Monsieur Pierre VOLLOT,
Directeur,
Centre hospitalier de Cholet,
Copie adressée à :
Monsieur le Président
de la République, Emmanuel MACRON ;
Monsieur le Premier
ministre, Jean CASTEX ;
Monsieur le Ministre
des solidarités et de la santé, Olivier VÉRAN ;
L’Assemblée nationale ;
[au] Sénat ;
la Haute autorité de
santé (HAS) ;
l’Agence nationale de
sécurité du médicament (ANSM) ;
Monsieur le Président
du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet, Maire de Cholet,
Président de l’agglomération du choletais, Député honoraire, Gilles BOURDOULEIX ;
Agence régionale de
santé (ARS) des Pays-de-la Loire.
Lors de notre dernière rencontre, en date
du 31 mars 2021, vous m’avez affirmé notamment ceci : « Je vous redis que je
connais les compétences professionnelles indéniables que vous avez pu mettre au
service de notre établissement et je vous en remercie ».
Mais, hier soir, soit le 9 avril 2021, j’ai
découvert avec étonnement, et c’est peu dire, le texte qui a été
publié par la direction du centre hospitalier (CH) de Cholet
sur le réseau social Twitter : compte de l’hôpital. Ce texte diffuse publiquement le
message suivant :
« La direction du Centre Hospitalier de Cholet précise que le Dr Umlil s’exprime, à titre personnel, dans le blog du CTIAP [centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques]. Ses opinions concernant la vaccination [contre la Covid-19] ne sauraient engager le Centre Hospitalier de Cholet. Depuis début janvier, le centre hospitalier a ouvert un centre de vaccination destiné aux professionnels de santé et aux services d’aide à domicile. A ce jour, près de 60% de ses personnels sont vaccinés ainsi que 90% des résidents de ses 2 EHPAD [établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes].
L’hôpital poursuit également
activement la vaccination des patients les plus fragiles. »
Votre texte est publié sur le compte
Twitter de l’hôpital en réponse à une personne anonyme qui se présente
sous le surnom de « bolus200CH » et qui, le 2 avril 2021, vous posait la question suivante :
« Bonjour @ch_cholet @GHT_49.
Est-il normal que @ctiap_cholet soit un repère d’antivax ? »
Cette personne poursuit : « Oui, c’est assez
incompréhensible qu’un CH abrite de tels propos. Le médecin [en fait
pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier et juriste (Droit de la santé)]
à la tête de ce centre est apparemment antivax et même Henrion Caude y
va chercher des infos !!! ».
Ce simple commentaire vous a donc conduit à
publier, immédiatement, ledit texte litigieux sur le compte Twitter de l’hôpital
public de Cholet. Sans même m’en informer personnellement alors que vous
me citez nominativement. Et tout en ignorant les nombreux autres messages
favorables reçus, par différents moyens dont les réseaux sociaux (Twitter, Facebook notamment), qui témoignent, comme d’habitude, d’une
satisfaction quasi-unanime envers les publications du CTIAP.
La violence verbale sous anonymat signe,
presque mécaniquement, l’absence d’arguments et de courage de son auteur. Il est toujours surprenant de voir certains injurier, publiquement, les auteurs d’un
raisonnement différent. L’anonymat valorise l’abus de liberté au détriment de
la responsabilité.
Vous n’avez pas jugé utile de contredire
ces graves accusations infondées et publiquement diffusées.
Par la présente lettre ouverte, j’ai donc l’honneur
de vous rappeler les faits, non exhaustifs, suivants que vous semblez vouloir,
brusquement, dissimuler auprès du public. Des faits que vous connaissez
parfaitement.
En 2017, suite à la réclamation d’une
famille concernant le décès d’un patient présumé lié à un médicament (réclamation
qui avait d’ailleurs été envoyée également à la presse ; et qui a
enregistré, ce qui est rare, une action de l’agence régionale de santé (ARS)), vous
étiez bien content de trouver une analyse de ce dossier sur ce même site du
CTIAP ; article que vous avez imprimé et joint à votre courrier,
en date du 10 mai 2017, qui a été adressé à l’agence nationale de sécurité du
médicament (ANSM). Au directeur général de l’ANSM, vous écriviez :
« J’attire votre
attention sur l’article ci-joint du Docteur UMLIL, responsable de la pharmacovigilance
au Centre Hospitalier de Cholet (…) ».
