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jeudi 10 septembre 2020

Covid-19 et obligation du port du masque à l’extérieur dans la ville de Cholet (Maine-et-Loire) : lettre ouverte urgente à Monsieur le Maire

 

Monsieur Gilles BOURDOULEIX,

Maire de Cholet

Président de l’Agglomération du Choletais

Député honoraire

Président du Conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet

 

 

 

 

Nous apprenons aujourd’hui, par voie de presse, le projet visant à rendre obligatoire le port du masque à l’extérieur notamment dans toute la ville de Cholet, voire dans toute l’agglomération du choletais.

 

Par la présente lettre ouverte que je me permets de vous adresser, en urgence et avant l’éventuel aboutissement du projet d’arrêté en cours, je souhaite vous alerter en vous exprimant mon étonnement, et c’est peu dire, face à une telle décision.

 

Eu égard à mes qualités de pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, responsable du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) / coordination des vigilances sanitaires / pharmacovigilance du centre hospitalier de Cholet, juriste en droit de la santé…, je vous propose l’organisation urgente d’une réunion publique à laquelle seront associés notamment Monsieur le Préfet et Monsieur le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) et/ou leurs représentants.

 

Cette rencontre demandée, en urgence, a pour but de vous présenter des éléments scientifiques et juridiques, vérifiables, qui démontrent que ce projet d’arrêté est injustifié. Parmi ces preuves, certaines émanent du Ministre des solidarités et de la santé, lui-même, ainsi que de la haute autorité de santé (HAS).

 

Il appartiendrait alors aux spécialistes de ladite ARS de venir contredire, publiquement, mon argumentation ; et d’apporter les preuves en leur possession qui fonderaient cette obligation en matière de santé.

 

Une telle méthode permet un débat contradictoire et utile.

 

La préfecture pourrait ainsi prendre sa décision de façon éclairée.

 

J’estime que nous sommes, encore, dans un pays de liberté et que nous n’avons pas à répondre à des injonctions paradoxales qui ne reposent sur aucun fondement scientifique, ni même juridique ; des décisions qui se basent sur un test peu fiable et non standardisé ; des obligations qui imposent à toute une population des contraintes significatives, qui menacent la santé mentale des personnes et la vie économique et sociale, qui portent atteinte à des libertés fondamentales de façon inutile et disproportionnée, qui génèrent des inégalités entre les zones d’un même territoire national...

 

En espérant que ces quelques lignes retiendront votre attention, et en restant à votre disposition,

 

Dans l’attente de votre réponse,

 

 

Bien cordialement,

 

Docteur Amine UMLIL

Extrait du Curriculum vitae (C.V.) : cliquer ici








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