« Bonjour,
Je vous recommande la lecture de l’article
publié par le Docteur Amine Umlil sur le site du CTIAP, qui synthétise bien, à
mon point de vue, les enjeux à venir concernant la vaccination contre la Covid-19.
Cordialement,
Dr Bruno Poujol »
Tel est l’e-mail qui a été adressé, le 13 novembre 2020, par l’actuel président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME),
Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, du
centre hospitalier de Cholet à tous les médecins et pharmaciens, les internes,
les directeurs (dont Monsieur Pierre VOLLOT), les cadres, les infirmiers. Il
recommande la lecture de l’article intitulé « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir » qui a été publié,
la veille, sur le présent site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) du même hôpital public de Cholet. Un
article proposé bien avant l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché
(AMM) « conditionnelle » au vaccin contre la Covid-19 des laboratoires BioNTech/Pfizer.
D’autres médecins de l’hôpital de Cholet confirment par
retour de mails :
« Effectivement très pertinent. Merci
beaucoup. » ;
« Merci Amine pour cette analyse fort
intéressante, car on entend et on voit beaucoup de débat médiatique et
parlementaire qui ne nous rassurent pas sur l’avenir de la santé et surtout l’avenir
de la liberté individuelle ! » ;
« Lu et relu.
Merci Amine de nous faire partager ton travail
et ton article fort intéressant.
Il mérite d’être diffusé largement. » ;
« Etc. ».
Mais, quelques mois plus tard…
Vendredi 25 mars 2022, le président de
la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME) du centre hospitalier de Cholet,
Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, me répond. Il répond à la lettre ouverte (cliquer ici) que je lui avais adressée le 23 mars 2022 suite à la nouvelle attaque
interne contre le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis
pharmaceutiques). Le CTIAP est un service (unité fonctionnelle : UF) du
même hôpital public de Cholet.
Monsieur le Docteur Bruno POUJOL m’écrit
en m’expliquant que les « avis » du CTIAP sont proposés en « toute
indépendance » et sont « sincères et authentiques ». Et comme ces avis « n’ont pas fait
consensus, voire ont alimenté des polémiques », ʺ19 voixʺ auraient ʺvotéʺ pour la suppression de l’unité fonctionnelle (service) du
CTIAP.
Il ne s’agit plus de supprimer
uniquement le site (blog) du CTIAP ; mais du service lui-même.
Nos échanges ont été adressés, en copie, aux destinataires suivants :
tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital de Cholet, les sages-femmes, la
direction et notamment Monsieur Pierre VOLLOT et les directeurs adjoints, les
représentants des internes, les cadres, les infirmiers, les syndicats du
personnel (CFDT et SUD), l’agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la
Loire.
Avant de vous présenter l’intégralité
de son e-mail (III), et de ma réponse adressée en retour (IV), il y a lieu de souligner un autre fait (I) ainsi que quelques rappels non exhaustifs (II) et notamment ce que le Docteur Bruno
POUJOL attestait en 2008. La fin de cette réflexion vous propose l'alerte qui été adressée au directeur de l'hôpital par l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et par l'assurance maladie afin de recadrer certains médecins de l'hôpital concernant la prescription d'un médicament pendant la grossesse (V).
I- Un autre fait : les révélations de la médecin du Travail de l’hôpital
de Cholet
Ce même jour (25 mars 2022), de façon
cordiale et franche, la médecin du Travail m’explique :
« (…)
Vous savez quel est
votre problème Monsieur UMLIL ? Je vous le dis cash ?
Vous êtes trop
intelligent.
Ce n’est pas qu’un
compliment.
Le problème des gens
qui ont des Hauts Potentiels Intellectuels [HPI], c’est souvent des
gens qui sont mal compris par les autres. Du coup c’est des gens qui,
socialement, ont du mal à s’intégrer dans des communautés parce qu’ils
percutent beaucoup plus vite que les autres, qu’ils voient des choses que les
autres ne voient pas, qu’ils comprennent des choses que les autres ne
comprennent pas.
