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jeudi 30 septembre 2021

Témoignage inédit. Gestion des déclarations des « effets indésirables » des vaccins (contre la Covid-19) : « Démission » d’un « membre du Comité Scientifique Permanent Pharmacovigilance » de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament)

 

Un témoignage écrit exceptionnel, inédit, est porté à notre connaissance. C’est une nouvelle alerte qui vient confirmer davantage le bien-fondé des analyses proposées, depuis des mois, par le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet.

 

Ce témoignage considère que l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’aurait pas respecté la méthode qu’elle avait, elle-même, fixée dans le cadre de l’analyse des effets indésirables présumés liés aux vaccins contre la Covid-19.

 

Pour cette raison, l’auteur de ce témoignage, qui se présente comme étant un « membre du Comité Scientifique Permanent Pharmacovigilance de l’ANSM » aurait « démissionné en juin ».

 

Le CTIAP publie, ci-dessous, un extrait de ce témoignage afin de lancer une nouvelle alerte :

 

« Bonjour (…),

 

Je vous ai sans doute dit que j’étais membre du Comité Scientifique Permanent Pharmacovigilance de l’ANSM. J’en ai démissionné en juin, les engagements de ʺremise à plat du systèmeʺ n’ayant pas été tenus.

Je viens réagir à votre article (…).

La règle officielle en pharmacovigilance, rappelée dans les premiers rapports sur les vaccins covid, est celle-là : ʺL’analyse des cas déclarés prend en compte les données cliniques, chronologiques, sémiologiques, et pharmacologiques. Elle peut conduire à écarter la responsabilité du vaccin dans la survenue d’un évènement indésirable observé dès lors qu’une autre cause, certaine, est mise en évidence.ʺ (Rapport ANSM du 28.01.2021, p.4. Je vous le transmets ci-besoin). Prenons l’exemple des décès survenus juste après la vaccination des personnes de + de 75 ans par les vaccins Pfizer et Moderna. La cause du décès n’est pas identifiée. En conséquence, lorsque l’ANSM écrit dans ce même rapport ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne conduit à conclure que ces décès sont en lien avec la vaccinationʺ simplement parce que ces personnes avaient des comorbidités est un abus de langage et ne correspond pas aux faits. Évidemment, les personnes notamment en EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] ont en grande majorité des comorbidités. Ce n’est pas suffisant pour affirmer qu’il n’y a pas de lien. Selon moi, la vraie formulation devrait être celle-là, selon la règle rappelée par l’ANSM elle-même : ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne permet de conclure que ces décès ne sont pas en lien avec la vaccination, car aucune autre cause certaine n’a été mise en évidence.ʺ Cette différence entre la règle et son application par l’ANSM est inacceptable.

Vous écrivez (…) [concernant la sous-notification des effets indésirables qui est l’une des limites de la pharmacovigilance] (…). On peut même penser que les vaccinateurs (médecins, pharmaciens, etc) ne vont pas se précipiter pour déclarer un effet indésirable post-vaccinal, notamment s’il est grave, car ʺon ne met pas en cause la vaccinationʺ, c’est un tabou bien intériorisé. Nous avons des témoignages très nombreux à ce sujet.

(…)

On peut penser qu’un jour une enquête judiciaire, et/ou une commission d’enquête parlementaire, vont se pencher sur les mensonges qui ont émaillé cette histoire du Covid.

Il faudrait que ces enquêtes analysent les déclarations d’effets indésirables (qui les a faites, selon quels critères, quel degré de fiabilité…).

 

Bien à vous,

(…). »

 

 

L’analyse révélée par ce témoignage exclusif vient confirmer celles proposées dans les articles du CTIAP ; et en particulier celui qui a été publié, le 20 janvier 2021, sous le titre : « Décès après la vaccination contre la Covid-19 : la « preuve diabolique » (exigée des familles des personnes décédées) ». Dans cette réflexion, on peut lire notamment ceci :

 

« Au lieu d’exiger de ces familles de prouver l’existence dudit « lien de causalité », ne serait-il pas plus opportun, et plus juste, de demander aux experts (pharmacovigilance, médecine légale (autopsies), etc.) d’apporter la preuve qui permet d’exclure ce lien de causalité ?

Un tel changement de paradigme pourrait permettre de mettre un terme à ladite « preuve diabolique » (…).

