mercredi 1 décembre 2021

Lettre ouverte à OUEST-FRANCE. Notre étude sur les « effets indésirables » des vaccins contre la Covid-19 : à peine annoncée, déjà ʺtorpilléeʺ par un journaliste

 

Madame, Monsieur le directeur de rédaction,

Journal Ouest-France,

 

 

 

 

 

 

 

Le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet découvre, par hasard, votre article publié, le 12 novembre 2021, sous le titre « Cholet. Etude sur les effets indésirables du vaccin anti-Covid ; le directeur de l’hôpital dément ».

 

Cet article est signé par Monsieur Bastien LEJOT.

 

Sur votre page Facebook, vous qualifiez cette étude de « rumeur ».

 

Dans votre article, vous écrivez et publiez notamment ceci : « Interrogé, Pierre Vollot, directeur de l’hôpital, balaie cette information d’un revers de main. « Nous démentons le fait que le centre hospitalier ait lancé une étude. C’est une initiative personnelle faite sans informations préalables. Il n’y a eu ni accord de l’hôpital ni du centre régional de pharmacovigilance d’Angers ».

 

Vous poursuivez : « Cette étude ne répond pas aux critères, qu’ils soient juridiques ou scientifiques », conclut le directeur de l’établissement ».

 

Vous relayez donc ces propos en les mettant dans la bouche de Monsieur Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet.

 

Vos affirmations publiques, injustifiées, appellent les rectifications suivantes

 

Dans cet article, des affirmations, pour le moins, inexactes sont tenues publiquement.

 

D’abord, il y a lieu de rappeler que, par un article publié le 29 janvier 2020 sur le site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet sous le titre : « Rupture de stock des médicaments : l’ouverture d’une étude (enquête) par le CTIAP (centre hospitalier de Cholet) », une étude avait été lancée par le CTIAP. Celle-ci n’avait causé aucun problème.

 

Le 20 février 2020, le CTIAP informait de l’étude nationale qui a été aussi ouverte sur ce même thème : « Rupture de stock des médicaments : l’ouverture d’une étude nationale par les Centres Régionaux français de Pharmacovigilance (CRPV) ».

 

Le 7 mars 2020, le journal Le Courrier de l’Ouest a même relayé l’information sur cette étude choletaise : « Cholet. Une étude en cours sur la pénurie de médicaments dans le Choletais ». Cet article a également été diffusé par Ouest-France.

 

Mais, lorsqu’il est question de vaccins contre la Covid-19 qui ne bénéficient que d’une AMM (autorisation de mise sur le marché) « conditionnelle » et dont les essais cliniques ne sont pas terminés (vaccins expérimentaux), mettre en place une étude pour stimuler les déclarations, et donc participer à la lutter contre la sous-notification en pharmacovigilance tant dénoncée, l’étude coordonnée par le même CTIAP est rapidement ʺtorpilléeʺ par un article d’Ouest-France.

 

Concernant cette étude intéressant les vaccins contre la Covid-19, le centre régional de pharmacovigilance (CRPV) d’Angers, que vous citez, n’est pas le seul destinataire des effets indésirables recueillis dans le cadre de cette étude.

 

Le rôle des CRPV consiste notamment à réceptionner et à documenter les déclarations de pharmacovigilance qui leur sont notifiées par tout moyen (courrier, e-mail, fax, téléphone, portail, etc.) ; avant de transmettre ces cas à l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

 

En ma qualité de responsable de l’unité « Pharmacovigilance/Coordination des vigilances sanitaires/CTIAP » du centre hospitalier de Cholet, et en tant que coordonnateur de cette étude initiée par notamment des professionnels de santé de la Région des Pays-de-la Loire, je n’ai pas été interrogé avant la publication de votre article.

 

Je vous confirme l’existence de cette étude.

