Le 4 mai 2017, nous
avons publié l’article intitulé : « Un décès sous Docétaxel : ce que l’ANSM ne dit pas encore ».
Le 10 mai 2017, la direction du centre hospitalier de
Cholet transmet cet article à Monsieur le directeur de l’ANSM (agence nationale
de sécurité du médicament) comme le montre le courrier suivant et sa pièce
jointe.
Courrier de la direction à l’ANSM :
Pièce jointe à ce courrier (article du 4
mai 2017) :
Un mois plus tard,
le 13 juin 2017, le journal Le Figaro vient publier un article sous le
titre : « Docétaxel : la France a mal géré le dossier ».
Dans cet article, on peut lire notamment ceci :
« Les cancérologues se sont affolés »
« Ils ont mis le bazar partout »
« D’un médicament, le docétaxel, qui avait un
rapport bénéfice-risque acceptable, on s’est peut-être mis dans un rapport
inversé avec un produit moins efficace »
« Qu’en
dira Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, par ailleurs cancérologue et
ancienne présidente de l’Institut national du cancer ? »
Ce revirement vient
confirmer notre position publiée dès le début de cette affaire.
Note :
Désormais, on
dirait que presque « tout le monde » voudrait ressembler à l’affaire
dite « affaire MEDIATOR® ». Une affaire qui n’a, d’ailleurs, livré
des informations que de façon sélective. On continue d’ignorer les causes
profondes des dysfonctionnements du circuit du médicament, pris dans sa
globalité. Ces distorsions génèrent près de 20.000 décès annuels.
Le climat actuel ne
peut que nuire à la pharmacovigilance
voire à la santé publique.
Les autorités ad
hoc semblent perdues. Qu’elles maintiennent ou qu’elles retirent un
médicament du marché, elles sont toujours critiquées ; ainsi que le
laboratoire pharmaceutique.
À force de stigmatiser
la pharmacovigilance, ces autorités ont alors proposé des solutions sans nous concerter. Mais, ces
solutions pourraient aggraver davantage
la situation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire