vendredi 25 février 2022

Sur Twitter : le compte du GHT49 (groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire), basé au CHU (centre hospitalier universitaire) d’Angers, a « bloqué » les comptes du CTIAP et de son pharmacien responsable

 

Par respect des autorités, et afin de partager des informations utiles avec ces entités, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a pris l’initiative d’adresser systématiquement, via le réseau social Twitter, une copie de ses publications à notamment la liste suivante (sur leurs comptes Twitter) :

 

Président de la République ; Premier Ministre ; Ministre des solidarités et de la santé ; Ministère des solidarités et de la santé ; Gouvernement ; Assemblée nationale ; Sénat ; Haute autorité de santé (HAS) ; Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ; Réseau français des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ; Collège national des médecins généralistes enseignants (CNGE) ; Ordre national des pharmaciens ; Ordre des médecins ; Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la Loire ; Le Président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet (et aussi Maire de Cholet ; Président de l’agglomération du choletais ; Député honoraire) ; La Présidente de la Région des Pays-de-la Loire ; le Groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (@GHT_49) ; le centre hospitalier de Cholet.

 

Il y a lieu de rappeler qu’un Groupement hospitalier de territoire (GHT) regroupe notamment les établissements publics de santé, et leurs praticiens, autour d’un « établissement support ». Ces GHT datent de 2016. En Maine-et-Loire (49), l’établissement support du GHT49 est basé au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers. Le centre hospitalier de Cholet, dans lequel j’exerce, appartient donc à ce GHT49. Souvent des réunions sont organisées par ce GHT49 pour lesquelles des directeurs et des praticiens (médecins, pharmaciens, etc.) des établissements membres sont invités. À ce jour, je n’ai jamais été associé à ces réunions malgré la nature de mes fonctions et responsabilités ; même pas à une réunion.

 

Le 20 février 2022, après environ 25 jours de suppression de son site (blog), le CTIAP a publié un article intitulé « Le rétablissement du site (Blog) du CTIAP : des remerciements et un compte-rendu ».

 

Et voulant adresser une copie de cet article à ladite liste habituelle ci-dessus mentionnée, je découvre que le compte Twitter du Groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (@GHT_49) a « bloqué » ceux du CTIAP (@ctiap_cholet) et de son pharmacien responsable (@amine_umlil). Ce compte (@GHT_49) me précise :

 

« Vous ne pouvez pas [plus] suivre @GHT_49 ni voir les Tweets de @GHT_49 ».

 

Ce blocage a été décidé à partir du 25 janvier 2022, date du dernier Tweet du CTIAP qui a pu associer ce @GHT_49.

 

N’ayant jamais eu la moindre réclamation de la part des administrateurs du @GHT_49, et face à mon étonnement, je contacte la direction du CHU d’Angers par téléphone. Le secrétariat de cette direction me propose d’envoyer un e-mail à la directrice générale du CHU d’Angers, Madame Cécile JAGLIN-GRIMONPREZ. Ce que je fais dès le 21 février 2022. Je lui adresse l’article du 20 février 2022 susmentionné (publié par le CTIAP) et lui exprime ma surprise face à ce blocage : « (…) Un tel blocage, sans même une discussion préalable avec l’administrateur de ce compte (@GHT_49) et sans connaître les motifs de cette décision, est pour le moins surprenant ».

 

Deux jours plus tard, soit le 23 février 2022, le « Directeur adjoint chargé du Groupement Hospitalier de Territoire de Maine-et-Loire (GHT49), des coopérations et des parcours Pôle Parcours – Performance », Monsieur Clément TRIBALLEAU, m’adresse la réponse suivante, sans le moindre appel téléphonique :

 

« Monsieur,

Ces derniers mois vous avez régulièrement mentionné le compte Twitter du GHT49 dans vos publications sur ce réseau [Twitter]. La forte récurrence de ces publications associées  aux réactions des personnes qui vous suivent dans les notifications de notre compte était de nature à perturber sa bonne gestion.

Par ailleurs sur le fond, nous ne souhaitons pas que les publications de notre GHT soient associées à vos publications, dans la mesure où ces dernières expriment régulièrement des opinions, ce qui n’est pas la vocation de notre compte Twitter.

Pour ces raisons, et dans un souci de conserver la maîtrise de notre ligne éditoriale, nous avons bloqué votre compte.

Espérant vous avoir apporté les éléments de réponse.

Cordialement,

Clément TRIBALLEAU

(…) »

 

Ce même 23 février 2022, par e-mail, je réponds à Monsieur Clément TRIBALLEAU :

 

« Monsieur,

Je vous remercie de votre message (…).

Vos éléments de réponse, ainsi que votre décision de censure, sont pour le moins surprenants.

