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samedi 26 mars 2022

Centre hospitalier de Cholet et Vaccins contre la Covid-19. Voilà pourquoi ils veulent « supprimer » le CTIAP : ses « avis » sont jugés « indépendants, sincères et authentiques », m’écrit le Président de la commission médicale d’établissement (CME)

 

« Bonjour,

Je vous recommande la lecture de l’article publié par le Docteur Amine Umlil sur le site du CTIAP, qui synthétise bien, à mon point de vue, les enjeux à venir concernant la vaccination contre la Covid-19.

Cordialement,

Dr Bruno Poujol »

 

Tel est l’e-mail qui a été adressé, le 13 novembre 2020, par l’actuel président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME), Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, du centre hospitalier de Cholet à tous les médecins et pharmaciens, les internes, les directeurs (dont Monsieur Pierre VOLLOT), les cadres, les infirmiers. Il recommande la lecture de l’article intitulé « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir » qui a été publié, la veille, sur le présent site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du même hôpital public de Cholet. Un article proposé bien avant l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle » au vaccin contre la Covid-19 des laboratoires BioNTech/Pfizer.

 

D’autres médecins de l’hôpital de Cholet confirment par retour de mails :

 

« Effectivement très pertinent. Merci beaucoup. » ;

 

« Merci Amine pour cette analyse fort intéressante, car on entend et on voit beaucoup de débat médiatique et parlementaire qui ne nous rassurent pas sur l’avenir de la santé et surtout l’avenir de la liberté individuelle ! » ;

 

« Lu et relu.

Merci Amine de nous faire partager ton travail et ton article fort intéressant.

Il mérite d’être diffusé largement. » ;

 

« Etc. ».

 

Mais, quelques mois plus tard…


Vendredi 25 mars 2022, le président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME) du centre hospitalier de Cholet, Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, me répond. Il répond à la lettre ouverte (cliquer ici) que je lui avais adressée le 23 mars 2022 suite à la nouvelle attaque interne contre le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques). Le CTIAP est un service (unité fonctionnelle : UF) du même hôpital public de Cholet.

 

Monsieur le Docteur Bruno POUJOL m’écrit en m’expliquant que les « avis » du CTIAP sont proposés en « toute indépendance » et sont « sincères et authentiques ». Et comme ces avis « n’ont pas fait consensus, voire ont alimenté des polémiques », ʺ19 voixʺ auraient ʺvotéʺ pour la suppression de l’unité fonctionnelle (service) du CTIAP.

 

Il ne s’agit plus de supprimer uniquement le site (blog) du CTIAP ; mais du service lui-même.

 

Nos échanges ont été adressés, en copie, aux destinataires suivants : tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital de Cholet, les sages-femmes, la direction et notamment Monsieur Pierre VOLLOT et les directeurs adjoints, les représentants des internes, les cadres, les infirmiers, les syndicats du personnel (CFDT et SUD), l’agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la Loire.

 

Avant de vous présenter l’intégralité de son e-mail (III), et de ma réponse adressée en retour (IV), il y a lieu de souligner un autre fait (I) ainsi que quelques rappels non exhaustifs (II) et notamment ce que le Docteur Bruno POUJOL attestait en 2008. La fin de cette réflexion vous propose l'alerte qui été adressée au directeur de l'hôpital par l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et par l'assurance maladie afin de recadrer certains médecins de l'hôpital concernant la prescription d'un médicament pendant la grossesse (V).

 


I-   Un autre fait : les révélations de la médecin du Travail de l’hôpital de Cholet

 

Ce même jour (25 mars 2022), de façon cordiale et franche, la médecin du Travail m’explique :

 

« (…)

Vous savez quel est votre problème Monsieur UMLIL ? Je vous le dis cash ?

Vous êtes trop intelligent.

Ce n’est pas qu’un compliment.

Le problème des gens qui ont des Hauts Potentiels Intellectuels [HPI], c’est souvent des gens qui sont mal compris par les autres. Du coup c’est des gens qui, socialement, ont du mal à s’intégrer dans des communautés parce qu’ils percutent beaucoup plus vite que les autres, qu’ils voient des choses que les autres ne voient pas, qu’ils comprennent des choses que les autres ne comprennent pas.