Et, je pense que vous
faites partie de ces gens. C’est un très faible pourcentage de la
population qui sont à Haut Potentiel. (…)
Et moi, pour moi, il
est évident que vous êtes un Haut Potentiel. (…)
Vous comprenez un
petit peu le niveau intellectuel que vous avez ? (…)
Tout ce que je sais c’est
que là-haut, vous fonctionnez comme une Ferrari.
Et vous regarderez au
tour de vous, mettez vous place Travot (place centrale de Cholet), Des Ferrari,
on n’en voit pas beaucoup passer.
(…). »
II- Quelques rappels non exhaustifs :
ce que le Docteur Bruno POUJOL, notamment, attestait en 2008 alors qu’il était
chef de service des urgences, responsable de pôle, membre du bureau de la
commission médicale d’établissement
Voilà qui nous ramène à l’année 2006 notamment,
durant laquelle le médecin inspecteur régional du travail relevait dans
des documents que ce dernier a adressés à la direction du centre hospitalier de
Cholet :
« Conflit avec la
hiérarchie et l’institution portant sur des valeurs éthiques. » ;
« Du côté
travail, alors même qu’il est certain que son caractère rigoureux, les valeurs
d’honnêteté et de droiture sur lesquelles Monsieur UMLIL est construit, l’ont
amené à se trouver en décalage au niveau des exigences dans le travail
par rapport à l’institution et le chef de service. »
En 2007, cette même commission médicale d’établissement (CME) a enjoint au directeur de l’hôpital ceci : « La commission médicale d’établissement réunie en formation restreinte demande à Monsieur le Directeur [Monsieur Denis MARTIN] de mettre tout en œuvre pour permettre à Monsieur Amine UMLIL d’exercer sa fonction de pharmacien au sein du centre hospitalier de Cholet, dans le respect de la réglementation en vigueur, des règles de métier de sa profession et des connaissances acquises de celle-ci. »
En 2007, un chef de service de la
pharmacie et la direction me reprochaient par écrit : « En clair,
Monsieur UMLIL (…) esquive ainsi ses responsabilités derrière un recours
permanent et paralysant aux textes officiels et aux recommandations. »
En 2007, l’ancien président de cette
commission médicale d’établissement (CME) attestait de notamment ceci :
« Je soussigné
Docteur Dominique GUILLET, psychiatre des hôpitaux, praticien hospitalier au
centre hospitalier de Cholet depuis 1980, ancien président de sa commission
médicale d’établissement, atteste en ce qui concerne mon collègue, Monsieur
Amine UMLIL, pharmacien des hôpitaux,
1. Celui-ci apporte au centre hospitalier de Cholet un potentiel de
connaissances, de compétences, d’exigences nouvelles et de nature à
constituer une contribution extrêmement positive au fonctionnement de l’hôpital ;
il y a lieu de relever en particulier :
- des connaissances scientifiques et méthodologiques, rares,
une aptitude concrète à l’évaluation des produits et des procédures
pharmaceutiques conformes aux exigences actuelles de la science, et surtout :
indépendantes des actions commerciales des firmes pharmaceutiques ;
- une connaissance précise,
détaillée, actuelle de la réglementation relative à l’exercice de sa profession
et, ce qui est encore plus important, un rapport positif à la loi et aux
règlements ;
- une référence constante aux règles de métier de sa profession, en
entendant par là non pas seulement les us-et-coutumes et les habitudes de
celle-ci mais les normes constitutives de l’excellence, d’où, chez mon
collègue un rapport spontanément sincère et sérieux, mais méthodique, aux
procédures des démarches qualité ;
- une mise en œuvre effective, chaque fois qu’il n’y a pas été mis obstacle,
de ces compétences en termes de performance, en particulier au
service des patients grâce à sa disponibilité efficace et rapide auprès des
médecins cliniciens, grâce à la qualité et à l’actualité de son information
(et de la diffusion de cette information) relative aux risques liés à la
pharmacothérapie fondée scientifiquement et non simple relais des messages
commerciaux des firmes pharmaceutiques ;
- un respect de principe, sans doute excessif parce que systématique,
pour ses aînés et pour les détenteurs de l’autorité, de nature à lui
rendre totalement inintelligible que ceux-ci ne s’illustrent pas par leur
exemplarité en termes relationnels, professionnels, déontologiques et éthiques.
