jeudi 14 octobre 2021

Obligation vaccinale contre la Covid-19. Ces professionnels toujours « suspendus » et sans rémunération : ces nouveaux « corps vils, jugés de peu de valeur »

 

Le 5 juillet 2021, un article publié, sur ce site du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet, vous alertait en ces termes :

 

« Espérons que notre actuel XXIe siècle ne fera pas des corps des citoyens, et en particulier des « soignants », les nouveaux « corps vils, jugés de peu de valeur »… en leur imposant notamment ladite « obligation vaccinale » expérimentale [contre la Covid-19]… ».

 

Un mois plus tard, cette obligation vaccinale (contre la Covid-19) a été imposée à ces « soignants », et à d'autres professionnels, par la loi du 5 août 2021. Elle a été votée notamment par le Sénat.

 

Actuellement, des professionnels sont donc « suspendus » depuis le 15 septembre 2021 avec une interruption immédiate de leur rémunération et avec une interdiction d’exercer une autre activité rémunérée sous peine d’amende, de peine d’emprisonnement, de condamnation à des travaux d’intérêt général. Ils sont « socialement désactivés de façon extrajudiciaire », sans jugement, ni même un entretien préalable.

 

Mais, hier, 13 octobre 2021, ce même Sénat a rejeté massivement cette obligation vaccinale pour le reste de la population, et donc pour les sénateurs eux-mêmes, en se fondant sur des arguments qui ont été révélés par notamment le CTIAP depuis un certain temps.

 

C’est ainsi que, par exemple, Madame la sénatrice Laurence MULLER-BRONN a soutenu notamment ceci :

 

« (…) À entendre les partisans de la vaccination obligatoire, vacciner massivement les populations apparaît comme une décision simple, une décision de progrès qui s’imposerait à tous pour faire reculer le virus. Et ceux qui osent douter, réfléchir et finalement faire un autre choix seraient d’obscurs complotistes. Pourtant, parmi eux, on trouve des institutions très sérieuses comme l’académie de médecine qui s’est prononcée contre une troisième dose généralisée ; comme le professeur Alain Fischer, Monsieur vaccin du gouvernement, qui se prononce contre la vaccination obligatoire, le contexte actuel ne le justifiant pas ; comme le conseil de l’Europe dans sa Résolution du 27 janvier 2021 qui demande que la vaccination ne soit pas obligatoire et qui affirme que personne ne doit subir de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner. Récemment, quatre pays (La Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark) interdisent le vaccin Moderna pour les hommes jeunes en raison des risques courus. Ou encore les nombreux collectifs de chercheurs et de scientifiques qui expliquent leur refus du vaccin obligatoire. Enfin la France a inscrit le principe de précaution dans sa Constitution. Il est impossible légalement d’imposer un vaccin avec des produits expérimentaux qui nécessitent un consentement libre et éclairé. Je rappelle que les injections à ARNm sont toujours en phase III expérimentale et ce jusqu’en 2023. C’est une autorisation de mise sur le marché temporaire. Cher(e)s collègues, au-delà des institutions, nous sommes tous destinataires d’informations sourcées et de publications de qualité, d’études et de rapports français et internationaux. Dans les documents qui nous sont transmis, on nous alerte sur l’insuffisance des preuves concernant l’innocuité et l’efficacité des vaccins, sur la sécurité des injections, sur la transmission du virus, ou encore sur les risques qui pèsent sur la vaccination des jeunes, des enfants, sur les sujets souffrant de pathologies graves, ou sur les femmes enceintes. On nous alerte aussi sur les dégâts psychiques des injonctions sanitaires. Il n’y a donc pas de consensus scientifique autour de la vaccination obligatoire et de masse. Il y a des vues et des orientations divergentes de la part des professionnels de santé (…). »

 

Pourquoi alors ces arguments, avancés hier par cette sénatrice, ne bénéficient toujours pas aux professionnels suspendus ?

 

Dans le même article du CTIAP en date du 5 juillet 2021, nous avons rappelé ce qu’un professeur de droit public à l’Université avait publié dans une revue juridique :

 

« À partir du XVIe siècle (…) La foi dans le progrès et l’exaltation des découvertes scientifiques incitent à expérimenter sur les « corps vils », jugés de peu de valeur : les détenus, les internés, les esclaves, les indigènes, les prostituées. Au XVIIIe siècle, des médecins se livrent à des expériences sur des esclaves noirs dans les colonies européennes des Antilles et d’Amérique du Nord. »

 

Selon les médias, Monsieur le ministre de la Justice, garde des Sceaux aurait affirmé que les détenus n’étaient pas des cobayes et que c’était une question de dignité de la personne humaine. Par ailleurs, ces médias soutiennent qu’une agence régionale de santé (ARS) aurait proposé à des directeurs d’EHPAD (établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes) de recruter des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général afin de remplacer les professionnels de santé actuellement suspendus. Ces mêmes détenus qui, eux, ont le droit à un procès équitable, qui peuvent travailler lors de leur détention, etc. contrairement aux praticiens hospitaliers actuellement suspendus.

