Madame, Monsieur le Procureur de la
République,
Le centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) du centre hospitalier de Cholet
a l’honneur de vous adresser la présente alerte.
Cette alerte s’inscrit dans le cadre
des vaccins contre la Covid-19, maladie liée au Sars-CoV-2, qui ont
bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle » (temporaire ; dont la durée n’excède
pas 1 an) européenne ; et qui ont été commercialisés notamment en France.
Depuis la création du CTIAP en réponse
notamment au rapport n°RM2007-136P établi par l’inspection générale des
affaires sociales (IGAS), et conformément à sa mission affichée sur son site
internet (le présent blog), ce service hospitalier d’information indépendante
(sans aucun lien ou conflit d’intérêts) propose notamment au public et aux
professionnels de santé une information de proximité, pratique, actualisée et
accessible sur les médicaments (dont les vaccins). Pour cela, il utilise
notamment deux moyens : des publications sur son site internet ; et
des réunions d’information indépendante destinées au public qui se déroulent
dans les locaux de l’hôpital public de Cholet (et actuellement, à distance, du
fait de la gestion de ladite Covid-19).
Le CTIAP est connu de notamment toutes
les autorités ad hoc, du public, de la presse,
du Ministère public. Il poursuit un seul but : celui de l'intérêt général. Il est attaché au débat public, contradictoire et utile concernant tel ou tel sujet dans le domaine complexe du médicament.
Pharmacien des hôpitaux, praticien
hospitalier (et juriste ; Droit de la santé), j’assure la responsabilité du CTIAP
ainsi que celle de l’unité de pharmacovigilance et de la coordination
des vigilances sanitaires au centre hospitalier de Cholet. C’est ainsi, et
par exemple, que le directeur de cet hôpital public (Monsieur Pierre VOLLOT) a
pu affirmer, dans une attestation qui est déjà entre les mains de vos services,
notamment ceci : « (…) A ce titre, Monsieur le Docteur UMLIL a acquis une
expertise technique incontestable, renforcée par des capacités pédagogiques
certaines ». Et, dans le cadre desdits
vaccins contre la Covid-19, il a pu soutenir auprès des journalistes du Courrier de l’Ouest : « (…) La réussite de ces opérations [de
vaccination contre la Covid-19] suppose l’adhésion et la confiance de la
population, qui passe par une information claire et transparente sur le
sujet. C’est pourquoi l’initiative du CTIAP est la bienvenue ».
La septième réunion d’information
indépendante du CTIAP a été diffusée en direct, le 17 décembre 2020 (soit avant
l’attribution de ces AMM européennes), par notamment la télévision locale du
choletais (TLC). Elle a porté sur le thème intitulé : « Vaccin contre
la Covid-19 : ce que la population devrait savoir ».
La huitième réunion d’information
indépendante du CTIAP s’est tenue le 27 avril 2021 et a porté sur le sujet
suivant : « Vaccins contre la Covid-19 : un doute sérieux sur la validité du consentement ? (suite aux recours de plusieurs citoyens auprès du Conseil d’État) ». Elle a été diffusée par le journal FranceSoir. Après une « introduction » expliquant notamment ce qu’est une AMM « conditionnelle », la « première partie » rappelle certaines dispositions de la
loi (au sens large) relatives à l’information sur les médicaments :
information (claire, loyale et appropriée) et validité du consentement (libre
et éclairé ; une liberté fondamentale) ; défaut d’information comme
source potentielle de la « défectuosité » du produit ; une information en tant qu’obligation qui pèse sur les
professionnels de santé (médecin et pharmacien notamment). La « seconde partie » a cherché à vérifier si ces éléments
de droit ont été respectés et appliqués au cas d’espèce (pris comme exemple)
concernant le premier vaccin commercialisé (le plus grand nombre d’injections,
plus de recul) : vaccin COMIRNATY° des laboratoires BioNTech -Pfizer. Enfin, cette intervention s’est
achevée par une « conclusion ». Cet exposé met en évidence les injonctions
paradoxales de certaines autorités ad hoc telles que l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la
haute autorité de santé (HAS), la direction générale de la santé (DGS). Ces
autorités semblent inciter au « mésusage » de ces vaccins contre la Covid-19 ; ce « mésusage » étant défini par les dispositions de l’article R.5121-152 du Code de la santé publique.
Le 13 janvier 2021, et ce n’est qu’un
exemple, le CTIAP publie un article intitulé : « ALERTE. Vaccin contre la Covid-19 (Tozinaméran ; COMIRNATY°) : des informations contestables diffusées auprès des professionnels de santé et du public ».