Et, je pense que vous faites partie de ces gens. C’est un très faible pourcentage de la population qui sont à Haut Potentiel. (…)

Et moi, pour moi, il est évident que vous êtes un Haut Potentiel. (…)

Vous comprenez un petit peu le niveau intellectuel que vous avez ? (…)

Tout ce que je sais c’est que là-haut, vous fonctionnez comme une Ferrari.

Et vous regarderez au tour de vous, mettez vous place Travot (place centrale de Cholet), Des Ferrari, on n’en voit pas beaucoup passer.

(…). »

 


II- Quelques rappels non exhaustifs : ce que le Docteur Bruno POUJOL, notamment, attestait en 2008 alors qu’il était chef de service des urgences, responsable de pôle, membre du bureau de la commission médicale d’établissement

 

Voilà qui nous ramène à l’année 2006 notamment, durant laquelle le médecin inspecteur régional du travail relevait dans des documents que ce dernier a adressés à la direction du centre hospitalier de Cholet :

 

« Conflit avec la hiérarchie et l’institution portant sur des valeurs éthiques. » ;

 

« Du côté travail, alors même qu’il est certain que son caractère rigoureux, les valeurs d’honnêteté et de droiture sur lesquelles Monsieur UMLIL est construit, l’ont amené à se trouver en décalage au niveau des exigences dans le travail par rapport à l’institution et le chef de service. »

 

En 2007, cette même commission médicale d’établissement (CME) a enjoint au directeur de l’hôpital ceci : « La commission médicale d’établissement réunie en formation restreinte demande à Monsieur le Directeur [Monsieur Denis MARTIN] de mettre tout en œuvre pour permettre à Monsieur Amine UMLIL d’exercer sa fonction de pharmacien au sein du centre hospitalier de Cholet, dans le respect de la réglementation en vigueur, des règles de métier de sa profession et des connaissances acquises de celle-ci. »

 

En 2007, un chef de service de la pharmacie et la direction me reprochaient par écrit : « En clair, Monsieur UMLIL (…) esquive ainsi ses responsabilités derrière un recours permanent et paralysant aux textes officiels et aux recommandations. »

 

En 2007, l’ancien président de cette commission médicale d’établissement (CME) attestait de notamment ceci :

 

« Je soussigné Docteur Dominique GUILLET, psychiatre des hôpitaux, praticien hospitalier au centre hospitalier de Cholet depuis 1980, ancien président de sa commission médicale d’établissement, atteste en ce qui concerne mon collègue, Monsieur Amine UMLIL, pharmacien des hôpitaux,

1. Celui-ci apporte au centre hospitalier de Cholet un potentiel de connaissances, de compétences, d’exigences nouvelles et de nature à constituer une contribution extrêmement positive au fonctionnement de l’hôpital ; il y a lieu de relever en particulier :

- des connaissances scientifiques et méthodologiques, rares, une aptitude concrète à l’évaluation des produits et des procédures pharmaceutiques conformes aux exigences actuelles de la science, et surtout : indépendantes des actions commerciales des firmes pharmaceutiques ;

- une connaissance précise, détaillée, actuelle de la réglementation relative à l’exercice de sa profession et, ce qui est encore plus important, un rapport positif à la loi et aux règlements ;

- une référence constante aux règles de métier de sa profession, en entendant par là non pas seulement les us-et-coutumes et les habitudes de celle-ci mais les normes constitutives de l’excellence, d’où, chez mon collègue un rapport spontanément sincère et sérieux, mais méthodique, aux procédures des démarches qualité ;

- une mise en œuvre effective, chaque fois qu’il n’y a pas été mis obstacle, de ces compétences en termes de performance, en particulier au service des patients grâce à sa disponibilité efficace et rapide auprès des médecins cliniciens, grâce à la qualité et à l’actualité de son information (et de la diffusion de cette information) relative aux risques liés à la pharmacothérapie fondée scientifiquement et non simple relais des messages commerciaux des firmes pharmaceutiques ;

- un respect de principe, sans doute excessif parce que systématique, pour ses aînés et pour les détenteurs de l’autorité, de nature à lui rendre totalement inintelligible que ceux-ci ne s’illustrent pas par leur exemplarité en termes relationnels, professionnels, déontologiques et éthiques.