 

Ces nouveaux faits donnent une idée de la considération portée aux corps des professionnels suspendus.

 

En fait, dès le 5 mars 2021, un article, publié sur le site du CTIAP sous le titre « Covid-19. Projet de vaccination « obligatoire » des soignants : lettre ouverte au Ministre des solidarités et de la santé », avait alerté :

 

« Le corps d’un soignant ne saurait être considéré, par l’« obligation », comme une ʺpoubelleʺ. »

 

Ces professionnels socialement désactivés, de façon extrajudiciaire, seraient déjà jetés dans ʺles oubliettesʺ.

 

Mais, désormais, la vérité semble en marche. Et les auteurs - et leurs complices - de cette atteinte à la dignité de la personne humaine, de ce traitement inhumain et dégradant, de cette discrimination, etc. seront mis face à leurs responsabilités, notamment pénale.

 

 

 

 




samedi 2 octobre 2021

Une question urgente sur la validité de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des vaccins contre la Covid-19

 

En premier lieu, il est conseillé de lire notre article publié, le 16 septembre 2021, sous le titre « Sur la validité des AMM des vaccins (contre la Covid-19) : la réponse de l’ANSM [agence nationale de sécurité du médicament] envoyée à un AVOCAT n’est pas celle adressée à un MÉDECIN ».

 

Depuis, de nouveaux faits ont été enregistrés.

 

Le 24 septembre 2021, l’agence européenne du médicament (EMA) adresse la réponse suivante à ce même avocat :

« Nous vous informons que l’ANSM a transmis le 14 septembre la lettre susvisée à l’Agence européenne du médicament. Nous examinons actuellement votre demande et vous répondrons en temps voulu. »

 

Or, une telle réponse est, pour le moins, surprenante.

 

En effet, et par exemple, le vaccin des laboratoires BioNTech/Pfizer a obtenu une AMM (autorisation de mise sur le marché) « conditionnelle » le 21 décembre 2020.

 

Et selon le règlement européen applicable, les fabricants de ce vaccin avaient jusqu’au 21 juin 2021, au plus tard, pour déposer une demande de renouvellement de cette AMM européenne, centralisée, conditionnelle, temporaire ; sans laquelle, cette AMM devient caduque.

 

Par ailleurs, selon ce même règlement européen, « l’avis de l’Agence européenne des médicaments [EMA] » sur cette demande de renouvellement « devra être adopté dans les quatre-vingt-dix jours suivant la réception de celle-ci ». Cet avis de l’EMA était donc attendu pour le 21 septembre 2021 au plus tard.

 

Selon ce règlement européen, l’évaluation de cette demande de renouvellement est confiée à un « comité » qui « formule un avis » ; et l’EMA « veille à ce que l’avis du comité soit rendu dans un délai de quatre-vingt-dix jours suivant la réception d’une demande de renouvellement valable ».

 

Ce règlement européen précise que « cet avis est rendu public ».

 

Nous sommes le 2 octobre 2021, donc cet avis aurait dû être rendu au plus tard le 21 septembre 2021 ; et rendu public. D’où notre étonnement face à la réponse de l’EMA envoyée, le 24 septembre 2021, à l’avocat.

 

La question urgente est donc la suivante : ce vaccin (contre la Covid-19) des laboratoires BioNTech/Pfizer aurait-il toujours une AMM valable ?

 

Si cette AMM est devenue caduque, ce produit ne pourra plus rester sur le marché et continuer d’être injecté à des personnes humaines.

 

Le même raisonnement s’applique pour les autres vaccins contre la Covid-19 évoqués dans notre article du 16 septembre 2021 ci-dessus rappelé.

 

Pour le vaccin Moderna, la demande de renouvellement était attendue le 6 juillet 2021 au plus tard ; avec un avis de l’EMA au 6 octobre 2021.

 

Pour le vaccin Astra Zeneca, la demande de renouvellement était attendue le 29 juillet 2021 au plus tard ; avec un avis de l’EMA au 29 octobre 2021.

 

Pour le vaccin Janssen, la demande de renouvellement était attendue le 11 septembre 2021 au plus tard ; avec un avis de l’EMA au 11 décembre 2021.