Le 26 décembre 2020, le CTIAP
(centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du
centre hospitalier de Cholet publie un article intitulé « Vaccin
contre la Covid-19 (Tozinaméran ; COMIRNATY°) : l’analyse du CTIAP
confirmée par celle de la revue indépendante Prescrire notamment ».
Le 3 juin 2021, le CTIAP
propose une nouvelle analyse des données dans un article publié sous le
titre « Techniques
de vente. « Bidouillages publicitaires » : quelques « astuces »,
bien connues, utilisées pour présenter les vaccins contre la Covid-19 comme
étant efficaces contre les formes « graves » de la Covid-19 ». Cette réflexion est relayée, le 4 juin 2021, par le journal FranceSoir.
Le 7 mai 2021, une nouvelle
preuve est venue confirmer encore davantage les analyses, documentées et vérifiables, proposées
par le CTIAP. Cette preuve émane des écritures du Conseil d’orientation
de la stratégie vaccinale (COSV) dont les avis sont publiés sur le site internet du
Ministère des solidarités et de la santé. Dans cette « Note du 7 mai 2021 » intitulée
« Efficacité
vaccinale et couverture vaccinale des personnes âgées », il est clairement affirmé
notamment ceci :
« Les
personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes
sévères de la Covid-19. La couverture vaccinale de ces personnes et la
protection conférée par la vaccination chez ces personnes sont donc des points
d’attention primordiaux dans la conduite de la campagne de vaccination
anti-Covid-19. » ;
« 1.
Clusters en EHPAD [établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes]
« La
couverture vaccinale en EHPAD est très élevée, c’est une réussite
importante de la campagne de vaccination. Néanmoins, depuis plusieurs
semaines, on observe des clusters Covid-19 dans des EHPAD où la population a
été vaccinée. Des clusters sont survenus dans une trentaine d’établissements
sur environ 7000 en France, créant un signal d’alerte sur la
protection conférée par la vaccination chez les personnes très âgées. » ;
« D’après une étude (…) s’appuyant sur 27 clusters recensés en mars et avril 2021, l’efficacité du vaccin Pfizer chez les résidents d’EHPAD serait de 35% pour la prévention de l’infection, 59% pour la prévention des formes graves, et 75% pour la prévention des décès (résultats non publiés en cours de soumission) ».
La conjugaison du verbe, au conditionnel,
signe la prudence inhérente à l’incertitude de cette efficacité. Ce
doute confirme les analyses mises à disposition par le CTIAP. Et, les taux (pourcentages)
d’efficacité affichés semblent s’éloigner de ceux annoncés à la
population, par voie de presse notamment.
Et que penser de cette affirmation : « 59% pour la prévention
des formes graves, et 75% pour la prévention des décès » ? Les « décès » font, pourtant, partie desdites formes « graves »…
Cet avis du COSV ajoute : « Ce signal d’alerte n’appelle
pas une intervention immédiate ». Pour, le moins, surprenant. Il poursuit : « mais pose la question d’administrer
une troisième dose de vaccin aux personnes âgées résidant en EHPAD, qui
sont « immuno-sénescentes (…) ». Puis, il constate : « En Europe, les autorités
de plusieurs pays se posent la question d’adapter la stratégie vaccinale en
fonction de ce signal, mais aucune décision n’a semble-t-il été prise
concernant une éventuelle troisième dose pour les personnes âgées ».
Ensuite, le COSV formule quelques recommandations
telles que : « Continuer de recueillir des informations sur les événements de
contamination et les clusters survenus en EHPAD (…) ».
Et alors que ce COSV admet que « la vaccination (…) n’empêche
pas l’infection et la survenue de clusters », et de façon paradoxale, il propose ensuite
de « continuer
à inciter les professionnels travaillant en EHPAD à se faire vacciner » ; en les culpabilisant : « il s’agit de faire appel à
la responsabilité de ces professionnels, puisque des cas de contamination par les
soignants ayant causé des décès parmi les résidents d’EHPAD ont été observés » ; en appelant à leur stigmatisation :
« On
pourrait favoriser la publication du taux de vaccination des professionnels
comme un critère de qualité de l’établissement, pour impliquer les responsables
des établissements autant que les professionnels y travaillant ». Avant de les menacer : « En cas d’échec de
stratégie incitatives supplémentaires à l’égard des professionnels travaillant
en EHPAD, la question de l’obligation vaccinale pour ces soignants
pourra être posée ».
Aux très distingués membres de ce COSV, il y
a lieu de rappeler notamment les deux autres analyses, suivantes, publiées par
le CTIAP :
Un article en date du 5 mars 2021 :
« Covid-19.
Projet de vaccination « obligatoire » des soignants : lettre ouverte
au Ministre des solidarités et de la santé » ;
Un article du 8 mars 2021 : « LETTRE OUVERTE.
Vaccination des « soignants » contre la Covid-19 : Réponse à l’injonction
diffusée par 7 Ordres professionnels de santé ».
Par ailleurs, le 14 mars 2021, le Courrier de l’Ouest publie un article intitulé : « Covid-19. Vaccination :
un pharmacologue choletais s’oppose à toute obligation en l’état ».
En tout cas, par ce nouveau « signal d’alerte », émis par un organe officiel, il est toujours
permis de s’interroger sur le rapport bénéfice/risque de ces vaccins contre
la Covid-19. À nouveau, les informations sont disponibles sur les sites
internet des autorités ad hoc, le CTIAP les rend visibles.
Les attaques, ciblant le CTIAP ainsi
que son pharmacien responsable, n’étaient donc pas justifiées ; comme le
démontre cette nouvelle preuve publiée sur le site internet du Ministère des solidarités et de la santé.
Bonjour Docteur.
RépondreSupprimerÉpoux d'une infirmière sur la métropole de Bordeaux, nous sommes stupéfait par l’énervement d'un ministre de la santé. Nous n'en sommes plus à il "faudrait" mais à il "faut".
L'immense partie de la population Française est respectueuse de ses institutions.
Passe-t-on les menottes aux policiers lorsque ils émettent des doutes sur l'efficacité de leurs métiers ?
Révoque-t-on des militaires lorsque ils communiquent sur leurs craintes et doutes sur l'avenir sécuritaire de notre pays ?
Peut on menacer,avec peut être avec un licenciement, des soignants lorsque ils émettent des DOUTES (non des certitudes mais des doutes) sur les conséquences d'un vaccin, sans aucun recul sur leur santé ?
Peut on penser, un instant, que ces spécialistes dans leur domaine sont de dangereux criminels qu'il faut contraindre avec des menaces ?
Sur la métropole de Bordeaux, au 1er juillet 2021, 980 offres d'emploi d'infirmières ne sont pas pourvues.
Chacun(e) se fera une idée sur les conséquences de "pénurie" de soignants pour l'avenir.
Une infirmière est formée sur un peu plus de 3 ans.
Quelles solutions trouvera notre Ministre de la santé (encore en poste dans 1 an ?) lorsque des soins ne seront plus effectués par manque de moyens humains.
Peut être obligera-t-il les médecins, en plus de leur métiers et au détriment de leurs patients, à effectuer ces soins.
Ce serait une aberration, non ? Non n'en sommes plus à une hérésie de plus...
Je pose beaucoup de questions dans cet écrit.
Les réponses d'un ministre qui, visiblement, a oublié son étier de neurologue ne convainquent plus.
Chacun est libre de se faire vacciner ou pas. C'est un choix.
Nous pouvons et devons pouvoir choisir.