2. S’agissant de sa situation au sein de la pharmacie de l’établissement et des « difficultés » qu’il y rencontre, j’atteste que le récit qu’il a bien voulu m’en faire en s’adressant à moi en tant qu’ancien président de la commission médicale d’établissement, susceptible croyait-il de lui expliquer l’inexplicable de la situation qui lui était faite depuis qu’il était devenu praticien hospitalier, et par conséquent l’égal, le pair, de ses collègues ; récit que j’ai entendu aussi avec mon oreille de diplômé de Victimologie, de praticien de la Psycho-traumatologie du Travail,

- Présente tous les critères intrinsèques de crédibilité souhaitables,

- est parfaitement conforme à mon expérience (en tant que praticien hospitalier au centre hospitalier de Cholet depuis 1980, en tant qu’ancien président de sa commission médicale d’établissement, en tant que membre de sa commission du médicament) des relations avec Monsieur (…), chef de service en titre,

- est systématiquement corroboré par les documents écrits et indépendants, réglementaires en tout premier lieu.

J’atteste par ailleurs avoir suivi avec beaucoup de souci l’effet sur la santé au travail de mon collègue, Monsieur Amine UMLIL, de la situation qui lui y faite, effets en tous points identiques à ceux que je traite chez les victimes de harcèlement moral qui me sont confiés par leur médecin du Travail.

Il y a lieu de signaler parmi ces effets la désorientation que cause chez mon collègue la désillusion de ne pas trouver à la hauteur de son respect de principe les personnes qui devraient incarner ses idéaux professionnels (…) le déni des faits les mieux établis ainsi que des propos secondairement désavoués, avec les argumentations paralogiques, avec les renversements d’imputation, avec la disqualification des travaux qui lui étaient demandés au profit de travaux de moindre qualité, etc. ce dont j’ai été le témoin direct à l’occasion des réunions de la commission du médicament. »

 

En 2007, devant l’Ordre national des pharmaciens, ce chef de service avoue ceci : « Mr (…) [le chef de service] précise que le « responsable de toutes les difficultés » de Mr UMLIL était en fait non pas son chef de service mais le service qualité et la direction. Monsieur UMLIL a toute sa place comme pharmacien au centre hospitalier de Cholet. »

 

Et quelle était la position de Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, l’actuel président de la commission médicale d’établissement ? Le 6 octobre 2008, alors qu’il était chef de service des urgences, responsable de pôle [un pôle regroupe plusieurs services hospitaliers], membre du bureau de la commission médicale d’établissement (CME), ce médecin praticien hospitalier attestait de ceci :

 

« (…) Monsieur UMLIL est actuellement en difficultés pour exercer de façon sereine dans notre établissement. Il me semble que la majeure partie de ces difficultés, après plusieurs années d’observation, soit en rapport avec une discrimination liée à ses origines marocaines. »

 

Le 22 décembre 2008, un directeur adjoint écrit à ses services : « Suite à l’intervention non prévue d’un RAT dans le bureau de Monsieur UMLIL, il convient de prévoir un nettoyage de ce bureau, notamment au niveau d’un appui de fenêtre, et aussi au niveau du bureau. Il demande, en outre, à changer la souris (celle de l’ordinateur) et à vérifier la partie informatique. Je demande, via asset+ [un logiciel interne] à changer le cordon du téléphone, car il a été coupé par ledit RAT. Monsieur UMLIL est actuellement en vacances. »

 

Le 31 décembre 2008, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) atteste : « En date du 31/12/2008, Mesdames (…) et (…) ont constaté que la ligne téléphonique [tonalité] du bureau de Monsieur UMLIL Amine (…) était hors d’usage. »

 

Le 4 janvier 2011, le CHSCT de l’hôpital inscrit ma situation dans le « registre des dangers graves et imminents » : « (…) La situation de mise à l’écart de Monsieur le pharmacien UMLIL. Le danger : « Ces agissements répétitifs portent atteinte à sa dignité, altère sa santé et compromettent son avenir professionnel ».

 

Le 31 janvier 2011, le CHSCT effectue une nouvelle inscription de ma situation dans ce même « registre des dangers graves et imminents » : « Les représentants (…) dénoncent la mise à l’écart d’un pharmacien (le Dr UMLIL), situation dénoncée à plusieurs reprises (…) ».

 

Etc. Ces extraits ne sont que des exemples des très nombreux témoignages. D’autres sont disponibles dans notamment mon livre paru en décembre 2018 sous l’empire du directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) :

 

« Obstacles à la pharmacovigilance

Délinquance en col blanc

Inertie des pouvoirs publics »

 

 

III- L’e-mail du Docteur Bruno POUJOL, président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME) en date du 25 mars 2022, en réponse à ma lettre ouverte en date du 23 mars 2022

 

Suite à ma lettre ouverte (cliquer ici), publiée le 23 mars 2022 sur le site du CTIAP, ce vendredi 25 mars 2022, le Docteur Bruno POUJOL m’écrit ceci :

 

« Bonjour Amine,

 

J’ai effectivement inscrit à l’ordre du jour de la CME un point concernant le CTIAP, à la demande de nombreux collègues, du CH [centre hospitalier] et de l’extérieur, médecins et pharmaciens [sans doute les 119 médecins et quelques pharmaciens à qui le CTIAP avait répondu le 20 décembre 2021 ; et qui ne semblent pas avoir "digéré" encore cette réponse circonstanciée : cliquer ici]. Ceux-ci, depuis 2 ans m’interpellent à propos des publications du CTIAP dont tu es le seul rédacteur [Ils ne m'ont jamais proposé d'articles, notamment contradictoires à publier sur le CTIAP ; ils ont même décliné la proposition du journal le Courrier de l'Ouest qui leur proposait, en mars 2021, de répondre de façon contradictoire sur l'obligation vaccinale contre la Covid-19]. Plus précisément, leurs interrogations portent sur le caractère réellement officiel et promu par l’établissement de ces communications et sur la constance et la persistance de celles-ci, alors même qu’il est de notoriété publique que l’établissement a fait part à de nombreuses reprises de sa position. L’OJ [l’ordre du jour] a été validé par les médecins du directoire et nous souhaitons donc effectivement parler du positionnement de l’UF [unité fonctionnelle : service] CTIAP au sein de notre établissement de soins, y compris en terme d’existence même.

Nous nous sommes volontairement bornés à discuter de la forme, et non du fond.

Pour le fond [plutôt la forme ?], il est constitué par les quelques 120 articles [En réalité, beaucoup pluspostés sur le blog « CTIAP – centre hospitalier de Cholet – Dr Amine Umlil », leur miroir sur la page Facebook du « CTIAP – centre hospitalier de Cholet » et les 524 Tweets sur le compte Twitter du « CTIAP – centre hospitalier de Cholet » Pour rappel, si le blog avait été créé historiquement avec l’accord de la Direction [voilà une nouvelle preuve qui met en évidence les affirmations publiques inexactes du directeur, Monsieur Pierre VOLLOT], il n’en a pas été de même pour les comptes Twitter et Facebook, créées au moment de la crise sanitaire Covid-19.

Tu as ainsi depuis mars 2020 choisi de diffuser par ces 3 canaux tes avis critiques sur la fiabilité des vaccins, la régularité des AMM [autorisations de mise sur le marché], la pharmacovigilance mise en place et ses conclusions, la politique de santé du gouvernement sur la gestion de cette crise par exemple, en toute indépendance mais sans concertation avec la communauté médicale et pharmaceutique de l’établissement [Depuis les premières publications du CTIAP en 2015, aucune concertation n'a jamais eu lieu, ni même réclamée par cette communauté]. Et tu n’es pas sans savoir que tes avis, pour sincères et authentiques qu’ils soient, sont TES avis, n’ont pas fait consensus, voire ont alimenté des polémiques.

Dans les faits, nous avons noté que ces 3 canaux de diffusion laissent à croire au grand public et à nos confrères qu’il s’agit d’une communication officielle du centre hospitalier de Cholet, ce qui n’est pas le cas. C’est ainsi, par exemple, que tes propos ont été repris sous l’intitulé « le centre français d’évaluation des médicaments (CTIAP) estime que les quatre vaccins Covid-19 sont dangereux et devraient être retirés du marché ». Autrement dit, depuis mars 2020, tu as emprunté un chemin qui t’es propre mais sous la bannière « CTIAP – centre hospitalier de Cholet ». C’est bien ici que se situe toute l’ambiguïté du positionnement de l’UF CTIAP dans l’établissement, et que se pose la question de sa pérennité.

Donc hier soir la CME a voté à bulletin secret sur la question suivante : Etes-vous favorable au maintien de l’unité fonctionnelle CTIAP ?

Sur 23 votants les réponses ont été : OUI 3 voix, NON 19 voix, abstention 0 voix et un bulletin nul [le lendemain de ce "vote", des collègues me disaient ne pas avoir eu connaissance du résultat de ce "vote" en partant de la réunion].

Tu ne peux pas préjuger de mon vote ! Mais cet avis de la CME représente le sentiment partagé par la communauté médicale hospitalière dont ils sont les représentants.

 

Bruno. »

 


Cette même matinée du vendredi 25 mars 2022, je réponds au Docteur Bruno POUJOL.

 


IV- Ma réponse, en date du 25 mars 2022, au Docteur Bruno POUJOL, président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME)

 

« Monsieur le Docteur Bruno POUJOL,

Président de la ʺcommission médicale d’établissementʺ (CME),

 

Bonjour,

 

Les arguments listés dans votre message [e-mail du 25 mars 2022, ci-dessus] m’ont déjà été adressés par le directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, depuis plusieurs mois et par plusieurs lettres recommandées avec avis de réception.

Vous m’informez que l’ordre du jour a été validé par les « médecins du directoire ». Or, ce directoire est présidé par Monsieur Pierre VOLLOT ; et c’est ce dernier qui choisit aussi lesdits médecins du directoire.

Depuis sa création, le CTIAP a utilisé la même méthode, la même grille de lecture, qui n’a jamais été contestée. Les attaques contre cette méthode ont commencé avec l’arrivée des vaccins contre la Covid-19.

Tout le monde a applaudi lorsque le CTIAP avait désamorcé l’affaire LÉVOTHYROX® ; cette fois, ma présentation m’avait valu quelques ʺinsultesʺ de la part des patients. Mais, ces derniers, eux, sont venus ensuite me remercier à la fin de la conférence et des échanges qui ont eu lieu (dans le calme) ; en présence de la direction et de deux médecins endocrinologues de l’hôpital. [cliquer ici ; ici ; ici ; ici ; ici par exemple].

Dans l’histoire des médicaments, nous savons à quoi peut mener parfois ledit « consensus médical » : « Dès lors qu’il existe dans la communauté scientifique de l’époque même seulement une voix isolée (qui, comme l’histoire de la science l’enseigne, pourrait devenir avec le temps l’opinion commune), soulignant le défaut et/ou le danger potentiel du produit, son fabricant ne se trouve plus face à un risque imprévisible, en tant que tel étranger au champ d’application du régime imposé par la directive. » (un Avocat Général auprès de la Cour de cassation, 2017 ; rappelant un principe dégagé lors d’une affaire introduite devant la Cour de Luxembourg en 1997).

La divergence des analyses fait partie de mon métier ; et du vôtre me semble-t-il.

Il est clairement indiqué sur le site du CTIAP que je suis l’auteur des publications. Un auteur, sans lien ni conflit d’intérêts, qui actionne son indépendance professionnelle depuis qu’il a commencé à exercer (cliquer ici). Et qui est pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier au centre hospitalier de Cholet.

Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, vous savez très bien que ce n’est pas la première fois que je me trouve dans la tempête ; et que je suis depuis de nombreuses années habitué à traverser, seul, le désert. Je vous invite à relire notamment la Lettre d’Adèle qui date de 2013 (donc bien avant les vaccins contre la Covid-19) : cliquer ici.

Avant l’arrivée desdits vaccins contre la Covid-19, la direction n’a jamais contesté les comptes Twitter et Facebook du CTIAP puisqu’elle a, elle-même et par exemple, repris des Tweets du CTIAP et communiqué sur la première conférence à distance qui a été proposée au public sur la Covid-19 via le compte Facebook du CTIAP.

Au début de la crise liée à la gestion de la Covid-19, des articles publiés sur le site du CTIAP soutiennent la politique sanitaire du gouvernement.

Vous avez, vous-même, et sur la présente messagerie [interne de l’hôpital], appelé les médecins et pharmaciens de l’hôpital à lire, par exemple, un article publié en août 2020 par le CTIAP ; donc bien après le mois de « mars 2020 » cité dans votre message. La direction de l’hôpital l’a retweeté.