2. S’agissant de sa situation au sein de la pharmacie de l’établissement
et des « difficultés » qu’il y rencontre, j’atteste que le récit qu’il
a bien voulu m’en faire en s’adressant à moi en tant qu’ancien président de la
commission médicale d’établissement, susceptible croyait-il de lui expliquer l’inexplicable
de la situation qui lui était faite depuis qu’il était devenu praticien
hospitalier, et par conséquent l’égal, le pair, de ses collègues ;
récit que j’ai entendu aussi avec mon oreille de diplômé de Victimologie, de
praticien de la Psycho-traumatologie du Travail,
- Présente tous les critères intrinsèques de crédibilité
souhaitables,
- est parfaitement conforme à mon expérience (en tant que praticien
hospitalier au centre hospitalier de Cholet depuis 1980, en tant qu’ancien
président de sa commission médicale d’établissement, en tant que membre de sa
commission du médicament) des relations avec Monsieur (…), chef de service en
titre,
- est systématiquement corroboré par les documents écrits et indépendants,
réglementaires en tout premier lieu.
J’atteste par ailleurs
avoir suivi avec beaucoup de souci l’effet sur la santé au travail de mon
collègue, Monsieur Amine UMLIL, de la situation qui lui y faite, effets en tous
points identiques à ceux que je traite chez les victimes de harcèlement
moral qui me sont confiés par leur médecin du Travail.
Il y a lieu de
signaler parmi ces effets la désorientation que cause chez mon collègue la désillusion
de ne pas trouver à la hauteur de son respect de principe les personnes qui
devraient incarner ses idéaux professionnels (…) le déni des faits les mieux
établis ainsi que des propos secondairement désavoués, avec les argumentations
paralogiques, avec les renversements d’imputation, avec la
disqualification des travaux qui lui étaient demandés au profit de travaux de
moindre qualité, etc. ce dont j’ai été le témoin direct à l’occasion des
réunions de la commission du médicament. »
En 2007, devant l’Ordre national des
pharmaciens, ce chef de service avoue ceci : « Mr (…) [le chef
de service] précise que le « responsable de toutes les difficultés »
de Mr UMLIL était en fait non pas son chef de service mais le service qualité et
la direction. Monsieur UMLIL a toute sa place comme pharmacien au centre
hospitalier de Cholet. »
Et quelle était la position de Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, l’actuel
président de la commission médicale d’établissement ? Le 6 octobre 2008, alors qu’il était
chef de service des urgences, responsable de pôle [un pôle regroupe plusieurs
services hospitaliers], membre du bureau de la commission médicale d’établissement
(CME), ce médecin praticien hospitalier attestait de ceci :
« (…) Monsieur
UMLIL est actuellement en difficultés pour exercer de façon sereine dans notre
établissement. Il me semble que la majeure partie de ces difficultés, après
plusieurs années d’observation, soit en rapport avec une discrimination
liée à ses origines marocaines. »
Le 22 décembre 2008, un directeur
adjoint écrit à ses services : « Suite à l’intervention non prévue d’un RAT
dans le bureau de Monsieur UMLIL, il convient de prévoir un nettoyage de ce
bureau, notamment au niveau d’un appui de fenêtre, et aussi au niveau du
bureau. Il demande, en outre, à changer la souris (celle de l’ordinateur)
et à vérifier la partie informatique. Je demande, via asset+ [un logiciel interne]
à changer le cordon du téléphone, car il a été coupé par ledit RAT. Monsieur
UMLIL est actuellement en vacances. »
Le 31 décembre 2008, le comité d’hygiène,
de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) atteste : « En date du
31/12/2008, Mesdames (…) et (…) ont constaté que la ligne téléphonique [tonalité]
du bureau de Monsieur UMLIL Amine (…) était hors d’usage. »
Le 4 janvier 2011, le CHSCT de l’hôpital
inscrit ma situation dans le « registre des dangers graves et imminents » : « (…) La situation de mise à l’écart de Monsieur
le pharmacien UMLIL. Le danger : « Ces agissements répétitifs portent
atteinte à sa dignité, altère sa santé et compromettent son avenir
professionnel ».