Le CTIAP est un service du centre
hospitalier de Cholet dont la mission est affichée sur ce même site
depuis la création de ce centre. Ce dernier étant une réponse concrète au
rapport n°RM2007-136P établi par l’Inspection Générale des Affaires Sociales
(IGAS) en septembre 2007 ; rapport intitulé « L’information des
médecins généralistes sur le médicament » qui montre que cette information émane de
plusieurs sources dont l’indépendance n’est pas toujours garantie.
Le communiqué de presse, en date du 10 juillet 2015 que nous avions
co-signé, en atteste.
Le 21 août 2015, Hospimédia publie un article sous le titre : « Le CH de Cholet crée
un centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques ».
Le projet de ce centre était prêt depuis le
10 décembre 2007. Et malgré sa validation par toutes les autorités ad hoc, il a rencontré de nombreux obstacles en
pratique. Ce n’est donc que ce 10 juillet 2015 que j’ai pu, enfin, commencer à mettre en œuvre
de façon effective les actions prévues dans le cadre de ce centre innovant.
Rapidement, le CTIAP a acquis une notoriété
locale. Puis une portée nationale et internationale comme le relate les nombreux
articles de presse, notamment.
Auriez-vous déjà oublié les réunions d’information
indépendante destinées au public ; dont la première date du 13
octobre 2017 et qui concernait l’« affaire LÉVOTHYROX° » comme le montre votre propre communiqué de presse ? Une rencontre qui a enregistré la satisfaction du public
notamment ; et cela est révélé par plusieurs journaux tels que : le Courrier de l’Ouest ; Ouest-France qui ont relevé que « la réunion a fait du bien aux patients ». Ou encore le journal Le Point qui a qualifié le CTIAP de « structure originale qui pourrait servir d’exemple » ; Ou encore Le Quotidien du Pharmacien qui a vu dans mon intervention « la pédagogie d’un pharmacien » ; etc.
Cette même « pédagogie » que vous avez, vous-mêmes, constatée dans
une attestation, en date du 9 novembre 2017, destinée au Ministère
public d’Angers. Document dans lequel, vous soutenez :
« Monsieur le Docteur
UMLIL a été recruté en tant que pharmacien au Centre Hospitalier de Cholet le 1er
septembre 2002.
Depuis cette date, Monsieur
le Docteur UMLIL assure la responsabilité de la pharmacovigilance
au Centre Hospitalier de Cholet, en lien étroit avec le centre régional de
pharmacovigilance d’Angers. Il a mis également en place la coordination des
vigilances sanitaires sur l’établissement en 2008 et créé le centre
territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques en juillet
2015, à destination des professionnels de santé et des usagers.
A ce titre, Monsieur le
Docteur UMLIL a acquis une expertise technique incontestable, renforcée par
des capacités pédagogiques certaines. »
Récemment, le 15 décembre 2020, concernant
la 7ème réunion d’information indépendante destinée au
public qui portait justement sur le sujet du moment (vaccins contre
la Covid-19), le Courrier de l’Ouest vous posait la question suivante :
« Bonjour,
Nous avons pris connaissance
de l’organisation d’une soirée d’information du CTIAP jeudi prochain autour des
questions liées à la vaccination contre le Covid-19. Sujet qui intéresse
évidemment nos lecteurs.
Dans le doute, faute de
communication officielle de l’hôpital, peut-on savoir si la direction de l’établissement
cautionne sa tenue ?
(…) »
À cette question du journal, vous avez répondu ceci :
« Monsieur [un
journaliste du Courrier de l’Ouest],
La vaccination est un enjeu
majeur pour limiter, voire supprimer l’impact de la COVID.
Le Centre Hospitalier de
CHOLET souhaite la réussite des opérations de vaccination qui seront menées dès
que les autorisations sanitaires indépendantes en France et en Europe auront
validé ces vaccins.
La réussite de ces opérations suppose l’adhésion
et la confiance de la population, qui, passe par une information claire
et transparente sur le sujet.
C’est pourquoi l’initiative du CTIAP est
la bienvenue.
(…) »
Cette réponse, adressée au Courrier de l’Ouest, est en contradiction avec
celle que vous m’aviez envoyée quelques jours auparavant. En effet, dès le 30
novembre 2020, je vous sollicitais en ces termes :
« Bonjour,
Comme convenu, et pour
information, ci-dessous l’annonce, concernant la « septième réunion - à distance
- d’information indépendante destinée au public : « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir » », qui a
été publiée sur le site du CTIAP »
Merci de faire relayer
cette information auprès du public (comme cela a été fait pour les
précédentes rencontres du CTIAP.
En vous remerciant,
Bien cordialement »
À cette demande habituelle, vous m’avez opposé, cette fois, un refus de façon expresse :
« (…) Je ne pourrai
donc pas répondre à vos sollicitations et vous demanderai de bien vouloir ne
pas solliciter sans arrêt les personnels de la DRUSAG [entendons le service
chargé de la communication].
(…) »
Cette réponse, en interne, est donc bien en totale contradiction avec celle que vous avez adressée au journaliste du Courrier de l’Ouest qui s'interrogeait sur le silence inhabituel du centre hospitalier en pareilles circonstances.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le
dire, tout semble avoir été mis en œuvre pour mettre des freins à la tenue de cette
réunion poursuivant, pourtant, un seul but : l’intérêt général. Un juriste
pourrait qualifier ces manœuvres de « sabotage » d’une mission d’information relevant du
service public.
Mais, cette réunion a, malgré tout, fini par avoir lieu. Et, ce n’est pas grâce à votre soutien ou à celui du service de communication.
La veille de la rencontre, la Télévision Locale du
Choletais (TLC) me propose de
diffuser, directement, cette conférence via ses différents canaux (cliquer sur TLC ci-dessus pour accéder au lien vers l'intégralité de cette réunion).
En réalité, je ne suis pas surpris de ce
type de méthodes que j’éviterais de qualifier dans la présente lettre.
Le 26 août 2020, je vous ai déjà adressé
quelques précisions suite à la diffusion, par la direction du centre hospitalier
de Cholet sur ce même compte Twitter de l’hôpital, de l’un des articles du
CTIAP. Un article qui avait suscité l'intérêt de plusieurs collègues notamment médecins et votre intérêt ; comme tant d’autres. Des
précisions qui ont fait suite au commentaire d’un usager qui s’interrogeait sur
la façon avec laquelle la direction de l’hôpital tente d’échapper à sa responsabilité.
Suite à mes deux lettres ouvertes adressées
le 5 mars 2021 et le 8 mars 2021 respectivement au Ministre des solidarités et de la santé et aux 7 Ordres professionnels de santé ;
et suite aux nombreuses réactions approuvant le contenu de ces lettres, le même
Courrier de l’Ouest a souhaité m’interroger. Cet entretien est
publié le 14 mars 2021 sous le titre : « Covid-19 : un pharmacologue choletais s’oppose à toute obligation en l’état ». Dans sa version « papier » parue le 15 mars 2021, cet article du Courrier de l’Ouest relève notamment ceci :
« Sollicitée pour
réagir aux propos du Dr Amine UMLIL, et faire témoigner un soignant
acceptant de se faire vacciner, la direction de l’hôpital n’a pas souhaité
donner suite à nos demandes ».
Et pour cause, connaissez-vous une personne,
notamment au centre hospitalier de Cholet, qui soit capable de contredire mes
analyses fondées sur les preuves, et vérifiables sur pièces ?
Mais, une nouvelle surprise a surgi d’ailleurs
: de Monsieur le docteur Jean-Michel DEBARRE, le dermatologue et homme politique que vous
connaissez bien puisqu’il a déjà exercé au centre hospitalier de Cholet.
