mardi 14 décembre 2021

Vaccins contre la Covid-19 : nouvelle lettre ouverte en réponse à Monsieur Jean-Michel DEBARRE, dermatologue et homme politique choletais

 

Monsieur Jean-Michel DEBARRE,

Dermatologue et homme politique choletais,

 

 

 

 

 

 

 

Suite à mon entretien avec le Courrier de l'Ouest publié, le 14 mars 2021, par ce journal sous le titre « Covid-19. Vaccination : un pharmacologue choletais s’oppose à toute obligation en l’état », vous avez jugé utile de réagir ouvertement ; ce qui est votre droit.

 

Votre réaction est publiée, le 17 mars 2021, dans ce même journal sous le titre « Cholet. Covid-19. Les réserves vaccinales du Dr Amine Umlil jugées « déplacées » ».

 

Je vous ai alors proposé un « débat public télévisé en direct ». Or, à ce jour, je n’ai reçu aucune réponse de votre part.

 

Par contre, j’ai appris ce qui serait votre nouvelle et récente initiative suite à la publication, le 6 décembre 2021 et le 7 décembre 2021, de deux (en fait trois) articles par le Courrier de l’Ouest et Ouest-France respectivement. Dans leur version papier, les deux premiers articles du Courrier de l’Ouest s’intitulent « Vaccin, la surveillance en cause » et « Un sujet de tensions entre l’hôpital [en fait le directeur] et Amine Umlil » ; et le troisième article (d’Ouest-France) s’intitule « Bisbilles à l’hôpital [public de Cholet] autour d’une étude sur les vaccins ».

 

Votre prétendue initiative aurait appelé les médecins de l’AMOC (association médicale des omnipraticiens du Choletais) à signer ce qui serait votre « Communiqué de presse ».

 

En effet, un écrit en date du 10 décembre 2021 indique :

 

« amoc49 a écrit :

 

Chères Consoeurs, Chers confrères et chers amis,

 

Nous souhaitons comme évoqué lors de l’AG de l’AMOC d’hier soir, mettre en place une « lettre ouverte » à valider et signer à titre personnel pour une diffusion sur les médias, ceci à l’initiative de JM Debarre et un certain nombre d’entre nous étant déjà de cet avis.

Ci-joint le mail et en pièce jointe lettre ouverte, bonne lecture :

Suite aux 2 grands articles de presse parus l’édition de CHOLET LE COURRIER DE L’OUEST du 6 décembre 2021 et de OUEST-FRANCE du 7 DÉCEMBRE 2021, deux professionnels de santé, un médecin [Docteur Thierry SULMONT] et un pharmacien [Docteur Amine UMLIL], plutôt défavorables à la vaccination [en fait à l’obligation] contre la Covid-19, ont exprimé un certain doute sur la sincérité [en fait sur l’exhaustivité] des déclarations des effets secondaires [indésirables en réalité] dans les suites des diverses vaccinations anti covid-19 disponibles.

Ils ont jeté encore une fois un grand trouble sur la population choletaise quant à l’importance de la vaccination contre le Covid-19.

Un communiqué de presse ʺen réactionʺ DANS LE COURRIER DE L’OUEST ET OUEST-FRANCE serait le bien venu.

UNE BALANCE BÉNÉFICE-RISQUE TRÈS LARGEMENT POSITIVE POUR TOUS LES VACCINS ANTI-COVID-19 : FAITES-VOUS VACCINER ! v1 8-12-2021

Il serait chouette si tous les médecins du Choletais croyant à l’importance de la vaccination contre le Covid-19 signent ce communiqué

 

Amicalement à vous

 

Jean-Michel Debarre


Vous êtes libres d'adhérer à cette action ou pas, si vous souhaitez signer, faites le nous savoir en retour de mail


Cordialement


Dr Arnaud FRAPPIER »

 

 

Votre prétendue initiative ne me surprend pas. Elle appelle les rectifications, non exhaustives, suivantes.

 

Désormais, vous estimeriez nécessaire de solliciter des soutiens d’autres médecins ? Peut-être commenceriez-vous à apercevoir les éventuelles conséquences de vos précédentes affirmations publiques sur les vaccins contre la Covid-19 ?

 

Les faits sont têtus.