Le 31 janvier 2011, le CHSCT effectue
une nouvelle inscription de ma situation dans ce même « registre des
dangers graves et imminents » : « Les représentants (…) dénoncent la mise à l’écart d’un
pharmacien (le Dr UMLIL), situation dénoncée à plusieurs reprises (…) ».
Etc. Ces extraits ne sont que des
exemples des très nombreux témoignages. D’autres sont disponibles dans
notamment mon livre paru en décembre 2018 sous l’empire du directeur (Monsieur Pierre
VOLLOT) :
« Obstacles à la pharmacovigilance
Délinquance en col blanc
Inertie des pouvoirs publics »
III- L’e-mail du Docteur Bruno POUJOL, président de la ʺcommission médicale
d’établissementʺ (CME) en date du 25 mars 2022, en réponse à ma lettre ouverte
en date du 23 mars 2022
Suite à ma lettre ouverte (cliquer ici), publiée le 23 mars 2022 sur le site du CTIAP, ce vendredi 25 mars
2022, le Docteur Bruno POUJOL m’écrit ceci :
« Bonjour Amine,
J’ai effectivement inscrit à l’ordre du jour de la CME un point concernant le CTIAP, à la demande de nombreux collègues, du CH [centre hospitalier] et de l’extérieur, médecins et pharmaciens [sans doute les 119 médecins et quelques pharmaciens à qui le CTIAP avait répondu le 20 décembre 2021 ; et qui ne semblent pas avoir "digéré" encore cette réponse circonstanciée : cliquer ici]. Ceux-ci, depuis 2 ans m’interpellent à propos des publications du CTIAP dont tu es le seul rédacteur [Ils ne m'ont jamais proposé d'articles, notamment contradictoires à publier sur le CTIAP ; ils ont même décliné la proposition du journal le Courrier de l'Ouest qui leur proposait, en mars 2021, de répondre de façon contradictoire sur l'obligation vaccinale contre la Covid-19]. Plus précisément, leurs interrogations portent sur le caractère réellement officiel et promu par l’établissement de ces communications et sur la constance et la persistance de celles-ci, alors même qu’il est de notoriété publique que l’établissement a fait part à de nombreuses reprises de sa position. L’OJ [l’ordre du jour] a été validé par les médecins du directoire et nous souhaitons donc effectivement parler du positionnement de l’UF [unité fonctionnelle : service] CTIAP au sein de notre établissement de soins, y compris en terme d’existence même.
Nous nous sommes
volontairement bornés à discuter de la forme, et non du fond.
Pour le fond [plutôt la forme ?], il est constitué par les quelques 120 articles [En réalité, beaucoup plus] postés sur le blog « CTIAP – centre hospitalier de Cholet – Dr Amine Umlil », leur miroir sur la page Facebook du « CTIAP – centre hospitalier de Cholet » et les 524 Tweets sur le compte Twitter du « CTIAP – centre hospitalier de Cholet » Pour rappel, si le blog avait été créé historiquement avec l’accord de la Direction [voilà une nouvelle preuve qui met en évidence les affirmations publiques inexactes du directeur, Monsieur Pierre VOLLOT], il n’en a pas été de même pour les comptes Twitter et Facebook, créées au moment de la crise sanitaire Covid-19.