Un tel revirement d’approche, un tel renversement de la charge de la preuve, pourrait, peut-être, rétablir la confiance perdue et un minimum d’apaisement pour ces familles (en leur évitant l’habituel « parcours du combattant »).

À qui devrait profiter le doute ? Aux familles des personnes décédées ? Ou aux produits pharmaceutiques et à leurs fabricants ? ».

 

 






lundi 20 septembre 2021

Pharmacologie sociale à l’ère du Covid-19. « Journal d’un condamné, sans procès équitable, à la peine capitale psychologique » : J+6, lundi 20 septembre 2021

 

Ci-dessous de nouvelles pages après six jours de suspension. Les premières pages de ce journal sont publiées dans l’article en date du 17 septembre 2021.

 

 

1.  Après le médecin (le docteur Brigitte MILHAU) sur CNEWS (cf. article du CTIAP du 17 septembre 2021 ci-dessus), sur la chaîne de télévision LCI, la journaliste soutient :

« Deuxième raison de s’inquiéter, notre taux de vaccination, dont je vous parlais, bien qu’élevé n’est pas une garantie de sortir de cette épidémie. Exemple avec le pays SINGAPOUR « 80% DE VACCINÉS », mieux que la France donc, et pourtant une flambée des contaminations. Le pays retrouve des niveaux de contagions de mi-mai 2020 à la sortie de sa première vague ; et sur une semaine, les contaminations ont bondi de 134%. Et c’est d’autant plus inquiétant que les seuls vaccins utilisés à SINGAPOUR sont précisément Pfizer et Moderna. Idem d’ailleurs en ISRAËL où les cas sont remontés cet été. Pour certains médecins, c’est ce qui va arriver chez nous en France avec l’arrivée de l’automne. Enfin, troisième raison de s’inquiéter, l’efficacité des vaccins diminue au fil des mois. Toutes les études américaines, anglaises, israéliennes l’ont constaté. En clair, les 50 millions de français vaccinés aujourd’hui ne seront protégés qu’un temps. Et la question d’une 3ème, voire d’une 4ème, dose risque de se poser rapidement. »

 

 

2.  Concernant la question portant sur la validité des AMM (autorisation de mise sur le marché) des vaccins contre la Covid-19, l’article du CTIAP (en date du 16 septembre 2021) est publié, ce jour (20 septembre 2021), par le journal FranceSoir sous le titre « Suite à sa suspension, Amine Umlil revient sur le manque de fiabilité des vaccins ».

 

« Selon si c’est un avocat ou un médecin qui le demande, les informations que l’ANSM [agence nationale de sécurité du médicament] fournit au sujet du renouvellement des AMM conditionnelles sont différentes. »

 

 

3.  « Sept soignants suspendus : ʺIls nous empêchent de travailler alors qu’on a besoin de médecinsʺ », article paru le 18 septembre 2021 sur FranceSoir.

 

 

4.  Selon plusieurs médias, des collègues suspendus, et toujours non-vaccinés, ont pu reprendre leur activité dans plusieurs établissements de santé.

 

 Après avoir instauré une discrimination des professionnels non- vaccinés par rapport aux professionnels vaccinés, on vient de franchir une nouvelle étape : une discrimination au sein même du groupe des professionnels non-vaccinés.

 

 

5.  Est-ce que le directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, du centre hospitalier de Cholet a répondu à votre lettre, en date du 15 septembre 2021qui lui soumet les observations qu'il avait sollicitées ? Vous êtes plusieurs personnes à me poser cette question.

 

Non. Par contre, il a ordonné au service informatique de me couper l’accès à ma messagerie professionnelle que je pouvais consulter à distance ; comme cela est expliqué dans l’article du 17 septembre 2021.

En principe, un entretien avec l’auteur de l’acte de suspension doit avoir lieu au plus tard à J+3. Mais, moi, je n’ai pas eu de nouvelle sur ce point.

 

 

6.  Ma suspension entraîne automatiquement celle des déclarations de pharmacovigilance, notamment.

 

Exemple de signalement d’effets indésirables qui ne peut être traité :

 

« Bonjour Amine,

J’espère que tu vas bien.

Je souhaiterais déclarer un cas de Choc anaphylactique à (…) avec un bilan allergologique positif au (…), pertinent cliniquement.