Réaction spontanée de sa part ou plutôt provoquée par un tiers ? Il m’a
contredit par voie de presse (le même Courrier de l'Ouest). Je lui ai alors proposé un « débat public télévisé en direct » depuis le 18 mars
2021. Le Courrier
de l’Ouest a refusé de relayer ma
demande (mon droit de réponse). À ce jour, j’attends toujours des nouvelles de
mon contradicteur.
Contrairement à vos affirmations, je ne m’exprime donc pas à titre « personnel » mais bien en ma qualité de notamment « pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier responsable du
CTIAP, de l’unité de pharmacovigilance et de la coordination des vigilances
sanitaires » au centre hospitalier de Cholet dont la direction vous est confiée. Comme cela figure
dans notamment votre propre attestation destinée au Parquet d’Angers ; en vue de me
recommander comme « expert près les Tribunaux »…
Ce que vous qualifiez de « ses opinions » sont, en réalité, mes analyses conformes
aux données acquises de la science.
Contrairement à vous et aux autres qui vous
entourent au sein du premier cercle du pouvoir local notamment, je refuse de « jouer »
au supplétif d’une politique de santé qui diffuse des messages, pour le moins,
inexacts et contradictoires susceptibles de vicier le consentement des
personnes humaines ; un consentement placé au rang des libertés
fondamentales et qui est censé être libre et éclairé.
La direction médico-administrative de l’hôpital
n’a pas hésité à diffuser des documents dont le contenu est en décalage avec les
autorisations de mise sur le marché (AMM), elles-mêmes, qui ont été attribuées auxdits vaccins contre la Covid-19. Mais, je dois avouer que
les autorités nationales et européennes, notamment, vous ont donné l’exemple. En particulier, l’agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la haute autorité de santé (HAS) ont formulé, publiquement, des recommandations qui incitent au « mésusage » de ces vaccins. Ce
mésusage est défini ainsi par le Code de la santé publique : « une utilisation
intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à
l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux
recommandations de bonnes pratiques » (article R.5121-152 du Code de la santé
publique).
L’actuelle agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’est d’ailleurs que la descendante de l’ancienne AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui était obligée de « changer de nom » pour assurer sa survie. Un réarrangement cosmétique de l’organisation comme l’on tente de le faire aujourd’hui avec l’un des vaccins contre la Covid-19. Cette agence vient d’ailleurs d’être fraîchement condamnée au pénal dans l’« affaire MÉDIATOR° » pour des graves manquements à son rôle de police sanitaire (gendarme du médicament). Mais, seule la personne morale aurait été condamnée. La personne morale, à laquelle il est impossible de serrer la main, qui sert de bouclier protecteur à une délinquance en col blanc. Se référer encore à cet autre article du CTIAP.
Concernant la haute autorité de santé
(HAS), nous savons depuis un certain temps que « son qualificatif de "haute autorité"
n’est toujours pas justifié ». Et que plusieurs de ses guides ont « des défauts majeurs ou susceptibles de nuire à la qualité des soins ».
Les obstacles ayant tenté d'empêcher le CTIAP d'accomplir sa mission qui consiste à informer valablement le public sur les réels rapports bénéfices/risques
des vaccins autorisés, notamment en France, rappellent les freins qui portent
toujours atteinte à l’exercice normal de l'activité de pharmacovigilance. Comme cela est lisible dans l’article intitulé « DROIT DE RÉPONSE à OUEST-FRANCE. « Putsch administratif » sur les vigilances sanitaires. Suite « Obstacles à la pharmacovigilance » : notre alerte relayée par l’ANSM ».
L’ANSM, la HAS, l'ARS, ainsi que le Ministère des
solidarités et de la santé, sont donc parfaitement informés de ces obstacles. Et, ils ne sont pas les seuls à être au courant.
Mais, de tels obstacles ne font que
renforcer la conviction de continuer à servir l’intérêt des patients. Nos
lecteurs sont d’ailleurs invités à découvrir l’intégralité de mon entretien,
du 6 avril 2021, avec France Soir.