Tu as ainsi depuis mars 2020 choisi de diffuser par ces 3 canaux tes avis critiques sur la fiabilité des vaccins, la régularité des AMM [autorisations de mise sur le marché], la pharmacovigilance mise en place et ses conclusions, la politique de santé du gouvernement sur la gestion de cette crise par exemple, en toute indépendance mais sans concertation avec la communauté médicale et pharmaceutique de l’établissement [Depuis les premières publications du CTIAP en 2015, aucune concertation n'a jamais eu lieu, ni même réclamée par cette communauté]. Et tu n’es pas sans savoir que tes avis, pour sincères et authentiques qu’ils soient, sont TES avis, n’ont pas fait consensus, voire ont alimenté des polémiques.
Dans les faits, nous
avons noté que ces 3 canaux de diffusion laissent à croire au grand public
et à nos confrères qu’il s’agit d’une communication officielle du centre
hospitalier de Cholet, ce qui n’est pas le cas. C’est ainsi, par exemple,
que tes propos ont été repris sous l’intitulé « le centre français d’évaluation
des médicaments (CTIAP) estime que les quatre vaccins Covid-19 sont dangereux
et devraient être retirés du marché ». Autrement dit, depuis mars 2020, tu
as emprunté un chemin qui t’es propre mais sous la bannière « CTIAP –
centre hospitalier de Cholet ». C’est bien ici que se situe toute l’ambiguïté
du positionnement de l’UF CTIAP dans l’établissement, et que se pose la
question de sa pérennité.
Donc hier soir la CME
a voté à bulletin secret sur la question suivante : Etes-vous favorable au
maintien de l’unité fonctionnelle CTIAP ?
Sur 23 votants les réponses ont été : OUI 3 voix, NON 19 voix, abstention 0 voix et un bulletin nul [le lendemain de ce "vote", des collègues me disaient ne pas avoir eu connaissance du résultat de ce "vote" en partant de la réunion].
Tu ne peux pas
préjuger de mon vote ! Mais cet avis de la CME représente le sentiment partagé par la
communauté médicale hospitalière dont ils sont les représentants.
Bruno. »
Cette même matinée du vendredi 25 mars
2022, je réponds au Docteur Bruno POUJOL.
IV- Ma réponse, en date du 25 mars 2022, au Docteur Bruno POUJOL, président
de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME)
« Monsieur le
Docteur Bruno POUJOL,
Président de la ʺcommission
médicale d’établissementʺ (CME),
Bonjour,
Les arguments listés
dans votre message [e-mail du 25 mars 2022, ci-dessus] m’ont déjà été adressés
par le directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, depuis plusieurs mois et par plusieurs
lettres recommandées avec avis de réception.
Vous m’informez que l’ordre
du jour a été validé par les « médecins du directoire ». Or, ce
directoire est présidé par Monsieur Pierre VOLLOT ; et c’est ce dernier
qui choisit aussi lesdits médecins du directoire.
Depuis sa création, le
CTIAP a utilisé la même méthode, la même grille de lecture, qui n’a jamais été
contestée. Les attaques contre cette méthode ont commencé avec l’arrivée des
vaccins contre la Covid-19.
Tout le monde a
applaudi lorsque le CTIAP avait désamorcé l’affaire LÉVOTHYROX® ; cette fois,
ma présentation m’avait valu quelques ʺinsultesʺ de la part des patients. Mais,
ces derniers, eux, sont venus ensuite me remercier à la fin de la conférence et
des échanges qui ont eu lieu (dans le calme) ; en présence de la direction
et de deux médecins endocrinologues de l’hôpital. [cliquer ici ; ici ;
ici ; ici ; ici par exemple].