Le patient (…) a été hospitalisé en Réa [réanimation] (…).

Avec toute mon amitié.

(…). »

 

 

7.  Merci infiniment aux auteurs de cette LETTRE (pétition nationale) de soutien, et de cette VIDÉO qui l’accompagne.

 

Sur « VIGILANCE PANDÉMIE ».

Son titre : « Lettre ouverte et pétition nationale de soutien au Dr Amine UMLIL ».

Partie I : « Sur la nature de la pharmacovigilance et ses rapports (en exercice libre) : cas de la Covid-19 ».

Partie II : « Sur les causes d’une pharmacovigilance qui dysfonctionne et ses graves conséquences ».

Partie III : « Sur les obstacles à l’exercice libre de la pharmacovigilance et le rapport positif à la contradiction du Dr UMLIL ».

Partie IV : « Sur la reconnaissance de la qualité des contributions particulières du CTIAP et du DR UMLIL et leur efficacité mesurable ».

Partie V : « Appel final à manifester son adhésion à la nécessité de l’exercice libre de la vigilance pharmacologique et son soutien au CTIAP et au Dr UMLIL ».

 

 

8.  Dans la revue de presse, un article publié, le 18 septembre 2021, sur Médiapart sous le titre « Soignants : enfin des armes fatales pour résister au chantage ! ».

 

 9.  Enfin, j'aimerais partager avec vous ce que je considère comme un soutien pour mes collègues isolés, quelle que soit leur profession, et pour remercier celles et ceux qui nous apportent leur aide.


 « Mais, il semble être en compagnie de sa solitude.

(…)

J’ignore mon ami. Je dirais même que sa souffrance me rassure. Elle me donne l’illusion que je suis à l’abri.

(…)

Au fond, ai-je vraiment envie d’intervenir pour aider mon ami ? J’ai sans doute peur. Ou peut-être que mon inertie ne serait que l’expression de mon profond désir de repos et de tranquillité. Pourquoi sacrifier un moment tant attendu ? Ou peut-être que mon indifférence ne serait que la traduction de mon aveuglement démissionnaire, que le témoin de ma réceptivité à la manipulation, que le marqueur de mon esprit corrompu ou de mon sadisme latent. L’amitié est souvent une notion galvaudée. Souvent, l’amitié de façade, la fausse amitié, cède à la véritable trahison. C’est comme « ces amitiés d’enfance qu’on abandonne en même temps que la toge prétexte. » (Cicéron). Mais, le zeste de respect que j’ai encore pour mon vieil ami m’oblige à regarder vers son paysage. A minima.

La scène est pour le moins étrange. Elle est tout à la fois claire et confuse. (…). »

Extrait du livre Le Spectre de l’Isotèle, mai 2013

 

Avec un complément en musique (une VIDÉO de 3min 58s) : cliquer ici

 







vendredi 17 septembre 2021

Pharmacologie sociale à l’ère de la Covid-19. « Journal d’un condamné, sans procès équitable, à la peine capitale psychologique » : J+2, vendredi 17 septembre 2021

 

La prescription politique et médiatique de l’obligation vaccinale a conduit à la suspension de plusieurs professionnels de santé ainsi que d’autres professionnels relevant d’autres professions. C’est un fait de société qui trouve sa source dans la divergence d’interprétation des normes médicale, pharmaceutique et juridique notamment. Incontestablement, un tel sujet relève de la pharmacologie sociale dont une introduction vous est proposée dans l’article publié, le 7 juin 2020, dans le journal Le Point.

Ce vendredi 17 septembre 2021 consacre mon deuxième jour de suspension automatique. Ma rémunération est interrompue depuis deux jours. Et, je suis interdit de tout travail rémunéré. Je continue donc de vous proposer des réflexions à titre gratuit et à distance.

D’abord, j’aimerais vous remercier infiniment pour les très nombreux messages de soutien et de générosité que j’ai reçus en provenance de différents territoires français, et sous diverses formes aussi touchantes les unes que les autres ; dont certaines vont même jusqu’à s’inquiéter de ma situation financière.