Les commentaires enregistrés là encore, et sur ce média, sont d’une toute autre nature. Nos fidèles lecteurs peuvent aussi
écouter mon intervention dans l’émission de Monsieur André BERCOFF sur SUD RADIO à propos du projet de vaccination « obligatoire » des soignants.
En votre qualité de directeur, vous n’avez aucune compétence, et donc aucune légitimité, à vous exprimer publiquement dans le domaine du médicament (dont les vaccins). Et pourtant, la presse vous
sollicite souvent dans le cadre de ces vaccins contre la Covid-19. La seule
véritable compétence et indépendance, dans ce domaine, est assurée par le CTIAP
que vous semblez vouloir dénigrer, discréditer, brutalement et publiquement.
À l’inverse, mon double parcours
hospitalo-universitaire pharmaceutique ; et dans les facultés de droit ainsi qu’à
l’école des hautes études en santé publique (EHESP) ; m’octroie une compétence dans
votre propre domaine de direction d’hôpital.
D’ailleurs, mes alertes, qui datent d’au
moins 2006, sur la dégradation des conditions de travail au sein de l’hôpital
public se sont vérifiées aujourd'hui. Comme vous le savez encore, deux réflexions
publiées, en 2020 sur ce même site du CTIAP, ont été intégralement reprises
dans des tribunes du journal Le Point. C’est ainsi que nos
lecteurs ont pu découvrir les publications suivantes et notamment :
« L’hôpital public
est-il soluble dans le marketing ? » ;
« Hôpital public. Lits
de réanimation insuffisamment occupés : le directeur enjoint au chef de
service de s’expliquer sur la perte « financière » engendrée » ;
« L’équation hospitalière :
de R. BOULIN à M. TOURAINE » ;
« TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel » ;
« TRIBUNE. 23
propositions nouvelles et indépendantes pour l’hôpital public de demain ».
L’ensemble de ces réflexions sur l'hôpital public est disponible
dans l’article publié, sur ce même site du CTIAP, sous le titre « Comprendre le délabrement de l’hôpital public français en 6 lectures ».
Je pourrais continuer encore à vous rafraîchir
la mémoire. Mais, ces quelques motifs, non exhaustifs, semblent suffisants. Ils
vous démontrent, sur pièces, la gravité de vos affirmations publiquement
tenues ; et qui me ciblent de façon nominative.
Face à ces agressions, au lieu de m’accorder
la protection fonctionnelle, que je tiens légalement de mon statut de praticien
hospitalier, vous avez manifestement fait un autre choix : me jeter
dans la boue et m'abandonner au lynchage public. Comme vous pouvez le constater via les Tweets dont vous êtes destinataires depuis
notamment votre texte litigieux. Ce dernier semble avoir encouragé davantage mes détracteurs ; et ces derniers pensent qu’ils sont hors-atteinte des services de police.
Ledit « bolus200CH » semble d’ailleurs jubiler eu égard à votre
position exprimée : « En tout cas le @ch_cholet se désolidarise de la source de
@CaudeHenrion, le @ctiap_cholet de @amine_umlil antivax ».
Les méthodes de management basées sur notamment
la ruse, le mensonge, la manipulation, la propagande, la mauvaise foi, etc. relèvent d’une période révolue. Elles n’ont pas
leur place dans un établissement de santé, dans un hôpital public notamment.
Vos méthodes ne peuvent que porter
atteinte à notamment l’image du CTIAP qui est, pourtant, l’un des services de l’hôpital
les plus vertueux et les plus efficients. Elles ne peuvent que nuire également à mon honneur et à ma
réputation. De façon totalement injustifiée. Infondée. Mais, j’ai l’habitude ;
comme vous le savez encore une fois.
Vous auriez dû relayer les articles du
CTIAP pour accomplir vos diligences normales en matière d’alerte sanitaire :
auprès du public, des professionnels de santé, des décideurs, etc. Et notamment
celui en date du 2 avril 2021 publié sous le titre :
« Inédit. Exclusif. Vaccins contre la
Covid-19 : des incertitudes même sur la qualité intrinsèque des produits,
sur leurs procédés de fabrication, sur les lots commercialisés… selon les
documents officiels publiés par l’Agence européenne du médicament (EMA) ».
