Comme promis au mois de septembre 2021, je
viens par la présente vous donner des nouvelles concernant mon recours
formé contre l’obligation vaccinale anti-Covid-19 ; une obligation qui
a été instaurée par la loi du 5 août 2021 pour les soignants et
autres professionnels.
Bref rappel des faits et de la procédure : un Référé liberté et
une QPC
Le 12 septembre 2021, le CTIAP a porté à votre
connaissance d’une part le Référé liberté, demandant notamment la suspension
en urgence de l’obligation vaccinale (contre la Covid-19), qui a été déposé
auprès du tribunal administratif ; et d’autre part la Question
Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) qui a été soumise au juge à l’occasion
de cette procédure d’urgence (cliquer ici pour savoir plus).
Le but de cette QPC consiste à demander au juge
compétent de dire si cette obligation vaccinale et ses conséquences en matière
de travail respectent, ou non, la norme interne suprême : c’est-à-dire la Constitution
(bloc de constitutionnalité).
Le 14 septembre 2021, le journal FranceSoir a publié notre échange, concernant cette
procédure, qui a duré 1h. Cet échange (une vidéo) est disponible via l’article
de FranceSoir qui a été publié sous le titre :
« Amine Umlil : malgré les obstacles, « le droit est du côté des soignants » »
Sans audience, le tribunal administratif avait
rejeté ce recours pour un prétendu défaut d’urgence. Cette décision a été
contestée auprès du Conseil d’État (CE).
Le 15 septembre 2021, plusieurs professionnels de
santé (et autres professionnels tels que les pompiers, etc.) ont été suspendus
de leurs fonctions avec une interruption immédiate de leur rémunération, et
sans possibilité d’exercer une autre activité rémunérée. Moi aussi, j’étais
« désactivé socialement de
façon extrajudiciaire » - sans
jugement donc ni même un entretien préalable - par une décision administrative
prise par le directeur du centre hospitalier de Cholet (Monsieur Pierre
VOLLOT). Et mes questions adressées, à ce directeur et sa demande, sont restées sans réponses à ce jour.
Suite de la procédure : examen de la QPC, lors d’une audience prévue
au Conseil d’État, par deux chambres réunies
Cette semaine, j’apprends que l’examen, par le Conseil
d’État, de ma QPC (question prioritaire de constitutionnalité) est prévu demain,
lundi 17 janvier 2022, lors d’une audience publique.
L’examen de cette QPC sera effectué par les 5ème
et 6ème chambres réunies. Ce qui prouve que la QPC est prise
au sérieux par le Conseil d’État.
N.B. :
Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé a transmis son mémoire en
défense. Son contenu est sans intérêt.
L’espoir est permis. Même si la confiance est perdue.
Il reste à savoir si les juges de ces deux chambres
du Conseil d’État vont décider de transmettre cette QPC audit juge compétent :
le Conseil constitutionnel. Si ce dernier juge cette obligation vaccinale
et ses conséquences en matière de travail non-conformes au bloc de
constitutionnalité, ces mesures disparaîtront automatiquement de notre ordre
juridique au bénéfice de toute personne concernée par cette obligation
vaccinale.
À suivre donc.
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (droit de la santé)
Centre hospitalier de Cholet
Extrait du Curriculum vitae
(C.V.)
Gardons confiance. Il finira bien par y avoir une petite souris pour grignoter les fils de ces mesures liberticides!!!
RépondreSupprimermerci pour tout
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