Il
est, pour le moins surprenant, de découvrir dans la presse l’ampleur donnée actuellement
à l’alerte concernant les médicaments aromatisés qui aurait été émise par une
députée.
Cette
alerte ferait comme si le pharmacien d’officine n’existait pas. Ce dernier
délivrerait le médicament aromatisé en ne se fondant que sur le seul désir du
patient. Cette alerte réduirait le pharmacien d’officine à un épicier.
Un
arôme peut contribuer à améliorer l’acceptabilité d’un médicament. Il suffit de
consulter la liste des excipients composant de nombreux médicaments. Ce n’est
point une nouveauté.
Le
risque ne se situe pas au niveau de l’arôme mais dans le mésusage du
médicament, du bien-fondé de sa commercialisation et du conseil accompagnant sa
dispensation par le pharmacien.
En
matière de risque médicamenteux, la priorité me semble se situer ailleurs.
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