Votre rôle consiste à faciliter la tâche des experts
du domaine concerné. Et non l’inverse.
Toutefois, vous semblez avoir oublié un
point. À cette personne anonyme pour laquelle vous avez préféré sacrifier un praticien
hospitalier sur la place publique, vous avez oublié de répondre à l’autre question qu’elle
avait soulevée :
« Le @ch_cholet sont
aussi des criminels ? »
Vous auriez dû informer votre cher(e)
interlocuteur(trice) privilégié(e) en lui transmettant au moins quelques indices
qui pourraient l’aider à satisfaire davantage sa curiosité ; et à nourrir
encore plus son raisonnement qui semble profondément perturbé tant sur le plan
intellectuel que sur le volet émotionnel. Et ce ne sont pas les faits qui
manquent.
Par exemple, il aurait été utile de
mentionner l’article du Courrier de l’Ouest, en date du 19 décembre 2020, intitulé « L’hôpital a-t-il voulu faire taire sa médecin ? » ; ce médecin est la Présidente de
la commission médicale d’établissement (CME) de l’hôpital de Cholet qui a
été, selon cet article, « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête »… avant d’être expédiée, le « 31 mars 2020 », vers « l’hôpital Saint-Jacques du CHU de Nantes » : un hôpital psychiatrique. Au
moment de ces faits, et en pleine crise liée à la Covid-19, il me semble que ce
médecin était également le chef de service de réanimation… Cette représentante de tous les praticiens de l'hôpital de Cholet « a porté plainte fin
août pour faux, usage de faux et séquestration ».
Vous auriez aussi pu l’orienter vers la
décision livrée lors du conseil municipal de janvier 2021. Cette séance a
été filmée et diffusée par la télévision locale du choletais (TLC) notamment. Lors de ce conseil, le Maire de Cholet et
Président du conseil de surveillance de l’hôpital de Cholet a décidé de se « retirer » de ce conseil de surveillance « pour des raisons à la
fois locales et nationales » en prétendant « n’avoir aucun pouvoir de décision ». En décrivant la situation, il a même employé
le terme de « criminalité » vis-à-vis des Français.
Comme vous le savez aussi, un résumé de ces deux « affaires » (ci-dessus mentionnées) est disponible via notamment un article publié sous le titre « Retrait du maire de Cholet du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet : lettre ouverte à Monsieur Gilles BOURDOULEIX, maire de Cholet ».
Le moment venu, les médias, qui sont
parfaitement informés de ce qui se passent notamment actuellement
dans le cadre de ces vaccins contre la Covid-19, et qui ont délibérément
censuré et stigmatisé les sources indépendantes d’information destinée au public,
pourraient voir leurs responsabilités engagées. Ils peuvent continuer à censurer
notamment le CTIAP du centre hospitalier de Cholet.
Un vrai journaliste est qualifié de « chien de garde de la
démocratie ». Leur silence, alors
qu’ils sont parfaitement informés, me semble pire que les comportements
déviants des auteurs d’agissements fautifs et répréhensibles.
Par conséquent, je vous demande
donc de bien vouloir diffuser l’intégralité de ce droit de réponse sur
le même compte Twitter du centre hospitalier de Cholet d’une part ; et de présenter
publiquement vos excuses tout en retirant ledit texte litigieux.
En espérant une réponse, favorable et rapide, à cette demande préalable,
En me réservant le droit de parfaire la
présente lettre ouverte, et d’engager, le cas échéant, toute action légale utile,
Je vous prie de bien vouloir recevoir,
Monsieur le directeur du centre hospitalier de Cholet, l’expression de mon
profond respect.
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien
hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)
Thank you Dr. Umlil.
RépondreSupprimerIl faut attaquer en justice maintenant plus le temps de tergiverser plainte pour obstruction mise en danger calomnie ...
RépondreSupprimerVous mettre en rapport avec Maitre Divisio, dont la réputation n'est plus à faire ( voir ses interventions notamment sur You Tube) : l'union fait la force
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