 

Celle-ci est annoncée le 6 novembre 2021 sur le site (blog) du CTIAP du centre hospitalier de Cholet sous le titre « Vaccins contre la Covid-19 : lancement d’une étude sur les effets indésirables dans les départements des Pays-de-la-Loire : 44, 49, 53, 72, 85 ».

 

Cette étude a été portée à la connaissance des centres régionaux de pharmacovigilance concernés.

 

Par le réseau social Tweeter, elle a aussi été portée à la connaissance du Président de la République, du Premier ministre, du Ministre des solidarités et de la santé, du Ministère des solidarités et de la santé, de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la haute autorité de santé (HAS), de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), du Collège national des médecins généralistes enseignants (CNGE), de l’Ordre national des pharmaciens, de l’Ordre des médecins, de l’agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire, de Monsieur Gilles BOURDOULEIX (Président du Conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet, Maire de Cholet, Président de l’agglomération du choletais, Député honoraire), de la Présidente de Région des Pays-de-la-Loire (Madame Christelle MORANÇAIS), du Groupement hospitalier du territoire de Maine-et-Loire (GHT49), du centre hospitalier de Cholet (direction), notamment.

 

Votre journal (Ouest-France) ne peut ignorer ce qu’est le CTIAP du centre hospitalier de Cholet. Il suffit de se référer à vos nombreux articles de presse consacrés aux travaux du CTIAP depuis au moins 2015.

 

Il vous est demandé de nous indiquer, avec précision, quels ont lesdits « critères, qu’ils soient juridiques ou scientifiques » que vous relayez, sans vérification préalable, dans votre article.

 

En tant que pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, je n’ai besoin d’aucun « accord préalable » pour faire mon travail. Comme le montrent plusieurs documents, dont ceux signés de la main de Monsieur Pierre VOLLOT, je suis le pharmacien qui a mis en place la pharmacovigilance au centre hospitalier de Cholet depuis 2002 à la demande des autorités ad hoc, la coordination des vigilances sanitaires en 2007 à la demande de la haute autorité de santé (HAS), et le CTIAP suite à un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). Monsieur Pierre VOLLOT n’est arrivé à l’hôpital de Cholet qu’en 2012. Tous les dossiers dont j’ai la responsabilité ont toujours permis à l’établissement de recevoir la meilleure notation, et sans réserve aucune, lors des descentes des corps d’inspection ; y compris des inspecteurs de l'IGAS qui m'adressaient leur remerciement suite à mon contribution à une enquête pénale diligentée suite au décès d'un enfant dans un établissement de santé. Et, il est pour le moins regrettable et déplorable de devoir rappeler encore ces faits.

 

Le directeur du centre hospitalier de Cholet n’est pas compétent dans ce domaine. Selon la loi (au sens large), il a même l’obligation de respecter l’indépendance professionnelle du pharmacien hospitalier notamment (Cf. l’article publié le 17 février 2021 qui rappelle quelques articles de loi et les directives de l’Ordre national des pharmaciens). Comme le rappelle cet article du 17 février 2021, dans le domaine complexe du médicament (vaccin), j’ai même le devoir de m’opposer à des choix faits, y compris par des autorités ad hoc, que j’estime contraires à l’intérêt des patients et du public en général.

 

« C’est une initiative personnelle », dites-vous en mettant ces propos dans la bouche de Monsieur Pierre VOLLOT. Ce dernier pourrait-il vous dire aussi qu’un chirurgien, par exemple, opère à l'hôpital de Cholet à titre « personnel » ?

 

De la même manière, le domaine complexe du médicament est inaccessible à un directeur administratif.

 

Prenons un exemple récent qui pourrait illustrer le niveau de crédibilité de Monsieur Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet.

