Dans la continuité de ses précédentes
analyses concernant le vaccin contre la Covid-19 des laboratoires
Pfizer/BioNTech (Tozinaméran ;
COMIRNATY°), le CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet vous
propose les éléments utiles (dont des alertes) et les sources
documentaires suivants (non exhaustifs) :
I- Rapport bénéfice/risque :
cf. l’article du CTIAP du 26 décembre 2020
Cet article permet d’accéder à notamment
la conférence du CTIAP du 17 décembre 2020, à l’article de la revue
indépendante Prescrire du 23 décembre 2020, au communiqué de presse de
la haute autorité de santé (HAS) du 24 décembre 2020, à la réponse du comité
consultatif national d’éthique (CCNE) à la saisine du ministre des
solidarités et de la santé (réponse datée du 18 décembre 2020 ; publiée le
21 décembre 2020).
II- Guide de la vaccination pour
les médecins, infirmiers et pharmaciens
Ce guide est publié le 31
décembre 2020 sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Ce document commence par rappeler que « la vaccination est
un acte médical »
et qu’elle « repose
sur deux piliers : le respect des dispositions générales du code de la
santé publique concernant l’information des usagers et l’expression de
leur consentement ; l’estimation au cas par cas des
bénéfices et des risques pour le patient ».
Remarque : en l’espèce, il ne s’agit pas,
nécessairement et systématiquement, de « patient » puisque le vaccin s’adresse à des personnes qui
sont a priori en bonne santé.
Ce même document considère qu’« il est
indispensable d’assurer la traçabilité du consentement. (…) ».
Puis, ce guide propose « 12 fiches techniques
sur la vaccination, à destination des médecins, infirmiers et pharmaciens,
ainsi que deux focus sur les missions et responsabilités des acteurs intervenant
dans les flux logistiques ».
Ces fiches sont regroupées dans un « PORTFOLIO » de 61 pages.
Des responsabilités
Dans la « Fiche 9 : MISE AU POINT RESPONSABILITÉ » dudit « PORTFOLIO », il
précisé notamment ceci :
« La réparation intégrale des accidents médicaux imputables à des activités de soins réalisés à l’occasion de la campagne vaccinale anti-covid-19 sera assurée par l’ONIAM [Office national d’indemnisation des accidents médicaux] au titre de la solidarité nationale (…) Cette prise en charge par la solidarité nationale n’exonère toutefois pas les professionnels de santé de toute responsabilité (…) ».
III- Modalités précises
(complexes) de conservation et de reconstitution du vaccin : nécessité d’une
grande vigilance et d’une douceur dans la manipulation
Ces modalités appellent une lecture
attentive. Elles sont disponibles via
les documents suivants :
III. A- Le site de l’agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) : cliquer ici
Résumé des caractéristiques du produit
(RCP) et Notice : cf.
les liens disponibles dans le tableau affiché
Des documents pratiques des laboratoires Pfizer/BioNTech (cf.
le même tableau) : cliquer ici
III. B- La « Fiche 4 :
PREPARATION ET MODALITES D’INJECTION DU VACCIN » du « PORTFOLIO »
ci-dessus indiqué
Alertes du CTIAP
Il y a lieu de s’interroger si
ces modalités, diffusées par ces autorités, sont celles recommandées par les laboratoires Pfizer/BioNTech ;
Des erreurs d’administration
auraient été constatées dans certains pays étrangers : plusieurs personnes
auraient reçu la totalité du flacon (qui contient 5 doses) ;
La voie d’injection est la voie intra-musculaire (IM). Il y a lieu de s’intéresser aux difficultés que cette voie pourrait engendrer chez les personnes âgées et chez les patients traités par notamment des médicaments anticoagulants.
IV- Pharmacovigilance :
surveillance des effets indésirables
Les effets indésirables connus (fréquents ;
ou graves, même exceptionnels) sont disponibles via
les sources suivantes :
IV. A- Article du CTIAP du 26 décembre 2020 (cf. «I» ci-dessus)
Il y a lieu de se référer notamment à la
conférence du CTIAP du 17 décembre 2020, à l’article de la revue indépendante
Prescrire du 23 décembre 2020, au communiqué de presse de la haute
autorité de santé (HAS) du 24 décembre 2020.
