Dans le cadre des vaccins contre la Covid-19, il
semblerait que plusieurs médecins seraient poursuivis par l’Ordre des médecins
qui leur reprocherait des propos qu’ils auraient tenus sur ces produits.
Le CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet n’a pas
connaissance du contenu de ces dossiers ; et se réserve donc de formuler
tout commentaire à ce sujet.
Mais, une telle situation nous invite à nous souvenir
d’une décision qui avait été rendue, en 2018, par cet Ordre professionnel.
Cette décision concernait un médecin pédiatre.
Ce pédiatre était poursuivi, par l’Ordre des
médecins, suite à une plainte de l’Association « Entraide aux Malades de la Myofascite à Macrophages » (E3M). Cette association formulait deux griefs à l’encontre
de ce médecin : d’avoir « tenu
des propos mensongers sur les vaccins » d’une part ; et d’avoir « omis de déclarer oralement son lien d’intérêt
avec l’industrie pharmaceutique »
d’autre part.
Pour sanctionner ce pédiatre, et dans les circonstances de l'espèce (ce cas), le juge ordinal semble s'être fondé uniquement sur le second argument soulevé par cette association : « omis de déclarer oralement son lien d’intérêt
avec l’industrie pharmaceutique ».
Concernant le premier argument soulevé, c’est-à-dire
les prétendus « propos
mensongers sur les vaccins », la
chambre de discipline de première instance considère « qu’à supposer même qu’ils seraient
mensongers, ainsi qu’il est prétendu, les propos en cause ne sauraient
être regardés comme constitutifs d’un manquement déontologiques
susceptibles d’être sanctionné disciplinairement ».
Nous ignorons si ce médecin a interjeté appel de
cette décision.
Pour plus d’informations, il y a lieu de se référer
à l’article publié, le 7 décembre 2018, par le CTIAP sous le titre « Vaccins. La sanction d’un pédiatre, n’ayant
pas déclaré ses « liens d’intérêts », par l’Ordre des médecins :
une première ».
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