 

1.  Au mois d’août 2021, Monsieur Pierre VOLLOT me dénonce au CNG (centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière) qui est l’autorité investie du pouvoir de sanction des praticiens hospitaliers et des directeurs. Dans ce courrier, il me menace de « sanctions disciplinaires » et de « poursuites pénales ». Dans cette dénonciation injustifiée, il soutient :

 

« Docteur,

Le Centre hospitalier de Cholet a pris connaissance de différents articles que vous avez publiés sur votre blog personnel https://ctiapchcholet.blogspot.com et qui mentionnent vos vives critiques à l’égard de la politique de santé publique du gouvernement en matière de lutte contre la COVID19 (…).

Ces articles et la présentation du blog laissent penser aux lecteurs qu’il s’agirait d’un site internet officiel du Centre hospitalier de Cholet, ce qui n’est pas le cas.

Cette confusion entretenue par vous sur ce blog porte atteinte à l’image du Centre hospitalier de Cholet.

Aussi, le Centre hospitalier de Cholet vous prie de supprimer de votre blog personnel toute référence au Centre hospitalier de Cholet, et ce sans délai.

De la même manière il y a lieu immédiatement de supprimer la mention « chcholet » du nom de domaine de votre blog et des images utilisées sur celui-ci.

(…). »

 

2.  Or, en réalité, et suite à ma réponse circonstanciée adressée notamment audit CNG et à Monsieur le Procureur de la République, le même Monsieur Pierre VOLLOT m’écrit quelques semaines plus tard en admettant que le blog du CTIAP est bien un site du centre hospitalier de Cholet :

« Docteur,

De nombreux dysfonctionnements m’ont récemment été signalés concernant le contenu du blog https://ctiapchcholet.blogspot.com du CTIAP du Centre hospitalier de Cholet. »

(…)

(…) plusieurs articles remettent gravement en cause la politique et l’action des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pandémie de la COVID19 (…).

D’ailleurs, ces articles publiés au nom du CTIAP impliquent l’établissement (…).

« Aussi, au titre de mon pouvoir d’organisation du service, je vous indique que j’ai décidé que le blog https://ctiapchcholet.blogspot.com doit être mis hors ligne et rendu inaccessible au public à effet immédiat.

(…)

En conséquence, je vous prie de bien vouloir immédiatement :

-    mettre hors ligne le blog https://ctiapchcholet.blogspot.com pour rendre sa consultation impossible par les utilisateurs d’internet (…),

-    remettre à la direction de la communication et au service informatique les codes d’accès et d’administration du blog https://ctiapchcholet.blogspot.com et les informations techniques utiles pour son administration au nom du centre hospitalier (…). »


Ce ne sont pas les premières contradictions relevées dans les affirmations écrites de Monsieur Pierre VOLLOT. Alors les affirmations orales…

Ce ne sont pas non plus les premiers obstacles rencontrés dans l’exercice de mes fonctions relevant de missions de service public.

Alors que je suis responsable de la pharmacovigilance et de la coordination des vigilances sanitaires, Monsieur Pierre VOLLOT n’a pas levé les obstacles qui m’empêchent toujours de signaler en pharmacovigilance les effets indésirables, notamment graves, constatés suite à des erreurs médicamenteuses notamment. Une alerte avait été adressée à l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) notamment.

En mars 2019, cette ANSM m’a informé que mon « signalement, que vous aviez [j’avais] par ailleurs déjà adressé à l’ARS [agence régionale de santé] et à la Ministre de la santé, a été réorienté vers la DGOS [direction générale de l’offre de soins] et va l’être à nouveau par nos soins à l’ARS ».

En ce mois de mars 2019, l’ANSM me précise aussi :

« Nous allons par ailleurs néanmoins rappeler au directeur du CH [centre hospitalier] de Cholet [Monsieur Pierre VOLLOT] ses obligations en matière de signalement de signaux de vigilance. »

Votre journal pourrait-il demandé à Monsieur Pierre VOLLOT pourquoi il refuse de lever ses obstacles au signalement de ces effets indésirables, notamment graves, générés par des dysfonctionnements dans le circuit du médicament ?