Afin de ne pas rompre le lien, fort, qui, désormais, unit le CTIAP à ses lecteurs, il semble utile de suivre l’évolution des événements. D’où l’instauration de ce « Journal d’un condamné, sans procès équitable, à la peine capitale psychologique » en référence à l’image que j’ai proposée dans ma réponse, en date du 15 septembre 2021, au courrier du directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) du centre hospitalier de Cholet en date du 14 septembre 2021.

Et surtout, cette idée cherche à continuer de donner de l’espoir à plusieurs de mes collègues, quelle que soit leur profession, qui m’ont témoigné leur grande souffrance en pareilles circonstances.

Aujourd’hui, j’ai quelques nouvelles à porter à votre connaissance.

 

Sur la chaîne de télévision CNEWS, Madame le docteur Brigitte MILHAU avoue ce que le CTIAP vous disait avant même la mise sur le marché des vaccins contre la Covid-19

 

Sur cette chaîne, ce médecin admet enfin : « À ceux qui disent effectivement que le vaccin est toujours en phase d’expérimentation, oui vous avez raison, il est toujours en phase d’expérimentation ».

Elle précise : « Je vous rappelle tout de même que le vaccin Moderna à ARN est en phase d’expérimentation jusqu’en octobre 2022 ; et le Pfizer sera toujours en phase d’expérimentation jusqu’au 2 mai 2023. Donc oui, on en a pour un moment ».

Mais, elle tente de justifier, ce qui a été jusqu’à présent caché à la population, par un argument irrecevable. Elle affirme que c’est « pour de bonnes raisons : c’est sérieux et c’est pour votre sécurité ». Une justification qui signe, presque mécaniquement, la négation du consentement libre et éclairé ; qui est, pourtant, mis au rang des libertés fondamentales et relié à la dignité de la personne humaine. Cette justification est d’autant plus irrecevable que ce consentement est renforcé lors d’une telle « expérimentation » impliquant des personnes humaines : des milliards de personnes.

Sur l’une des agences de presse du Gouvernement, un médecin contredit donc Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé notamment. Alors, si c’est CNEWS qui le dit, je pourrais être rassuré : désormais, les données acquises de la science se dictant sur les plateaux de télévision.

L’un des articles du CTIAP publié, le 5 juillet 2021 sous le titre « Vaccins contre la Covid-19. Le consentement libre et éclairé : « un frein à l’expérimentation médicale », « un obstacle à l’obligation vaccinale » (par Philippe SÉGUR, Professeur de droit public à l’Université de Perpignan », mérite une nouvelle lecture.

Dès le 12 novembre 2020, le CTIAP vous alertait : « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir ».

Mais, le CTIAP a été la cible de plusieurs attaques ; telles que celle formulée par l’Agence France Presse (AFP) – Factuel et par l’AFP. Mais, désormais, l’AFP semble s’intéresser aux articles du CTIAP.

 

Une journaliste de l’Agence France Presse (AFP) m’écrit

 

Je suis surpris de découvrir la correspondance qui m’est adressée par une journaliste de l’AFP ; alors que je suis désormais suspendu. Elle semble s’intéresser aux articles du CTIAP et sollicite des informations sur l’un des articles.

Ce qui m’a permis de lui adresser la réponse suivante :

 

« Bonjour Madame,

Je vous remercie pour votre message (…) et de l’intérêt que vous semblez porter aux articles du CTIAP.

Je ne refuse pas de vous livrer les informations sollicitées.

Mais, au préalable, je souhaite savoir pourquoi l’AFP-Factuel avait publié un article concernant le CTIAP et me concernant ; alors même que je n’ai jamais été contacté, ni même informé de la parution dudit article. De même, ma réponse contradictoire, en date du 8 mai 2021, n’a suscité, non plus, aucun intérêt de la part de l’AFP-Factuel et de l’AFP.

Serait-il possible de voir l’AFP rectifier ce que je peux, encore, considérer comme une erreur ?

Dans l’attente de votre réponse,

Bien à vous,

(…). »

 

Le directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, m’écrit, lui aussi, à nouveau. Et plus que ça même...