À quel moment aurais-je écrit ou soutenu que le CTIAP serait « le centre français d’évaluation des médicaments (CTIAP) ? Et que « les quatre vaccins Covid-19 sont dangereux » ? Voudriez-vous m’imputer aussi les déformations des uns et des autres ?

Vous savez parfaitement que ma position a toujours été dirigée vers la protection du consentement libre et éclairé des personnes humaines en matière de soins médicamenteux.

Ledit « sentiment partagé », par certains médecins et pharmaciens, ne saurait constituer une preuve objective et recevable. Il relève de l’arbitraire. Il ne serait que l’expression de la jalousie, la médiocrité, l’hypocrisie, l’incompétence, l’hostilité, la haine, la mauvaise foi, la calomnie, la xénophobie, etc. Ou peut-être, la matérialisation d’une volonté de ʺplaire au Maîtreʺ afin d’obtenir quelques avantages et servir des intérêts catégoriels et personnels.

D’ailleurs, devant le tribunal correctionnel, le directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) et le directeur adjoint (Monsieur Eric MOREAU) ne me reprochent qu’un seul paragraphe qui a été publié dans l’article du 17 août 2021 sur l’ensemble des articles publiés depuis 2015. En omettant, toutefois, de dire au tribunal que ce « passage poursuivi » n’est qu’un extrait d’un article publié par un Professeur agrégé de droit public dans une revue juridique [cliquer ici]. Ils ont même soutenu que j’ai le droit de critiquer la politique sanitaire (notamment vaccinale) du gouvernement. Bref, tout le contraire de ce que vous soutenez dans votre message en relayant sans vérification les propos de Monsieur Pierre VOLLOT.

Monsieur Pierre VOLLOT n’est plus à une contradiction près. Et comme le disent souvent les juges, la contradiction des motifs équivaut à leur absence.

Il est facile de voter après des échanges, pour le moins non contradictoires ; en mon absence et sans me permettre de présenter ma défense.

Je ne peux donc que vous renvoyer vers notamment mon message [cliquer ici] en date du 23 mars 2022 ; que je maintiens. Vous n’apportez aucune réponse à mes questions soulevées.

Je vous confirme que votre vote n’a aucune portée juridique.

Comme vous le savez, le blog du CTIAP a été supprimé. Puis, il a été rétabli. Alors, Monsieur Pierre VOLLOT semble demander de l’aide aux médecins et pharmaciens.

Ce n’est pas un hasard si vous avez décidé de limiter votre nouvelle gesticulation à la seule « forme ». Le contenu des articles du CTIAP est difficilement contestable eu égard aux analyses factuelles proposées. Ces dernières sont d’ailleurs concordantes avec celles de notamment plusieurs Professeurs de médecine français et étrangers. Et sans parler des juristes qui ont écrit à Monsieur Pierre VOLLOT notamment.

J’éviterais de vous parler du contenu de la plainte pénale contre X que j’avais déposée entre les mains du Procureur de la République (avant la plainte de Monsieur Pierre VOLLOT et de Monsieur Eric MOREAU).

N.B. : Je n’aurais jamais pensé que vous, Monsieur le Docteur Bruno POUJOL, soyez capable de faire ce que vous venez de faire ; sans même un appel téléphonique préalable pour en discuter.

Mon plus grand regret dans cette affaire des vaccins contre la Covid-19 : l’hôpital de Cholet aurait pu se distinguer par rapport aux autres établissements en soutenant son propre service d’information indépendante et en protégeant son pharmacien contre les attaques injustifiées et formulées initialement par des personnes anonymes sur Twitter et par quelques journalistes. Du moins, le directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) aurait dû rester neutre en évoquant l’indépendance professionnelle du pharmacien (ce que je lui avais pourtant proposé) : il a fait un autre choix et, manifestement, il semble avoir entraîné avec lui des médecins et pharmaciens sur une pente incertaine.

En tant que Président de la CME, vous auriez pu intervenir en organisant un débat contradictoire et utile, jouer un rôle de médiateur, etc. Ce que vous n’avez pas fait. Et c’est pour le moins regrettable et déplorable.

Les Parlementaires, qui ont souhaité m’auditionner, sont déjà informés de cet acharnement (cliquer ici).