Le fait de vous adresser une information reviendrait, selon vous, à associer les publications de notre GHT à cette information, et à perturber la maîtrise de votre ligne éditoriale ; alors que vous n’êtes pas l’auteur de cette information.

Par ailleurs, vous semblez considérer que je suis hors ce GHT.

Je ne peux plus lire vos Tweets, non plus.

Ce que vous qualifiez d’opinions, ce sont en réalité des données vérifiables concernant notamment le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 ; données extraites des documents publiés par les autorités ad hoc.

Si je comprends bien, vous bloquez les comptes du CTIAP (centre territorial d’informations indépendante et d’avis pharmaceutiques) - du centre hospitalier de Cholet - et celui de son pharmacien responsable parce que vous n’êtes pas d’accord avec les analyses proposées.

Vous prenez cette décision, contestée, de façon unilatérale et sans même une discussion préalable ; ni même une information préalable.

En réalité, votre décision semble exprimer un soutien envers l’un de mes détracteurs dont j’éviterais de rappeler la fonction et l’identité ; elle participe ainsi à mon exclusion, au dénigrement dont je suis la cible, et à ce qu’un magistrat pourrait qualifier de harcèlement moral notamment. D’ailleurs, une plainte pénale contre X a été déposée entre les mains du Procureur de la République (en cours).

En France, il existe encore notamment une liberté d’expression, qui n’est que le corollaire de la liberté de penser.

Parmi les destinataires des publications du CTIAP, vous êtes le seul à avoir réagi de cette manière.

Auriez-vous osé prendre une telle décision, avec cette façon de faire, avec un autre praticien hospitalier de notre GHT ?

Je vous remercie donc de me dire si votre décision est définitive eu égard aux quelques éléments, non exhaustifs, que je viens de vous soumettre ; ou si vous envisagez de reconsidérer votre position.

Dans l’attente,

Bien cordialement,

Docteur Amine UMLIL

(…) »

 

Depuis, j’attends toujours une éventuelle réponse. Le blocage n’est toujours pas levé. Le CTIAP n’a donc pu non plus adresser, à ce compte du @GHT_49, ses nouvelles et soi-disant ʺopinionsʺ proposées dans l’article publié, le 23 février 2022, sous le titre : « ALERTE. Vaccin contre la Covid-19 (COMIRNATY®) : les professionnels de santé et le public sont-ils informés du changement de la composition de ce vaccin et des différentes compositions désormais disponibles ? ».

 

Le directeur du centre hospitalier de Cholet, Monsieur Pierre VOLLOT qui siège dans ce GHT49, a déjà pu qualifier les données de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) d’ʺopinionsʺ comme cela est rappelé dans l'article du CTIAP en date du 15 janvier 2022… Il a déjà aussi fait en sorte que, par exemple, je ne puisse plus exercer mon activité d’intérêt général au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) d’Angers dès son arrivée à l’hôpital de Cholet en 2012… Autant dire qu’il sait profiter de sa position de directeur afin de faire le nécessaire pour nuire à mes relations avec notamment le CHU d’Angers ainsi qu’à mon honneur et ma réputation.

 

Il y a quelques semaines, la radio RCF Anjou aurait sollicité la direction du CHU d’Angers afin que celle-ci propose le nom de l’un de ses praticiens pour un débat en direct, et face à moi, sur l’obligation vaccinale contre la Covid-19. La radio aurait reçu un refus. J’étais donc invité, seul, face au journaliste. Pourtant, régulièrement, un praticien du CHU d’Angers s’exprime dans la presse ; et ses propos sont utilisés par la presse dans le but de contredire les affirmations de certains citoyen qui, eux, ne semblent pas détenir les compétences nécessaires dans ce domaine du médicament.

 

Cette nouvelle censure, injustifiée, n’est qu’un nouvel exemple qui met en évidence mes conditions de travail et l’hostilité permanente à laquelle je suis confronté pour avoir juste voulu être, et surtout rester, pharmacien. Et cet isolement dure depuis au moins 2005. Autant dire que je serais devenu Maître dans les traversées du désert ; tout en apprenant à dormir, seul, à la surface du sommeil.

 

De cette censure délibérée et infondée, de ce mépris affiché (envers un pharmacien des hôpitaux praticien hospitalier, juriste (droit de la santé), et ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers notamment), jaillit le fait que, à l’avenir, personne ne pourrait dire qu’il n’était pas informé des alertes du CTIAP.

 

À l’inverse, je n’ai jamais bloqué un compte ; malgré les agressions (et non pas informations) subies. Et n’envisage donc pas de bloquer ce compte @GHT_49, en retour.

 

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 

 





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