 

Deux « courriers RAR [recommandé avec avis de réception] » datés du 15 septembre 2021, jour de ma « suspension », me sont adressés par Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet ; le premier me fixe une mission impossible ; le second m’enjoint :

 

« Aussi, au titre de mon pouvoir d’organisation du service, je vous indique que j’ai décidé que le blog (…) [lien vers le CTIAP] doit être mis hors ligne et rendu inaccessible au public à effet immédiat »… Alors qu’il n’a cessé d’affirmer à ce public que ce blog était « mon » blog « personnel »

 

Premier courrier recommandé

 

Le premier courrier m’indique : « (…) je vous informe que vous êtes suspendu à compter de ce jour, mercredi 15 septembre 2021 (Décision jointe) ».

Il me rappelle : « Vous avez déjà été informé des conséquences de la décision de suspension, notamment par courrier du 14 septembre 2021 (…) que la suspension emporte notamment interdiction d’exercice et privation de toute rémunération ».

Et, il m’« invite à vous [me] présenter à un entretien, à mon [son] bureau, jeudi 16 septembre 2021 à 10h00, pour (…) [l’]informer du mode de régularisation que vous avez [j’ai] retenu et faire le point sur votre [ma] situation au regard de l’obligation vaccinale COVID 19, sauf à ce que vous ayez clarifié votre [ma] position avant cette date ».

 

Il m’adresse donc un courrier en recommandé le 15 septembre 2021 qui, au mieux, arrivera le 16 septembre 2021 dans la journée ; afin que je me présente à un « entretien » dès le matin, à 10h00, de ladite journée du 16 septembre.

 

Le 17 septembre 2021, je découvre l’existence de ce courrier en consultant ma boîte e-mail personnelle. J’y découvre l’e-mail que Pierre VOLLOT m’a adressé le 15 septembre à 14h36. Dans cet e-mail, il m’indique une chose étrange :

 

« Docteur,

L’assistante de direction s’est présentée à votre bureau à 13h20 pour vous remettre en main propre une décision de suspension (…) Elle a aussi tenté de vous joindre à 13h51 par téléphone [de mon bureau à l’hôpital].

Du fait de votre absence, ce courrier n’a pu être remis en main propre. C’est pourquoi je vous l’adresse par messagerie électronique en pièce jointe, que vous recevrez par ailleurs par voie postale avec accusé de réception.

(…). »

 

« Du fait de votre [mon] absence » ?

 

Je croyais que j’étais « automatiquement interdit d’exercer votre [mon] activité » et que cette « suspension emporte interdiction (…) de vous [me] rendre sur votre [mon] lieu de travail » comme cela m’a été enjoint par le même Pierre VOLLOT dans son courrier en date du 14 septembre 2021 et auquel il renvoie dans son courrier du 15 septembre 2021.

 

Si vraiment Pierre VOLLOT voulait me joindre par « téléphone », pourquoi ne m’a-t-il pas appelé sur mon portable personnel ? Comme il m’a adressé un e-mail sur ma boîte personnelle.

 

Ce 15 septembre 2021, deux heures après, soit à 16h36, Pierre VOLLOT m’adresse également un second e-mail.

 

Second courrier recommandé

 

Et donc à 16h36, le directeur m’adresse ce second e-mail :

 

« Docteur,

Je vous prie de trouver ci-joint copie du courrier qui vous a été adressé ce jour par voie postale.

(…). »

 

L’« Objet » de ce courrier indique : « Dysfonctionnement CTIAP ».

 

Dans ce courrier, Pierre VOLLOT soutient :

 

« Docteur,

De nombreux dysfonctionnements m’ont récemment été signalés concernant le contenu du blog (…) [lien vers le CTIAP] du Centre hospitalier de Cholet.

Ainsi, les articles les plus récents de ce blog ne correspondent absolument pas à la communication définie originellement pour le CTIAP et, en particulier, présentent un caractère insuffisamment informatif sur le plan scientifique (voire ne contiennent strictement aucun avis de nature pharmaceutique) et ont un contenu clairement polémique.

Certains articles usent de termes outranciers et irrespectueux qui sont totalement inadaptés à la communication informative d’un établissement public de santé.

De plus, plusieurs articles remettent gravement en cause la politique et l’action des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pandémie de la COVID 19 et vont même jusqu’à contester la loi relative à l’obligation vaccinale contre la COVID 19 (loi du 5 août 2021) et à recommander aux personnels de contester son application.

 

D’autres articles font état de différends personnels et internes de leur auteur avec la Direction de l’établissement et de critiques vives à l’encontre de la note de service transmise au personnel et relative à la mise en œuvre de l’obligation vaccinale au Centre hospitalier de Cholet.

