lundi 16 mars 2020

France. Nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2 ; COVID-19) : à l’aube de la Garde à vue sanitaire


« Il est inutile de dire au fleuve de s’arrêter de couler. Il faut mieux apprendre à naviguer dans la vague ».
En ce mois de mars 2020, la France entière, qui ne se limite pas à Paris, semble tournée vers un seul objectif : maîtriser ce nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2 ; COVID-19). Toutes les activités, qui n’ont pas a priori une nécessité impérieuse, semblent à l’arrêt : le sport (activité vitale pourtant), l’enseignement, la justice, les entreprises, les loisirs, etc. Tous les calendriers, toutes les échéances, sont perturbés, et c’est peu dire ; excepté le calendrier des élections municipales, notamment. Les hôpitaux déprogramment même des rendez-vous de soins jugés non urgents. Les soignants et la population n’ont pas assez de masques. Mais, des masques sont disponibles dans des bureaux de vote. La carrière politique paraît au-dessus de tout. Une indécence. 
Le moment viendra où les Conseillers du Président de la République devraient rendre des comptes. Parmi ces Conseillers figurerait notamment l’ancienne ministre des solidarités et de la santé, et professeure de médecine.
Il n’y aurait pas lieu de blâmer nos concitoyens qui ne respecteraient pas telle ou telle recommandation. Leur prétendue indiscipline ne serait que le miroir de la surdité et de l’aveuglement chroniques d'une politique nationale de santé qui ignore ce qu'est une réelle et efficiente gestion des risques ; que le reflet de l'arrogance des leaders d'opinion envers notamment les retours d’expériences étrangères ; que le mépris affiché face aux alertes ascendantes émanant des soignants d'autres territoires que Paris ; que la manifestation d'une information non contradictoire relayée en permanence par certains médias.
Mais, pour l’instant, l’heure est à la solidarité. Bien qu’imparfaitement armés, et déjà bien usés, les soignants sont appelés au combat. Sans équipements adéquats, ils devraient affronter l’invisible agent pathogène. Au péril de leur propre santé et de leur vie.
Eu égard aux pouvoirs que la Constitution confère au Président de la République en pareille circonstances exceptionnelles, l’intérêt général appelle une garde à vue sanitaire proportionnée de la population. Désormais, malgré notre innocence, chacun de nous est suspect. Car, comme nous l’avons déjà largement expliqué dans un précédent article, « l’invisible virus utilise notamment notre liberté fondamentale d’aller et venir ». Comprenons que chacun de nous, sans le savoir, pourrait être le transporteur et le diffuseur de ce passager invisible, sournois et jusqu'alors inconnu.
L’accès aux établissements de santé, dont les hôpitaux publics, ne devrait être autorisé que pour la mission essentielle de soins.
Pour le reste, nous vous invitons à lire notre dossier, régulièrement mis à jour, ainsi intitulé : « DOSSIER. Nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2 ; COVID-19) : quelques informations utiles ».








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