jeudi 8 février 2018

« Un vaccin obligatoire (…) il n’y a pas d’effets secondaires » : une grave et inadmissible déclaration de Madame la Ministre de la Santé

Manifestement, nos alertes antérieures n’ont pas suffi (lire nos 8 derniers articles relatifs au thème de l’obligation vaccinale).

Le 23 janvier 2018, Madame la Ministre des solidarités et de la santé, Agnès BUZYN, est invitée sur BFMTV. Elle déclare : « Un vaccin obligatoire (…) il n’y a pas d’effets secondaires ».

Cette affirmation semble inexacte. Ses conséquences pourraient être lourdes.

Devrait-on alors supprimer les rubriques « effets indésirables » figurant dans les mentions légales, et des notices, de ces vaccins ? Dans ce cas, il reviendrait à l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) d’engager, et sans délai, les démarches en ce sens.

Le médecin, et le pharmacien, ne devrait-il plus informer les patients du rapport bénéfice/risque concernant tel ou tel vaccin ?

Quel serait l’intérêt de continuer de promouvoir la notification en pharmacovigilance des effets indésirables présumés liés à ces vaccins ?

Même l’homéopathie présente des risques d'effets indésirables qui sont signalés en pharmacovigilance.

Dire qu’un vaccin est dénué de tout effet indésirable serait la preuve même de son inefficacité. En l’absence de tout risque d’effet indésirable, un produit ne saurait prétendre à la qualité de médicament doté d'un réel bénéfice.

Rappelons que seulement 13% des députés auraient été présents lors du vote de la loi ayant consacré l’extension de l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins. Notre lettre adressée à la Présidence de l’Assemblée nationale est toujours en attente de réponse.

Lorsqu’un "vaccin" n’est pas "au point", mon corps ne saurait devenir le siège d’un "pari biologique"… Je pense notamment à celui contre la grippe que certains voudraient rendre obligatoire pour tous les professionnels de santé.

Cette déclaration de la Ministre, qui est aussi médecin, est grave et inadmissible. Elle sème le trouble. Elle est contredite par les preuves, indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Elle est tout simplement incroyable. Elle est extraordinaire.

Madame Agnès BUZYN était la Présidente de la haute autorité de santé (HAS). La revue indépendante Prescrire vient d’évaluer les guides élaborés par cette haute autorité (article à lire).

La confiance semble rompue. Elle ne pourrait être rétablie par la contrainte lorsqu'il s'agit notamment du corps humain.

Nous assistons à ce qui pourrait être considéré comme une dérive, un dévoiement, de la notion de « nécessité médicale » ; une notion qui a succédé à celle de « nécessité thérapeutique ».


À lire aussi à propos des liens et des conflits d’intérêts

Deux articles de la revue Marianne :



Plusieurs articles de Médiacités :

Médiacités vient de publier une série d’articles faisant état des liens et des conflits d’intérêts des médecins et des députés avec les laboratoires pharmaceutiques :


                                                                                                                      









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