De tels articles du blog (…) [lien vers le CTIAP] portent atteinte à l’image et à la réputation du Centre hospitalier de CHOLET et de ses soignants (tant en interne auprès des patients et du personnel qu’au-delà de l’établissement notamment auprès des pouvoirs publics et des professionnels de la santé).

D’ailleurs, ces articles publiés au nom du CTIAP impliquent l’établissement et ses soignants dans la polémique relative à la vaccination contre la COVID-19, et donnent même largement l’impression que l’établissement et son personnel sont opposés aux actions décidées et mises en œuvre actuellement par les pouvoirs publics pour lutter contre la pandémie notamment par la vaccination.

 

Cette situation s’est particulièrement aggravée depuis un mois et doit cesser immédiatement.

 

Aussi, au titre de mon pouvoir d’organisation du service, je vous indique que j’ai décidé que le blog (…) [lien vers le CTIAP] doit être mis hors ligne et rendu inaccessible au public à effet immédiat.

 

En parallèle, je charge la direction de la communication en lien avec le service informatique de réfléchir aux modalités pratiques et techniques de l’hébergement d’une communication numérique adaptée aux missions du CTIAP.

 

En conséquence, je vous prie de bien vouloir immédiatement :

-       mettre hors ligne le blog (…) [lien vers le CTIAP] pour rendre sa consultation impossible par les utilisateurs d’internet,

-       remettre à la direction de la communication et au service informatique les codes d’accès et d’administration du blog (…) [lien vers le CTIAP] et les informations techniques utiles pour son administration au nom du centre hospitalier,

-       remettre à Madame (…) directrice adjointe chargée de la communication et Monsieur (…), responsable du service informatique la liste et le contenu des articles informatifs relatifs au mésusage du médicament répondant à la mission du CTIAP.

A ce sujet, avec les représentants de la CME [commission médicale d’établissement] nous aurons très prochainement l’occasion de nous réunir avec vous, pour mettre à plat le fonctionnement du CTIAP et notamment préciser ses modalités de communication.

 

Pour conclure, je vous invite à me faire des propositions adaptées concernant la communication du CTIAP.

 

Je vous prie d’agréer, Docteur, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Le Directeur,

Pierre VOLLOT. »

 


Que dire ?

 

Souvenez-vous…

 

Le directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, me suspend, me prive de ma rémunération, m’interdit toute autre activité rémunérée. Mais, il me donne des tâches à accomplir.

 

Je ne m’attendais pas à une telle prose. Car, le 6 août 2021, alors que j’étais en congés annuels, Pierre VOLLOT m’a menacé de « sanctions disciplinaires » et de « poursuites pénales » en me dénonçant, de façon injustifiée, au CNG (centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière) qui est l’autorité investie du pouvoir de sanction des praticiens hospitaliers et des directeurs.

 

Et le 13-14 août 2021, le journal Le Courrier de l’Ouest est venu s’associer au lynchage public ciblant le CTIAP et son pharmacien responsable.

 

Dès le 28 juillet 2021, le journal FranceSoir publie un article sous le titre « L’Hôpital de Cholet prive ses visiteurs d’accès au service de pharmacovigilance et CTIAP puis modifie ».

 

Le 12 août 2021, FranceSoir publie un nouvel article intitulé : « Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction ».

 

Désormais, Pierre VOLLOT avoue que le CTIAP et son blog font bien partie intégrante du centre hospitalier de Cholet : « (...) concernant le contenu du blog (…) [lien vers le CTIAP] du Centre hospitalier de Cholet ».

 

Alors que depuis le mois d’avril 2021, il n’a cessé de soutenir publiquement, sur notamment le réseau social Twitter, que le blog du CTIAP était « mon » blog « personnel » qui n’avait aucun rapport avec l’hôpital de Cholet ; en me livrant aux insultes et aux injures de mes détracteurs sur ce réseau social.

 

Manifestement, ma réponse circonstanciée en date du 23 août 2021, accompagnée de ses pièces jointes, que j’ai adressée notamment audit CNG et au Procureur de la République s’avère totalement fondée ; laissant, à nouveau, mon détracteur (Pierre VOLLOT) sans issue.

 

Alors, il récidive autrement, avec les mêmes reproches qui ne citent aucun fait précis et qui se contentent de nourrir une appréciation d’ordre général. Des griefs qui sont totalement infondés et qui pourraient être qualifiés de projection.

 

Il tente donc de m’intimider à nouveau avec son soi-disant « pouvoir d’organisation du service ». Son but est clair : priver les lecteurs du CTIAP d’une information, claire, loyale, appropriée et indépendante ; et par conséquent, les priver d’un droit qui conditionne la validité de leur consentement libre et éclairé dans le cadre de l’actuelle vaccination contre la Covid-19 : « Aussi, au titre de mon pouvoir d’organisation du service, je vous indique que j’ai décidé que le blog (…) [lien vers le CTIAP] doit être mis hors ligne et rendu inaccessible au public à effet immédiat ».

 

Son but est très clair. Il veut empêcher le CTIAP de révéler les informations inexactes et les contradictions, desdits pouvoirs publics, qui ont été diffusées auprès de la population : « De plus, plusieurs articles remettent gravement en cause la politique et l’action des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pandémie de la COVID 19 ».

 

Monsieur Pierre VOLLOT ne semble toujours pas avoir compris qu’il n’y a rien de plus puissant qu’une idée venue à maturité. Et cette idée siège dans mon respect et ma fidélité, absolus, au Serment de Galien notamment. Et que ʺsonʺ pouvoir cède face à mon indépendance professionnelle qui est là non pas pour mon confort personnel, mais pour « la protection du public ». Il s’agit de protéger les personnes humaines dont la vie et l’intégrité physique et morale peuvent être menacées par des choix faits par des Administrations publiques, notamment. Et mes affirmations sont extraites de notamment les écritures de l’Ordre national des pharmaciens. Mon indépendance professionnelle est non négociable.

 

Il est stupéfiant de voir un directeur administratif s’ériger en juge du pharmacien : « Ainsi, les articles les plus récents de ce blog ne correspondent absolument pas à la communication définie originellement pour le CTIAP et, en particulier, présentent un caractère insuffisamment informatif sur le plan scientifique (voire ne contiennent strictement aucun avis de nature pharmaceutique) et ont un contenu clairement polémique ».

 

Il me demande donc de confier la gestion de ce qu’il qualifiait de « mon » blog « personnel » à la « directrice adjointe chargée de la communication et Monsieur (…), responsable du service informatique ».

 

En réalité, et sauf évolution que j’ignore, cette « directrice adjointe chargée de la communication » est une « cadre faisant fonction de directrice adjointe ». Dès son arrivée au centre hospitalier de Cholet, elle a pris l’initiative de vider de sa substance le site intranet de l’hôpital dont je suis le concepteur au niveau fonctionnel et que j’ai créé pour la coordination des vigilances sanitaires ; l'une de mes autres responsabilités. Comme tous les autres dossiers qui m’ont été confiés, ce site intranet avait apporté à l’établissement le maximum de points lors des visites de certification menées par les experts de la Haute autorité de santé (HAS). Mais, désormais, ce site intranet nous livre un proverbe par jour et nous informe sur le repas du jour au self, la météo, les tournois de pétanque, la fête de la musique, etc. Et, Pierre VOLLOT me demande de lui « remettre (…) les codes d’accès et d’administration du blog (…) [lien vers le CTIAP] et les informations techniques utiles pour son administration au nom du centre hospitalier » ainsi que « la liste et le contenu des articles informatifs relatifs au mésusage du médicament répondant à la mission du CTIAP »

 

Puis, Monsieur Pierre VOLLOT m'invite à se « réunir » avec les soi-disant « représentants de la CME [commission médicale d’établissement] (…) pour mettre à plat le fonctionnement du CTIAP et notamment préciser ses modalités de communication ». Des ʺreprésentantsʺ élus avec une procédure illégale ; une telle illégalité est reconnue par Pierre VOLLOT, lui-même, dans ses propres réponses qu’il m’avait adressées suite à mes nombreuses alertes. Une petite « bande locale », déguisée en « blouses blanches » et dont les méthodes pourraient être comparées à celles d’un « système mafieux » ; comme j’ai pu le soutenir, à plusieurs reprises, auprès des autorités et des juridictions ad hoc notamment.

