En
2012, en France, l’incidence des cancers
invasifs du col de l’utérus est
estimée à environ 9,2 pour 100 000 femmes. La mortalité liée au cancer du col de l’utérus est évaluée à 3,4 pour
100 000 femmes (1 102 décès).
Pour
prévenir ce cancer du col de l’utérus,
un vaccin a été commercialisé en
France fin novembre 2006 : Vaccin GARDASIL®
(vaccin papillomavirus humain [types 6, 11, 16, 18] (recombinant, adsorbé)).
Selon le Résumé des caractéristiques du produit (RCP), version VIDAL®2018, ce
vaccin est « indiqué à partir de 9
ans pour la prévention des :
- lésions génitales précancéreuses
(du col de l’utérus, de la vulve et du vagin), lésions anales précancéreuses,
du cancer du col de l’utérus et du cancer anal dues à certains types oncogènes
de Papillomavirus Humains
(HPV) ;
- verrues génitales (condylomes
acuminés) dues à des types HPV spécifiques.
(…). »
GARDASIL® : un vaccin objet de
controverses et de confusion auprès du public
Depuis
sa mise sur le marché, ce vaccin est l’objet de controverses. Ces désaccords se manifestent, à nouveau et ouvertement, depuis quelques semaines.
C’est ainsi que plusieurs articles de presse,
contradictoires, ont été publiés.
Une telle confusion ne peut que
semer le trouble dans l’esprit du
public. Voici quelques titres et phrases relevés dans ces récents articles de presse
(accessibles sur Internet notamment) :
« Vaccin
contre le cancer du col de l’utérus : les gynécologues en guerre contre
les fake news » ;
« Non, le vaccin n’augmente pas le
risque de cancer » ; « Non,
il ne donne pas la sclérose en plaques » ; « Oui, il protège contre d’autres cancers » (Le
Parisien, le 9 janvier 2019)
« Où
est la vraie bombe à retardement » (Journal international de médecine (JIM), le 10 janvier 2019)
« Rien
ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus » (ParisMatch, le 11 janvier 2019)
« Cancer :
des gynécos dénoncent des intox sur le Gardasil » (L’Express, le 11 janvier 2019)
« Rumeurs de
« fake news » sur Gardasil et cancer, au sujet de données officielles
des registres des cancers de pays étrangers ! » ; « L’augmentation du taux de
cancer du col chez les jeunes femmes vaccinées serait une fausse
information » (Agora Vox, Le média citoyen, le 15 janvier 2019)
« Les résultats les plus importants n’ont jamais été publiés » ; « En
France, la vaccination des garçons bientôt expérimentée » ; (ParisMatch, le 11 janvier 2019)
Etc. (plusieurs autres articles
disponibles sur Internet notamment).
Tous les enfants (filles
et garçons) et leurs parents, notamment, sont concernés
Ce
contexte justifie le thème proposé
lors de cette quatrième réunion d’information indépendante destinée au public :
« Le vaccin GARDASIL® permet-il de
prévenir les cancers du col de l’utérus ? Quel est le rapport
bénéfice/risque du GARDASIL® ? »
Cette
question concerne notamment tous les
enfants (filles et garçons) ainsi que leurs parents, voire leurs grands-parents
ou toute autre personne, qui seront amenés à prendre
une décision relative à ce vaccin.
À
cette occasion, j’envisage d’être accompagné par d’autres professionnels de
santé : un Gynécologue et un
Cancérologue notamment.
Cette
réunion sera aussi l’occasion d’aborder notamment la question du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Cette
rencontre est ouverte à toutes et à tous
quel que soit votre lieu de résidence.
Dans
un souci d’organisation, il est vivement conseillé
aux personnes intéressées de s’inscrire en adressant notamment un e-mail à
l’adresse suivante : ctiap@ch-cholet.fr
La date et l’heure
de cette rencontre vous seront communiquées ultérieurement.
D’ailleurs,
pourriez-vous proposer l’horaire qui
pourrait vous convenir ? L’heure souhaitée, par le plus grand nombre d’entre
vous, sera retenue.
Les
trois premières réunions organisées,
par le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis
pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet, ont porté sur les sujets suivants :
- L’« affaire LÉVOTHYROX® »
(octobre 2017) ;
- « Effets indésirables des médicaments : les apports et les limites de la pharmacovigilance »
(novembre 2018)
Comme
cela a été constaté par notamment la presse, à chacune de ces réunions, les
patients et le public ont exprimé leur intérêt et leur satisfaction. Les
explications proposées sont livrées dans un langage accessible à tous. Les présentations sont suivies par un échange avec le public. Ces
présentations commencent par la déclaration,
obligatoire (légale), des éventuels liens
et/ou conflits d’intérêts des intervenants.
Enfin, rappelons
que dès sa création, le CTIAP a déclaré, sur ce même site, l’absence de tout
lien ou conflit d’intérêts.
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