccins sont « bons pour leur moral » en présentant ces produits comme d’éventuels
médicaments « anxiolytiques » (pour lutter contre l’anxiété) ou « antidépresseurs » ; conditionner l’accès à des
activités de la vie courante à des données médicales ; imposer à la
population un pari biologique : d’abord chez les personnes âgées de 75 ans
et plus, chez les femmes enceintes ou qui allaitent, chez les immunodéprimés…
avant de cibler les enfants ; diffuser des clips véhiculant des messages,
pour le moins inexacts, sur l’efficacité de ces vaccins ; surtout ne pas
évoquer les effets indésirables même ceux enregistrés par le système officiel
de pharmacovigilance ; ne pas oublier de tenter de se protéger juridiquement en
versant, discrètement, la bonne version des faits auprès du juge administratif lors d’un litige ; protéger
cette « prescription politique » de ces vaccins en se réfugiant derrière les
autorités sanitaires ad hoc ; ne pas trop s’embarrasser
avec les règles fixées par l’AMM conditionnelle (déjà bien fragile) et faire du
stock de ces vaccins le principal régulateur des recommandations émises par ces
autorités sanitaires ad hoc : ce stock justifie
le choix des personnes prioritaires pour la vaccination, oriente la
modification du schéma posologique (allongement du délai entre les 2 doses malgré
les risques encourus), décide du nombre de doses contenues dans un flacon,
influence même la date de péremption... ; propulser l’évaluation objective du
rapport bénéfice/risque de ces vaccins vers une position accessoire,
subsidiaire… ; tenter de faire croire à la population que la baisse des
contaminations, par le Sars-CoV-2 (Covid-19), annoncée en mai 2021 est le fruit
de la vaccination même si cette même baisse avait été également annoncée un an
plus tôt en ce même moi de mai (2020) et malgré l’absence de toute
vaccination ; essayer de culpabiliser les personnes non vaccinées en les
accusant d’être à l’origine de telle ou telle « nouvelle vague épidémique » même s’il n’est pas démontré que ces
vaccins empêchent la transmission virale et même s’il est admis que les
personnes vaccinées continuent de diffuser le virus ; user, sans modération, des contradictions en n'hésitant pas à diffuser des informations, pour le moins, inexactes ; refuser toute demande réclamant un débat public, contradictoire et utile ; étiqueter, sans délai, d'« anti-vax » et de « complotiste » toute personne qui souhaite analyser, de façon objective, le rapport bénéfice/risque de ces produits...
Concernant les effets indésirables, le 28 mai 2021, l’ANSM (agence
nationale de sécurité du médicament) révèle notamment quelques « signaux
potentiels ou événements déjà sous surveillance » dont le lien de causalité avec ces
vaccins n’est pas encore retenu par cette autorité. Pour le vaccin
BioNTech/Pfizer, par exemple, on peut lire : « Zona ; Troubles du rythme cardiaque ;
Thrombopénie/thrombopénie immunologique/hématomes spontanés ; Déséquilibre
diabétique dans des contextes de réactogénicité ; Echecs vaccinaux ;
Syndromes de Guillain-Barré ; Syndrome d’activation des macrophages ;
Myocardite/Myopericardite ; Réactivation à Virus Epstein-Barr ;
Méningoencéphalite zostérienne ; Aplasie Médullaire idiopathique ;
Hémophilie acquise ». Il est conseillé de lire les rapports, concernant les quatre vaccins
(et pas seulement celui des laboratoires BioNTech/Pfizer), établis et publiés par
l’ANSM de façon hebdomadaire depuis la mise sur le marché de ces produits.
Manifestement, le doute, qu’il
porte sur le bénéfice ou sur le risque des médicaments, continue de
bénéficier à ces produits et à leurs fabricants ; et non pas aux personnes
humaines. À moins que cette personne humaine ne soit
devenue, elle-même, un produit. Le produit...