Suite aux travaux publiés du CTIAP sur
ces vaccins contre la Covid-19, ce dernier est devenu la cible de
plusieurs attaques infondées et publiquement menées. Et, en particulier,
depuis que le CTIAP a rendu visible le contenu du paragraphe « E. Obligation
spécifique relative aux mesures post-autorisation concernant l’autorisation de
mise sur le marché conditionnelle » de l’« annexe II » de ladite AMM correspondant à chacun des quatre vaccins contre la
Covid-19 autorisés en France notamment ; ces contenus des quatre paragraphe
« E » étant publiés sur le site de l’agence
européenne du médicament (EMA) et sont accessibles également via notamment le site de l’agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) française. L’article publié, le 2
avril 2021, sur le site du CTIAP révèle donc le contenu de ces paragraphes « E ». Le titre de cet article (qui semble
avoir été traduit en plusieurs langues) est le suivant :
Depuis que j’ai commencé mes études de
pharmacie à la faculté d’Angers (études que j’ai
poursuivies en tant qu’interne en pharmacie dans les centres hospitaliers universitaires
(CHU) de Toulouse), je n’ai jamais eu à connaître d’un médicament mis sur le
marché avec des incertitudes concernant la substance active, les excipients, le
procédé de fabrication, etc. Pour moi, c’est inédit.
Suite aux premières attaques, infondées
et enregistrées sur notamment le réseau social Twitter, le 10 avril 2021, j’ai adressé une lettre ouverte à Monsieur Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet. Ce directeur semble,
désormais et soudainement, encourager ces agressions en tenant des affirmations,
pour le moins, inexactes et contradictoires par rapport à ses affirmations
antérieures (ci-dessus rappelées). Ma lettre est restée sans réponse. Ce
directeur a refusé notamment de retirer son Tweet litigieux. De façon totalement injustifiée, ce dernier continue donc de
nuire à l’image du CTIAP et à celle de mes prérogatives liées à mes fonctions
relevant d’une mission de service public.
De même, depuis cette lettre, je ne
reçois plus la « revue de presse » quotidienne que la direction m’adressait
habituellement. Cela ressemble à des représailles en réponse à ladite
lettre ouverte. Mes interrogations, adressées à Monsieur Pierre VOLLOT, sont,
elles aussi, restées sans réponse. Désormais, le CTIAP est donc privé d’une
source d’information qui permettait à ce centre de prendre connaissance des
informations sur les médicaments que la presse diffuse auprès du public.
Pourtant, cette revue de presse est financée par l’hôpital public de Cholet ;
et non pas par Monsieur Pierre VOLLOT.
Poursuivant sa mission de service public,
le 1er mai 2021, le CTIAP publie un article intitulé : « Vaccins contre la Covid-19. Déclaration des effets indésirables en pharmacovigilance : la nécessaire rectification des affirmations « inexactes » (contraires à la « loi ») diffusées par le journal « Libération – CheckNews » ».
Le 4 mai 2021, le CTIAP répond aux
attaques, là encore injustifiées, sur Twitter émanant de Monsieur Raphael GRABLY qui se présente comme étant « Chef de service
tech @BFMTV ». Cette réponse du CTIAP
est publiée sous le titre : « Vaccins contre la Covid-19. Nouvelles « attaques » contre le CTIAP : Monsieur Raphael GRABLY (« Chef de service tech @BFMTV » diffuse, publiquement, des informations « inexactes » de la Direction du centre hospitalier de Cholet ».
Et puis le 7 mai 2021, je découvre, par
hasard, un article me ciblant ainsi que le CTIAP qui a été publié, cette fois,
par l’« Agence France Presse
(AFP) – Factuel ». Celle-ci a, ensuite, diffusé cet article sur Twitter ; un Tweet qui a été relayé par l’« AFP ». Dans cet article, je suis désigné de façon nominative ainsi que le
CTIAP. Et pourtant, les journalistes de ces « AFP – Factuel » et « AFP » ne m’ont jamais contacté avant la publication de
leur article afin de recueillir, préalablement et de façon contradictoire, ma
version des faits. Ils ne m’ont pas informé, non plus, de la parution de leur
article litigieux. Ces journalistes ne semblent pas attachés au débat public, contradictoire et utile. D’où la réponse du CTIAP qui a été publiée, le 8 mai 2021,
sous le titre : « Vaccins contre la Covid-19 : Encore des « attaques » ciblant le CTIAP : une nouvelle et nécessaire rectification des affirmations « inexactes » diffusées, cette fois, par l’« Agence France Presse (AFP) – Factuel » et par l’« AFP » ».
Les articles du CTIAP, en date du 1er
mai 2021 et du 8 mai 2021 ci-dessus mentionnés, ont été relayés par notamment
le journal FranceSoir.
Je saisis cette occasion pour vous
informer des trois articles supplémentaires suivants :
« Covid-19. Projet de vaccination « obligatoire » des soignants : lettre ouverte au Ministre des solidarités et de la santé », le 5 mars 2021 ;
« LETTRE OUVERTE. Vaccination des « soignants » contre la Covid-19 : Réponse à l’injonction diffusée par 7 Ordres professionnels de santé », le 8 mars 2021 ;
Depuis au moins 2016, le CTIAP alerte sur la procédure accélérée d’attribution
de ces AMM. Et le 10 novembre 2017, le CTIAP publie un article sous le titre :
« Des médicaments commercialisés plus rapidement malgré une évaluation insuffisante : un rapport de 2017 de l’agence européenne du médicament (EMA) ».
Mais, actuellement, dans le cadre de
ces vaccins contre la Covid-19, une limite supplémentaire aurait été
franchie. Il suffit de lire lesdits paragraphes « E » ci-dessus exposés dans l’article du CTIAP en date
du 2 avril 2021.