Dans l’histoire des
médicaments, nous savons à quoi peut mener parfois ledit « consensus
médical » : « Dès lors qu’il existe dans la communauté
scientifique de l’époque même seulement une voix isolée (qui, comme l’histoire
de la science l’enseigne, pourrait devenir avec le temps l’opinion commune),
soulignant le défaut et/ou le danger potentiel du produit, son fabricant
ne se trouve plus face à un risque imprévisible, en tant que tel
étranger au champ d’application du régime imposé par la directive. » (un Avocat
Général auprès de la Cour de cassation, 2017 ; rappelant un principe
dégagé lors d’une affaire introduite devant la Cour de Luxembourg en 1997).
La divergence des analyses
fait partie de mon métier ; et du vôtre me semble-t-il.
Il est clairement
indiqué sur le site du CTIAP que je suis l’auteur des publications. Un auteur,
sans lien ni conflit d’intérêts, qui actionne son indépendance professionnelle
depuis qu’il a commencé à exercer (cliquer ici). Et qui est pharmacien des hôpitaux,
praticien hospitalier au centre hospitalier de Cholet.
Monsieur le Docteur
Bruno POUJOL, vous savez très bien que ce n’est pas la première fois que je me
trouve dans la tempête ; et que je suis depuis de nombreuses années
habitué à traverser, seul, le désert. Je vous invite à relire notamment la Lettre
d’Adèle qui date de 2013 (donc bien avant les vaccins contre la Covid-19) :
cliquer ici.
Avant l’arrivée desdits
vaccins contre la Covid-19, la direction n’a jamais contesté les comptes
Twitter et Facebook du CTIAP puisqu’elle a, elle-même et par exemple, repris
des Tweets du CTIAP et communiqué sur la première conférence à distance qui a
été proposée au public sur la Covid-19 via le compte Facebook du CTIAP.
Au début de la crise
liée à la gestion de la Covid-19, des articles publiés sur le site du CTIAP soutiennent
la politique sanitaire du gouvernement.
Vous avez, vous-même,
et sur la présente messagerie [interne de l’hôpital], appelé les médecins et
pharmaciens de l’hôpital à lire, par exemple, un article publié en août 2020
par le CTIAP ; donc bien après le mois de « mars 2020 »
cité dans votre message. La direction de l’hôpital l’a retweeté.
À quel moment aurais-je
écrit ou soutenu que le CTIAP serait « le centre français d’évaluation des
médicaments (CTIAP) ? Et que « les quatre vaccins Covid-19 sont
dangereux » ? Voudriez-vous m’imputer aussi les déformations des uns
et des autres ?
Vous savez
parfaitement que ma position a toujours été dirigée vers la protection du
consentement libre et éclairé des personnes humaines en matière de soins
médicamenteux.
Ledit « sentiment
partagé », par certains médecins et pharmaciens, ne saurait constituer
une preuve objective et recevable. Il relève de l’arbitraire. Il ne serait que
l’expression de la jalousie, la médiocrité, l’hypocrisie, l’incompétence, l’hostilité,
la haine, la mauvaise foi, la calomnie, la xénophobie, etc. Ou peut-être, la
matérialisation d’une volonté de ʺplaire au Maîtreʺ afin d’obtenir quelques
avantages et servir des intérêts catégoriels et personnels.
D’ailleurs, devant le tribunal
correctionnel, le directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) et le directeur
adjoint (Monsieur Eric MOREAU) ne me reprochent qu’un seul paragraphe
qui a été publié dans l’article du 17 août 2021 sur l’ensemble des articles
publiés depuis 2015. En omettant, toutefois, de dire au tribunal que ce « passage
poursuivi » n’est qu’un extrait d’un article publié par un Professeur
agrégé de droit public dans une revue juridique [cliquer ici]. Ils ont
même soutenu que j’ai le droit de critiquer la politique sanitaire
(notamment vaccinale) du gouvernement. Bref, tout le contraire de ce
que vous soutenez dans votre message en relayant sans vérification les
propos de Monsieur Pierre VOLLOT.
