Le 29 janvier 2020,
nous avons publié un article intitulé « Rupture de stock des médicaments :
l’ouverture d’une étude (enquête) par le CTIAP (centre hospitalier de Cholet) » ; un article qui propose un questionnaire à remplir. Cette étude concernait le territoire choletais notamment.
Aujourd’hui, nous
portons à votre connaissance l’ouverture, cette fois, d’une enquête nationale. Cette étude est
lancée par le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV).
Cette étude nationale est nommée CIRUPT (Conséquences
Iatrogènes des RUPTures de stock).
Cette étude est
coordonnée par les CRPV d’Angers, de Dijon et de Limoges.
Cette étude
nationale observationnelle a pour but « d’analyser
les conséquences sur la santé des patients » des tensions d’approvisionnement
et des ruptures de stock des médicaments « survenues
du 1er janvier 2020 jusqu’au 31 décembre 2020 ».
Le RFCRPV précise
que « l’objectif est de mieux connaître
les conséquences des ruptures de stock des médicaments afin de les anticiper et
d’améliorer la prise en charge des patients ». Il insiste en précisant
qu’« il est important que toutes ces
conséquences (effets indésirables, interactions médicamenteuses, erreurs,
aggravation de la maladie…) soient signalées afin que nous puissions évaluer
au mieux le retentissement en vie réelle pour les patients ».
Par conséquent, le RFCRPV
nous invite également à « notifier
via nos créneaux de déclaration habituels, tout effet indésirable lié à une
rupture de stock ou une tension d’approvisionnement d’un médicament ».
Nous avons appris
que des cas d’effets indésirables ont déjà été déclarés ; dont une « situation extrême d’un décès »
qui serait « en lien avec la rupture
de stock » d’un médicament ; une rupture à l’origine d’un changement
de spécialité médicamenteuse (dispensation au patient d’une spécialité
initialement destinée au marché allemand) : malgré l’information qui
aurait été donnée au patient, une erreur d’administration aurait été constatée.
Les résultats de
cette étude nationale sont prévus courant 2021.
Les cas notifiés
seront aussi déclarés auprès de l’ANSM (agence nationale de sécurité du
médicament).
Sur le territoire Choletais,
nous nous tenons donc à votre disposition pour relayer vos déclarations auprès
du CRPV d’Angers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire