Manifestement, nos alertes antérieures n’ont pas suffi (lire nos 8 derniers articles relatifs au thème de l’obligation vaccinale).
Le 23 janvier 2018, Madame la Ministre des solidarités et de la
santé, Agnès BUZYN, est invitée sur BFMTV. Elle déclare : « Un
vaccin obligatoire (…) il n’y a pas d’effets secondaires ».
Cette affirmation semble inexacte.
Ses conséquences pourraient être
lourdes.
Devrait-on alors supprimer les rubriques « effets
indésirables » figurant dans les mentions légales, et des notices, de ces
vaccins ? Dans ce cas, il reviendrait à l’ANSM (agence nationale de
sécurité du médicament) d’engager, et sans délai, les démarches en ce sens.
Le médecin, et le pharmacien, ne devrait-il plus informer les patients
du rapport bénéfice/risque concernant tel ou tel vaccin ?
Quel serait l’intérêt de continuer de promouvoir la notification en
pharmacovigilance des effets indésirables présumés liés à ces vaccins ?
Même l’homéopathie présente des risques d'effets indésirables qui sont signalés
en pharmacovigilance.
Dire qu’un vaccin est dénué de tout effet indésirable serait la preuve
même de son inefficacité. En l’absence de tout risque d’effet indésirable, un produit
ne saurait prétendre à la qualité de médicament doté d'un réel bénéfice.
Rappelons que seulement 13% des députés auraient été présents lors du
vote de la loi ayant consacré l’extension de l’obligation vaccinale de 3 à 11
vaccins. Notre lettre adressée à la Présidence de l’Assemblée nationale est toujours
en attente de réponse.
Lorsqu’un "vaccin" n’est pas "au point", mon corps ne saurait devenir le siège d’un "pari
biologique"… Je pense notamment à celui contre la grippe que certains voudraient rendre obligatoire pour tous les professionnels de santé.
Cette déclaration de la Ministre, qui est aussi médecin, est grave et
inadmissible. Elle sème le trouble. Elle est contredite par les preuves,
indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Elle est tout simplement
incroyable. Elle est extraordinaire.
Madame Agnès BUZYN était la Présidente de la haute autorité de santé
(HAS). La revue indépendante Prescrire vient d’évaluer les guides élaborés par
cette haute autorité (article à lire).
La confiance semble rompue. Elle ne pourrait être rétablie par la contrainte lorsqu'il s'agit notamment du corps humain.
Nous assistons à ce qui pourrait être considéré comme une dérive, un
dévoiement, de la notion de « nécessité
médicale » ; une notion qui a succédé à celle de « nécessité thérapeutique ».
À lire aussi à propos des liens et des conflits d’intérêts
Deux articles de la revue Marianne :
Plusieurs articles de Médiacités :
Médiacités vient de publier une série d’articles faisant état des liens
et des conflits d’intérêts des médecins et des députés avec les laboratoires
pharmaceutiques :
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