 

Et la plus belle preuve, de ce fonctionnement défectueux et dangereux pour les patients, est celle qui a été révélée par un journaliste du Courrier de l’Ouest ; et que je résume dans un article publié, le 16 février 2021, sur mon blog personnel, cette fois, sous le titre : « Retrait du maire de Cholet du conseil de surveillance du centre hospitalier : lettre ouverte à Monsieur Gilles BOURDOULEIX, maire de Cholet ».

 

Le maire, lui-même, parle de « criminalité ».

 

Et la présidente de cette CME a été, selon ledit article du Courrier de l’Ouest, « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête »… avant d’être expédiée, le « 31 mars » 2020, vers « l’hôpital Saint-Jacques du CHU de Nantes » : un hôpital psychiatrique. Au moment de ces faits, et en pleine crise liée à la Covid-19, il me semble que ce médecin était également le chef de service de réanimation… Selon le Courrier de l’Ouest, ce médecin « a porté plainte (…) pour faux, usage de faux et séquestration ».

 

Cette même « bande locale » qui a géré la vaccination contre la Covid-19…et dont le « chef » me propose une réunion avec elle...

 

Et le directeur, Pierre VOLLOT, qui vient de me propulser dans une situation inédite, m’écrit : « nous aurons très prochainement l’occasion de nous réunir avec vous ».

 

Je ne serais plus le pestiféré qu’il vient de jeter dans les oubliettes pour une durée indéterminée ; sans procès équitable, ni même un entretien préalable ?

 

Ce jour, le directeur Pierre VOLLOT a aussi donné l’ordre au service informatique de l’hôpital de bloquer mon accès informatique à mes dossiers professionnels, à mes messageries professionnelles (dont celle du CTIAP) que je pouvais consulter à distance

 

Ce soir, vers 21h, je souhaitais consulter mes e-mails. Sans succès. Je contacte alors l’astreinte du service informatique. L’informaticien m’indique :

 

« Bonsoir Dr Umlil,

Suite à votre appel à l’astreinte informatique du CH, je vous confirme que nous avons eu pour consigne d’inactiver votre accès au SIH [système d’information hospitalier].

Nous attendons donc la consigne inverse de la part de la direction pour le réactiver.

Cordialement.

(…). »

 

J’ignorais que l’accès à distance à mes dossiers et à mes messageries professionnelles, dont celle du CTIAP, pouvait représenter un risque pour la santé des personnes. Pierre VOLLOT en supportera la totale et l'entière responsabilité en cas de non-traitement d'un dossier ou d'une alerte urgents.

 

Donc, je ne peux plus lire vos e-mails que vous m’adressez notamment à l’adresse mise à votre disposition sur le site du CTIAP (elle aussi est suspendue, et sans préavis) : ctiap@ch-cholet.fr

 

Il y a quelques années, Pierre VOLLOT m'avait supprimé le même accès au système informatique, à trois reprises...


En réalité, et comme je l’ai indiqué à Pierre VOLLOT dans ma réponse en date du 15 septembre 2021, il profite de cette occasion (de l'obligation vaccinale contre la Covid-19) pour régler ses comptes personnels en m'infligeant de véritables sanctions et en toute impunité... pour l'instant.

 

La violence de ces deux courriers recommandés, et de cette interdiction inattendue à l’accès au système informatique, a été atténuée par la réception de deux magnifiques cartes postales, manuscrites, envoyées par des lecteurs du CTIAP.

 


Deux douceurs : l’une venue de la Cité de Carcassonne ; l’autre de l’île de la Réunion

 

 

« Cher Monsieur,

De très nombreuses personnes vous soutiennent dans votre combat contre la non science. Nous sommes contre cette absurdité d’obligation ʺvaccinaleʺ pour les médecins, infirmiers, aides-soignants, etc. Courage !

M. Umlil, Tenez bon. »

Message du Sud… CITÉ DE CARCASSONNE

 

 

 

« Un arbre endémique de l’île de la Réunion pour vous.

Le bois de joli cœur.

Un grand MERCI et BRAVO pour vos travaux et leurs partages, votre engagement et ténacité à vous et à votre équipe, de tout cœur, merci,

Raphaële. »

 

 

 

Un grand merci à vous !

Gardons espoir.

 

Et à bientôt.