La crédibilité du CTIAP jaillit, par
exemple, des commentaires d’une association de patients, d’un journaliste, et
du plus ancien directeur au centre hospitalier de Cholet qui ont été formulés suite à une conférence
sur le médicament qui a eu lieu, dans les locaux de l’hôpital de Cholet, le 30
janvier 2020.
La crédibilité et la notoriété du CTIAP
sont également perceptibles dans l’intérêt que des avocats, notamment,
accordent à ses publications. Comme le montre le nouvel exemple suivant ;
un article publié, le 19 avril 2021, sous le titre : « Covid-19 –Vaccination : Rétablir la confiance par une réelle transparence ».
Par ailleurs, j’ai déjà alerté également
sur les autres obstacles qui entravent le fonctionnement normal de mes
autres fonctions : pharmacovigilance et coordination des
vigilances sanitaires. En vain.
La crédibilité de mes affirmations a été
relevée y compris par le service régional de la police judiciaire (SRPJ)
et par l’inspection régionale de la pharmacie dans le cadre de l’enquête
qui a été diligentée par le procureur de la République suite à mon alerte
qui avait été adressée, en 2007, au procureur Général en ces termes :
« (…) que cessent
tous ces dysfonctionnements graves au centre hospitalier de Cholet, afin d’éviter
que la vie des patients ne soit mise en jeu (…) ». Le SRPJ a pu affirmer notamment ceci :
« (…) Les pièces
produites par Mr UMLIL. En très grand nombre, elles argumentaient ou
précisaient chaque point développé par Mr UMLIL ». Mes preuves sont indépendantes et légales en tout premier lieu. Le SRPJ a aussi enregistré notamment les
menaces que les témoins avaient reçues la veille de leur audition par
les enquêteurs…
Je tenais donc à porter à votre
connaissance ces quelques faits non exhaustifs. Je me réserve le droit de parfaire cette
alerte que je vous transmets également en ma qualité de citoyen français et
usager potentiel du système de santé et de ses produits pharmaceutiques.
Il vous appartient de notamment chercher
la (les) raison(s) qui pourraient justifier ces attaques, inhabituelles
et infondées, qui ciblent, publiquement, le CTIAP (un service hospitalier d’information
indépendante sur le médicament) et son responsable (moi en l’espèce) ;
avec la soudaine contribution de la direction (Monsieur Pierre VOLLOT n’ayant
d’ailleurs aucune compétence pharmaceutique) du centre hospitalier… depuis
que le CTIAP informe sur le rapport bénéfice/risque de ces
vaccins contre la Covid-19.
De ces éléments, faudrait-il déduire notamment
que ces vaccins contre la Covid-19, qui ne bénéficient que d’une AMM « conditionnelle » (rapport bénéfice/risque
insuffisamment connu), seraient à l’abri de toute évaluation indépendante
de leur rapport bénéfice/risque ? Et que le public et les professionnels
de santé devraient être la cible de pratiques qui pourraient relever du dol et de la violence au lieu d’être les destinataires d’une information claire, loyale et
appropriée ?
Par ailleurs, je sollicite une intervention
de votre bienveillance visant notamment à faire cesser ces attaques
injustifiées (accorder une protection au CTIAP et à son
responsable (moi, en l’espèce)). Une telle intervention, que j’espère rapide,
serait appréciée ; et avant tout par les nombreuses personnes qui me témoignent, publiquement et par différents moyens, de leurs soutiens en
ces temps, pour le moins, étranges. Comme le montrent les exemples (Tweets) suivants qui ont été adressés à la
direction du centre hospitalier de Cholet (et dont j’étais également destinataire) :
« Au lieu de
défendre votre praticien hospitalier, vous préférez le livrer en pâture aux
hyènes se délectant des commentaires haineux, souvent anonymes. Laissez la
place à une science avec conscience, comme celle du Dr Umlil. Ses publications
et son travail intègres en témoignent. » ;
« @ch_cholet
Honte à vous ! Vous aviez la possibilité d’être reconnu pour une réelle
intégrité avec le docteur Umlil. Vous avez préféré baisser la tête. Vous ne
faites honneur à vos soignants en agissant ainsi. Respect @amine_umlil. » ;
« Inadmissible.
CH Cholet devrait au contraire vous mettre en avant, être fier et porter haut
votre intégrité scientifique. L’hôpital de Cholet est dans l’erreur. Vous êtes
lu, compris et reconnu par bcq de soignants. Respect et soutient à vous. Honte
à eux ! ».
Au lieu de prendre part à ces
dénigrements qui tentent de jeter le discrédit sur les travaux du CTIAP de
façon injustifiée, Monsieur Pierre VOLLOT (directeur du centre hospitalier de
Cholet) aurait dû m’accorder plutôt la protection fonctionnelle que je
tiens légalement de mon statut de praticien hospitalier.
Enfin, je me réserve le droit de porter
plainte contre X.
Je vous prie de bien vouloir recevoir,
Madame, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de mon profond
respect.
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien
hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)