3.  Dans plusieurs de ses écrits, Monsieur Pierre VOLLOT me reprochait :

« (…) plusieurs articles remettent gravement en cause la politique et l’action des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pandémie de la COVID19 ».

Mais, dans sa plainte pour « Injure publique », il affirme au tribunal judiciaire (audience correctionnelle) l’inverse :

« Il est possible de critiquer la politique sanitaire du gouvernement. »

J’en prends donc acte : il est donc, finalement, possible de critiquer la politique sanitaire du gouvernement selon le directeur du centre hospitalier de Cholet. Je remercie Monsieur Pierre VOLLOT pour ce nouvel aveu qui sera porté à la connaissance dudit gouvernement.

Dans cette plainte (qu’il a déposée postérieurement à ma propre plainte contre X que j’ai envoyée au Procureur de la République), il ne conteste plus qu’un seul « passage » sur l’ensemble des articles publiés sur le site (blog) du CTIAP depuis 2015 !

Ce seul « passage », contesté auprès du tribunal judiciaire, est celui écrit par un Professeur agrégé de droit public dans un article publié par une revue juridique. Mais, il a omis de mentionner ce fait dans sa plainte…

Dans une lettre ouverte publiée, le 10 avril 2021, adressée à la direction du centre hospitalier de Cholet, et notamment à Monsieur Pierre VOLLOT, en réponse à ses affirmations inexactes publiquement diffusées, je lui indiquais notamment ceci :

« (…) Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, tout semble avoir été mis en œuvre pour mettre des freins à la tenue de cette réunion [portant sur le vaccin contre la Covid-19] poursuivant, pourtant, un seul but : l’intérêt général. Un juriste pourrait qualifier ces manœuvres de « sabotage » d’une mission d’information relavant du service public.

(…)

En votre qualité de directeur, vous n’avez aucune compétence, et donc aucune légitimité, à vous exprimer publiquement dans le domaine du médicament (dont les vaccins). Et pourtant, la presse vous sollicite souvent dans le cadre de ces vaccins contre la Covid-19. La seule véritable compétence et indépendance, dans ce domaine, est assurée par le CTIAP que vous semblez vouloir dénigrer, discréditer, brutalement et publiquement.

À l’inverse, mon double parcours hospitalo-universitaire pharmaceutique ; et dans les facultés de droit ainsi qu’à l’école des hautes études en santé publique ‘EHESP) ; m’octroie une compétence dans votre propre domaine de direction d’hôpital.

(…)

Les méthodes de management basées sur notamment la ruse, le mensonge, la manipulation, la propagande, la mauvaise foi, etc. relèvent d’une période révolue. Elles n’ont pas leur place dans un établissement de santé, dans un hôpital public notamment.

(…)

Votre rôle consiste à faciliter la tâche des experts du domaine concerné. Et non l’inverse.

(…). »

 

Vous avez donc relayé des propos en les mettant dans la bouche de Monsieur Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet. Or, les contradictions de l’intéressé jaillissent de ses propres écritures. Elles sont visibles de tous et de longue date.

Vous avez diffusé ces propos sans me permettre d’apporter des éléments contradictoires et utiles avant la publication de votre article.

Votre article risque de nuire, de façon totalement infondée, à cette étude pourtant lancée par des professionnels de santé notamment, dans l’intérêt de la population. Ce fait préjudiciable continue de prospérer depuis le 12 novembre 2021 malgré les observations que je vous ai adressées.

Or, la seule « rumeur » est celle qui est relayée auprès du public dans votre article.

Par ailleurs, votre journal a-t-il enquêté sur le sort qui avait été réservé à notamment Madame la Présidente de la commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Cholet ? Le Président de la CME étant le médecin élu par tous les médecins et pharmaciens au sein d’un hôpital public.