 

J’attends donc de voir votre « communiqué de presse » publié afin de découvrir les noms des éventuels signataires « croyant »

 

Vos certitudes semblent souffrir face au déroulement prévisible des événements qui commencent à être visibles de tous : par exemple, après 2 doses, une 3ème injection est désormais requise ; puis une 4ème ; etc. peut-être. Et des effets indésirables graves, dont des décès, sont signalés en pharmacovigilance (sans présumer de la certitude du lien de causalité).

 

Des personnes touchées par des effets indésirables et des familles de personnes décédées commencent à saisir la justice, et notamment la juridiction pénale. Ces personnes dénoncent justement la désinformation dont elles ont été la cible. Leur consentement libre et éclairé pourrait bien s'avérer vicié.

 

Et, il suffit de consulter les rapports publiés par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour avoir une idée de la crédibilité de vos affirmations telles que celle soutenant : « UNE BALANCE BÉNÉFICE-RISQUE TRÈS LARGEMENT POSITIVE POUR TOUS LES VACCINS ANTI-COVID-19 : FAITES-VOUS VACCINER ! »

 

« TOUS LES VACCINS ANTI-COVID-19 » ? Vraiment ?

 

Auriez-vous oublié, par exemple, que les essais cliniques de ces vaccins expérimentaux ne sont pas encore terminés ?

 

Une telle formulation me rappelle notamment celle de Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé : « Vaccination. COVID-19. Si vous avez des courbatures après le vaccin, pas d’inquiétude… c’est que vous avez trop pédalé ! Prenez rdv dès maintenant (…). »

 

Vous semblez éprouver quelques difficultés face à notre initiative visant à lutter contre la sous-notification en pharmacovigilance des effets indésirables des médicaments ; des vaccins contre la Covid-19 en l’espèce.

 

Les articles de presse par vous-même évoqués pourraient, en effet, éclairer ladite population sur la dimension du risque d’effets indésirables et sur l’obligation de déclaration qui pèse sur vous en tant que médecin, notamment.

 

De même, vous semblez ignorer plusieurs dispositions de notre corpus juridique composé de textes nationaux (français), régionaux (européens) et internationaux.

 

Je vous propose notamment d’écouter ma présentation lors du Conseil scientifique indépendant (CSI) en date du 18 novembre 2021 intitulée :

 

« De l’information sur le rapport bénéfice/risque d’un médicament au respect de la dignité de la personne humaine »

 

En vous lisant, je me souviens aussi du contenu du rapport établi en 2007 par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sous le titre « L’information des médecins généralistes sur le médicament ». Il est à l’origine de la création du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet. Un lien vers ce rapport de l’IGAS est disponible via « CTIAP : pourquoi et comment ? ».

 

Vous semblez avoir oublié mon intervention, en direct, sur la radio RCF ANJOU en date du 7 décembre 2021 : « Vaccin anti-Covid : le pharmacologue Amine Umlil dénonce les contradictions des autorités sanitaires ».

 

Vous pouvez aussi dénoncer le contenu de ce nouvel article du CTIAP publié, le 12 décembre 2021, sous le titre : « ALERTE. Pharmacovigilance : un enfant devenu « presque aveugle » après l’administration d’un vaccin contre la Covid-19 »

 

Sinon, je vous propose, à nouveau, un débat télévisé, en direct. Et, je ne suis pas opposé à ce que vous soyez accompagné de tous les éventuels signataires « croyant »… de votre « Communiqué de presse ».

 

Enfin, n’oubliez pas de prendre connaissance du rapport qui vient d’être publié, le 13 décembre 2021, par la Chambre régionale des comptes sur la gestion du centre hospitalier de Cholet ; rapport relayé par le Courrier de l’Ouest le jour même (deux articles). Puisque vous semblez venir au soutien du directeur de cet hôpital public (Monsieur Pierre VOLLOT) qui, au lieu de s’occuper de la gestion de l’établissement, a voulu s’immiscer dans mon domaine de compétence ; alors même que ce domaine lui est pourtant inaccessible et que l’indépendance professionnelle du pharmacien est garantie par la loi (au sens large) dans le but de protéger le public contre des comportements déviants.

 

 

 

Restant à votre disposition,

 

Bien cordialement,

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Responsable du service « Pharmacovigilance/Coordination des vigilances sanitaires/CTIAP » ; Centre hospitalier de Cholet ; 1, rue Marengo ; 49325 CHOLET Cedex

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 

 





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