Pour traiter, voire
prévenir, la nouvelle maladie (COVID-19) liée au nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2), l’institut hospitalo-universitaire
(IHU) méditerranée infection, basé à Marseille et dirigé par le Professeur Didier
RAOULT, propose un protocole à base
d’Hydroxychloroquine (PLAQUENIL® ou
autre) et Azithromycine (ZITHROMAX®
ou autre).
Ce nouveau et invisible microbe (SARS-CoV-2) révèle au moins deux vérités : une inégalité dans la prise en charge
des patients ; et le "dogme" selon lequel une « absence »
de preuve serait préférable à un « commencement » de preuve.
Certains s’opposent
à ce protocole en affirmant que l’équipe marseillaise ne verse pas une preuve
parfaite.
Tout en
reconnaissant un « commencement »
de preuve.
Et brusquement, ces
opposants semblent se souvenir de la liste des effets indésirables, et des interactions,
qui sont susceptibles d’être générés par ces deux anciens médicaments, peu coûteux
par ailleurs. Deux médicaments qui sont utilisés dans d’autres situations.
Mais, pour l’instant,
et dans l’immédiat, ces opposants n’ont
aucune autre solution à proposer ; excepté d’attendre les éventuels résultats de plusieurs essais
cliniques qui seraient en cours.
Mais à ce jour, en France,
combien de médicaments sont mis sur
le marché malgré leur insuffisante
évaluation du rapport bénéfice/risque ? Combien de médicaments
bénéficient toujours d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) alors qu’ils
sont plus dangereux qu’utiles ?
Pourquoi ce
protocole marseillais ne pourrait-il pas bénéficier, par exemple, des
procédures, contrôlées, relatives aux autorisations
temporaires d’utilisation (ATU) de cohorte, voire nominative ?
Pourquoi tous les patients concernés ne
pourraient-ils pas bénéficier de ce protocole marseillais dans le cadre, contrôlé,
d’un essai clinique, par exemple ?
Certains « élus » - par exemple - ont,
eux, fait le choix d’être traités par le protocole marseillais.
Pis encore, chaque établissement de santé voire chaque
région, notamment, semble mettre en place "son" propre "protocole" pour tenter de maîtriser ce nouvel
agent pathogène. Et sans preuves
notamment scientifiques vérifiables.
Certains ne
préconiseraient d’administrer l’Hydroxychloroquine
(PLAQUENIL® ou autre) que lorsque le patient est dans un état grave ;
lorsqu’il serait en réanimation
notamment. Mais, dans ce cas, comment lui administrer ce médicament qui se
présente sous forme de comprimés ? Etc. ?
Rappelons que
chaque médecin est libre de sa prescription. Que cette prescription est basée,
avant tout, sur « les données acquises de la science » (article R.4127-8 du code de la santé
publique ; à lire dans son
intégralité). Et non pas en se fondant, uniquement sur lesdites (AMM). Cette base est confirmée par un autre article du même code : l’article R.4127-32.
Les actuelles divergences scientifiques nous
paraissent légitimes, et saines, eu égard notamment à la
nouveauté de l’agent pathogène en cause. Dans cette situation d’urgence,
elles opposent en particulier le raisonnement classique - reposant sur une
méthodologie statistique - et un autre raisonnement - fondé avant tout sur l’observation
clinique -.
D'ailleurs, et dans l'indifférence quasi-générale, ladite méthode classique
a été malmenée depuis un certain temps déjà. Comme le relate notre
article, publié le 10 novembre 2017, sous le titre : « Des médicaments commercialisés plus rapidement malgré une
évaluation insuffisante : un rapport de 2017 de l’agence européenne du
médicament (EMA) ».
Ce nouveau microbe met
en évidence une autre réalité et notamment une inégalité dans la prise en charge des patients entre les
pays ; et au sein d’un même pays : entre les territoires, notamment français.
En pareilles
circonstances, pour le moins exceptionnelles, un aspect important trouve donc
ici sa pleine dimension : l’information
« claire, loyale et appropriée »
du patient ; et l’obtention de son consentement
libre et éclairé ; conformément aux dispositions du code de la santé
publique, notamment.
Nous pensons que,
eu égard à la transparence voulue par les autorités ad hoc, chaque établissement
de santé devrait rendre public, auprès de la population, "son protocole".
Ce nouveau et
invisible microbe révèle donc au moins deux vérités : une inégalité dans
la prise en charge des patients ; et le "dogme" selon lequel une
« absence » de preuve serait préférable à un « commencement »
de preuve.
L’autre révélation
concerne « la triptyque du mensonge »
(cf. notre article du 21 mars 2020).
Enfin, pour
aider les personnes qui pourraient être anxieuses
en ce moment, nous conseillons la lecture d’au moins les deux articles suivants :
« DOSSIER. Nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2 ;
COVID-19) : quelques informations utiles » ; régulièrement mis à jour. (Cliquer ici)
« France. Nouveau Coronavirus :
Le Président de la République cible un facteur déterminant. » (Cliquer ici)
Autre lecture : L’avis d’un
médecin (Docteur Gérard Maudrux) publié, le 23 mars 2020, sur « LE QUOTIDIEN DU MEDECIN Blogs »
sous le titre : « Covid-19 :
un second scandale de la Chloroquine. » (Cliquer ici)
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