Cette affaire a été révélée par le journal Le Courrier de l’Ouest en décembre 2020. Deux articles ont été publiés sous le titre de « Cholet. Internée d’office, la médecin accuse l’hôpital d’avoir voulu la faire taire » et de « Cholet. Au centre hospitalier, des relations hiérarchiques tendues ». Selon ces articles, cette Présidente de la CME du centre hospitalier de Cholet « a porté plainte (…) pour faux, usage de faux et séquestration » ; ce médecin a été notamment « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête » avant de l’expédier vers un hôpital psychiatrique…

Votre journal a-t-il informé de cette affaire qui a contribué à pousser Monsieur Gilles BOURDOULEIX, en sa qualité de Maire et de Président du conseil de surveillance de cet hôpital public, à annoncer sa décision de se « retirer » de ce conseil de surveillance « pour des raisons à la fois locales et nationales » en prétendant « n’avoir aucun pouvoir de décision » ?

En décrivant la situation, Monsieur Gilles BOURDOULEIX avait employé le terme de « criminalité » vis-à-vis des Français.

Votre journal a-t-il enquêté pour savoir si Monsieur Gilles BOURDOULEIX a fait suivre son annonce d’effets ? S’est-il effectivement « retiré » dudit Conseil de surveillance de l’hôpital de Cholet ?

Dans ladite lettre ouverte en date du 10 avril 2021 susmentionnée, je rappelais aussi :

« Un vrai journaliste est qualifié de « chien de garde de la démocratie ». Leur silence, alors qu’ils sont parfaitement informés, me semble pire que les comportements déviants des auteurs d’agissements fautifs et répréhensibles. »

Je pourrais continuer à vous rappeler la liste des distorsions relevées depuis l’arrivée de Monsieur Pierre VOLLOT au centre hospitalier de Cholet en 2012. Les faits sont disponibles dans mes précédentes écritures connues de toutes les autorités ad hoc et de la presse.

Les faits, commis à mon encontre, m’avaient contraint à actionner le droit de retrait. Ce dernier a duré plusieurs mois. Une plainte pénale avait été déposée. Finalement, Monsieur Pierre VOLLOT avait sollicité l’apaisement ; raison pour laquelle je n’avais pas donné suite à cette plainte.

Mais, cette nouvelle attaque injustifiée ne peut que mépriser et ʺtorpillerʺ le travail pourtant initié par des professionnels de santé, des juristes, des citoyens... comme cela est clairement indiqué dans l'annonce publiée, le 6 novembre 2021, par le CTIAP du centre hospitalier de Cholet.

De quel droit un journaliste se permet-il une telle façon de faire ? Devrait-il croire sur parole telle ou telle personne et notamment celles détentrices de l’autorité ? Ne devrait-il pas exiger des preuves vérifiables et mener une enquête objective et contradictoire ?

Et surtout, votre façon de faire ne semble pas respectueuse de la douleur des personnes et des familles qui sont touchées par des effets indésirables observés après l’administration d’un tel ou tel vaccin contre la Covid-19 ; et qui s’interrogent sur la responsabilité de ces vaccins dans la survenue de ces effets nocifs tels que les décès (et sans présumer de la certitude du lien de causalité).

Je vous demande donc de bien vouloir relayer ce droit de réponse dans votre journal ; et de me communiquer de façon précise notamment lesdits prétendus « critères, qu’ils soient juridiques ou scientifiques » relayés dans votre journal.

 

En continuant de publier, sans vérification sérieuse des faits, les propos qui seraient tenus, selon vous, par Monsieur Pierre VOLLOT, vous risquez d’engager encore davantage la responsabilité de votre journal.

 

À nouveau, je tenais donc à vous alerter.

 

Pour mesurer l’importance de l’information diffusée auprès du public, je vous invite à écouter mon intervention lors du Conseil scientifique indépendant n°32 du 18 novembre 2021 intitulée :

 

« De l’information sur le rapport bénéfice/risque d’un médicament au respect de la dignité de la personne humaine. »

 

Dans l’attente de voir ces rectifications publiées rapidement dans votre journal,

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.


Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)








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