IV. B- Documents de l’agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM)
Résumé des caractéristiques du produit
(RCP) et Notice : disponibles
dans le tableau affiché (ci-dessus mentionné dans le « III.A ») :
cliquer ici
Fiche « Effets indésirables du vaccin
COMIRNATY° de Pfizer/BioNTech : ce qu’il faut savoir » (en bas de page, après le tableau) : cliquer ici
Alertes du CTIAP
Il y a lieu de vérifier le stock
d’adrénaline notamment (en cas de choc anaphylactique) ;
IV. C- Des signaux d’effets
indésirables, non encore validés, révélés par la presse
En attendant les bilans officiels de la
pharmacovigilance française et internationale, il serait utile de relever les
cas révélés par la presse non spécialisée. Ces cas, s’ils ne peuvent aboutir à
aucune conclusion pour l’instant, ils pourraient néanmoins constituer des
signaux utiles (à surveiller). Relevons notamment les cas suivants :
1. En
Israël, un homme de 75 ans (avec des antécédents cardiaques) décède 2
heures après l’injection du vaccin :
« 75-year-old
Israeli man dies 2 hours after getting Covid-19 vaccine » (ISRAEL NATIONAL NEWS, le 28 décembre 2020)
2. Un cas d’encéphalomyélite (effet indésirable
grave) qui aurait été diagnostiqué au Mexique chez une femme médecin de
32 ans ; 30 minutes après l’injection du vaccin :
« Una
doctora en México sufre reacciones graves tras recibir la vacuna de Pfizer » (El PAÍS, le 2 janvier 2021)
« Mexican doctor hospitalized
after receiving COVID-19 vaccine » (REUTERS, le 2 janvier 2021)
3. Au Portugal, une mort subite d’une femme de
41 ans après l’administration du vaccin :
« Décès soudain d’une
femme de 41 ans après avoir été vaccinée contre le Covid-19 » (RTL, le 3
janvier 2021)
4. Un médecin (directeur adjoint) dans un hôpital grec
aurait été admis en réanimation après l’injection du vaccin :
« Un médecin grec
placé en réanimation après s’être fait inoculer le vaccin Pfizer » (Sputnik France, le 4 janvier 2021)
(À suivre…)
V- Conclusion
Ce vaccin bénéficie d’une autorisation
de mise sur le marché (AMM) dite « conditionnelle ». Cela veut dire notamment que le rapport
bénéfice/risque de ce médicament n’est pas suffisamment connu. Plusieurs « incertitudes » sont relevées, y compris par les
autorités ad
hoc. Ces questions en suspens
appellent des études complémentaires.
Il y a lieu de s’interroger sur la
qualification des professionnels de santé qui seraient amenés à manipuler ce
vaccin.
En pareilles circonstances, les phases
préparatoires (qui précédent le lancement de la vaccination) doivent être sérieusement
menées de façon rigoureuse. Elles incluent la formation des personnes qui
seront habilitées à manipuler ce produit.
La difficulté est encore plus grande
dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD).
À notre avis, et parce que chaque vie
compte, cette vaccination devrait être effectuée dans des structures qui
disposent notamment d’un service de réanimation à proximité. Et la présence d’un
médecin semble vitale.
Autres lectures (non exhaustives)
« TRIBUNE.
Ce qui est refusé au professeur Didier Raoult est permis à d’autres » (LE POINT, le 7 juin 2020)
« Covid-19
et Hydroxychloroquine : l’« empirisme » refusé au professeur
Didier Raoult (en situation d’urgence) est pourtant toléré pour les « médicaments
pédiatriques » (en pratique courante) » (CTIAP, le 19
septembre 2020)
Merci à vous pour vos articles fort bien documentés et au combien ... informatifs !
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