Monsieur Pierre VOLLOT
n’est plus à une contradiction près. Et comme le disent souvent les juges, la
contradiction des motifs équivaut à leur absence.
Il est facile de voter
après des échanges, pour le moins non contradictoires ; en mon absence et
sans me permettre de présenter ma défense.
Je ne peux donc que
vous renvoyer vers notamment mon message [cliquer ici] en date du 23 mars 2022 ;
que je maintiens. Vous n’apportez aucune réponse à mes questions soulevées.
Je vous confirme que
votre vote n’a aucune portée juridique.
Comme vous le savez,
le blog du CTIAP a été supprimé. Puis, il a été rétabli. Alors, Monsieur Pierre
VOLLOT semble demander de l’aide aux médecins et pharmaciens.
Ce n’est pas un hasard
si vous avez décidé de limiter votre nouvelle gesticulation à la seule « forme ».
Le contenu des articles du CTIAP est difficilement contestable eu égard aux analyses
factuelles proposées. Ces dernières sont d’ailleurs concordantes avec celles de
notamment plusieurs Professeurs de médecine français et étrangers. Et sans
parler des juristes qui ont écrit à Monsieur Pierre VOLLOT notamment.
J’éviterais de vous
parler du contenu de la plainte pénale contre X que j’avais déposée entre les
mains du Procureur de la République (avant la plainte de Monsieur Pierre VOLLOT
et de Monsieur Eric MOREAU).
N.B. : Je n’aurais
jamais pensé que vous, Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, soyez capable de faire
ce que vous venez de faire ; sans même un appel téléphonique préalable
pour en discuter.
Mon plus grand regret
dans cette affaire des vaccins contre la Covid-19 : l’hôpital de
Cholet aurait pu se distinguer par rapport aux autres établissements en
soutenant son propre service d’information indépendante et en protégeant son
pharmacien contre les attaques injustifiées et formulées initialement par des
personnes anonymes sur Twitter et par quelques journalistes. Du moins, le
directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) aurait dû rester neutre en évoquant l’indépendance
professionnelle du pharmacien (ce que je lui avais pourtant proposé) :
il a fait un autre choix et, manifestement, il semble avoir entraîné avec lui
des médecins et pharmaciens sur une pente incertaine.
En tant que Président
de la CME, vous auriez pu intervenir en organisant un débat contradictoire et
utile, jouer un rôle de médiateur, etc. Ce que vous n’avez pas fait. Et c’est
pour le moins regrettable et déplorable.
Les Parlementaires, qui ont souhaité m’auditionner,
sont déjà informés de cet acharnement (cliquer ici).
Et, les usagers, au
service desquels j’exerce mon métier, ont déjà compris (cliquer ici ; ici ; ici ; par exemple).
Je crois que vous avez
tout résumé dans vos affirmations selon lesquelles mes « avis »
sont proposés « en toute indépendance » et sont « sincères
et authentiques ». Le reste de vos écrits est superfétatoire.
Le CTIAP continuera d’exister.
Bien cordialement,
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des
hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Membre de l’AFDS
(association française de droit de la santé)
Unité de
pharmacovigilance
Coordination des vigilances
sanitaires
CTIAP (centre
territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) : cliquer ici
Centre hospitalier de
Cholet
1, rue Marengo
49325 CHOLET Cedex »
En somme, pour pouvoir exercer, de
façon sereine, mon métier de pharmacien à l’hôpital de Cholet, il faudrait que
j’accepte « l’offre » de la direction médico-administrative du centre hospitalier de Cholet : celle de rejoindre la foule dans ses pratiques que, par exemple, la Chambre régionale des comptes des Pays-de-la
Loire a ainsi qualifiées dans
son rapport définitif en date du 13 décembre 2021 :
« L’établissement [centre hospitalier de Cholet, un hôpital public] offre un environnement favorable aux comportements déviants » ; « un management défaillant des ressources et des organisations médicales » ; « etc. » (cliquer ici).
Les analyses du CTIAP, elles, sont « indépendantes,
sincères et authentiques »… Elles ne collent pas avec la politique
de l’hôpital public de Cholet…
Il y a lieu de rappeler cette réflexion
qui avait été publiée sur le site du CTIAP ; et qui a été intégralement
reprise (comme d’autres analyses) par le journal Le Point (le 22
mai 2020) :
« TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel. »
Vous avez tous été témoins de mes demandes
répétées d’un débat public, contradictoire et utile depuis le début de
la vaccination contre la Covid-19. Aucun médecin, aucun pharmacien,
aucun juriste, ni même le Ministre des solidarités et de la santé (Monsieur
Olivier VÉRAN), etc. n’a accepté de se mettre en face de moi lors d'un débat télévisé, diffusé en direct. Peut-être seraient-ils déjà informés de leur éventuelle incapacité à franchir l’obstacle de la première question qui
pourrait leur être posée. Ils veulent juste me faire taire et m'empêcher d'informer les professionnels de santé et le public notamment sur le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19. Le CTIAP dispense une information claire, loyale et appropriée afin de permettre un consentement libre et éclairé des personnes ; et ainsi contribuer à sauvegarder la dignité de la personne humaine.
V- Des médecins de l’hôpital de Cholet recadrés par l’agence nationale de
sécurité du médicament (ANSM) et par l’assurance maladie… concernant la prescription d'un médicament pendant la grossesse...
Enfin, ces médecins qui attaquent le
CTIAP auraient le même profil que ceux dont les pratiques ont
conduit l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’assurance
maladie à adresser une alerte au directeur (Monsieur Pierre VOLLOT).
En effet, ce dernier, le président de la CME (Monsieur le
Docteur Bruno POUJOL) ainsi que tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital
de Cholet ne peuvent ignorer l’alerte qui a été adressée, le 21 février 2017, à Monsieur Pierre
VOLLOT par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
et par l’assurance maladie. Cette alerte concerne la « PRESCRIPTION DE VALPROATE (Dépakine® et ses génériques,
Micropakine@, Dépakote® ou Dépamide®) CHEZ UNE FEMME EN AGE DE PROCREER ». Le 2 mars 2017, Monsieur Pierre VOLLOT transmet cette
alerte à tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital de Cholet :
« Docteurs,
Je vous prie de trouver ci-jointe (cf. pièce jointe ci-dessous),
une lettre conjointe de l’agence nationale de sécurité du médicament et de la
caisse nationale d’assurance maladie relative à la prescription du VALPROATE
(Dépakine® et ses génériques, Micropakine®, Dépakote® ou Dépamide®).
Elle indique que 73 femmes
en âge de procréer ont reçu une prescription de VALPROATE par des médecins de l’établissement
en 2016.
Elle invite la communauté médicale à
s’assurer du respect strict des conditions de prescription et de bonne
information des patients (…).
Le Directeur
Pierre VOLLOT »
Alors que cette alerte rappelle notamment ceci : « (...) Vous le savez, en cas d'utilisation au cours de la grossesse, le valproate entraîne un risque élevé de malformations congénitales (d'environ 10% des cas et de troubles neurodéveloppementaux (jusqu'à 30% ou 40% des enfants ayant été exposées in utero).
Depuis mai 2015, l’ANSM a renforcé les conditions de prescription et de délivrance de ces produits afin d’en restreindre l’usage chez ces patientes à risque. (...). »…
Pièce jointe (Lettre - alerte - de
l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l’assurance maladie
en date du 21 février 2017 adressée au directeur de l'hôpital de Cholet, Monsieur Pierre VOLLOT ; 2 pages) :
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)