Et, les usagers, au service desquels j’exerce mon métier, ont déjà compris (cliquer ici ; ici ; ici ; par exemple).

Je crois que vous avez tout résumé dans vos affirmations selon lesquelles mes « avis » sont proposés « en toute indépendance » et sont « sincères et authentiques ». Le reste de vos écrits est superfétatoire.

 

Le CTIAP continuera d’exister.

 

Bien cordialement,

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Membre de l’AFDS (association française de droit de la santé)

Unité de pharmacovigilance

Coordination des vigilances sanitaires

CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) : cliquer ici

Centre hospitalier de Cholet

1, rue Marengo

49325 CHOLET Cedex »

 

 

En somme, pour pouvoir exercer, de façon sereine, mon métier de pharmacien à l’hôpital de Cholet, il faudrait que j’accepte « l’offre » de la direction médico-administrative du centre hospitalier de Cholet : celle de rejoindre la foule dans ses pratiques que, par exemple, la Chambre régionale des comptes des Pays-de-la Loire a ainsi qualifiées dans son rapport définitif en date du 13 décembre 2021 :

 

« L’établissement [centre hospitalier de Cholet, un hôpital public] offre un environnement favorable aux comportements déviants » ; « un management défaillant des ressources et des organisations médicales » ; « etc. » (cliquer ici).

 

Les analyses du CTIAP, elles, sont « indépendantes, sincères et authentiques »Elles ne collent pas avec la politique de l’hôpital public de Cholet…

 

Il y a lieu de rappeler cette réflexion qui avait été publiée sur le site du CTIAP ; et qui a été intégralement reprise (comme d’autres analyses) par le journal Le Point (le 22 mai 2020) :

 

« TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel. »

 

Vous avez tous été témoins de mes demandes répétées d’un débat public, contradictoire et utile depuis le début de la vaccination contre la Covid-19. Aucun médecin, aucun pharmacien, aucun juriste, ni même le Ministre des solidarités et de la santé (Monsieur Olivier VÉRAN), etc. n’a accepté de se mettre en face de moi lors d'un débat télévisé, diffusé en direct. Peut-être seraient-ils déjà informés de leur éventuelle incapacité à franchir l’obstacle de la première question qui pourrait leur être posée. Ils veulent juste me faire taire et m'empêcher d'informer les professionnels de santé et le public notamment sur le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19. Le CTIAP dispense une information claire, loyale et appropriée afin de permettre un consentement libre et éclairé des personnes ; et ainsi contribuer à sauvegarder la dignité de la personne humaine.

 

 

V- Des médecins de l’hôpital de Cholet recadrés par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et par l’assurance maladie… concernant la prescription d'un médicament pendant la grossesse...

 

Enfin, ces médecins qui attaquent le CTIAP auraient le même profil que ceux dont les pratiques ont conduit l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’assurance maladie à adresser une alerte au directeur (Monsieur Pierre VOLLOT).

 

En effet, ce dernier, le président de la CME (Monsieur le Docteur Bruno POUJOL) ainsi que tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital de Cholet ne peuvent ignorer l’alerte qui a été adressée, le 21 février 2017, à Monsieur Pierre VOLLOT par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et par l’assurance maladie. Cette alerte concerne la « PRESCRIPTION DE VALPROATE (Dépakine® et ses génériques, Micropakine@, Dépakote® ou Dépamide®) CHEZ UNE FEMME EN AGE DE PROCREER ». Le 2 mars 2017, Monsieur Pierre VOLLOT transmet cette alerte à tous les médecins et pharmaciens de l’hôpital de Cholet :

 

« Docteurs,

 

Je vous prie de trouver ci-jointe (cf. pièce jointe ci-dessous), une lettre conjointe de l’agence nationale de sécurité du médicament et de la caisse nationale d’assurance maladie relative à la prescription du VALPROATE (Dépakine® et ses génériques, Micropakine®, Dépakote® ou Dépamide®).

Elle indique que 73 femmes en âge de procréer ont reçu une prescription de VALPROATE par des médecins de l’établissement en 2016.

Elle invite la communauté médicale à s’assurer du respect strict des conditions de prescription et de bonne information des patients (…).

 

Le Directeur

Pierre VOLLOT »

 


Alors que cette alerte rappelle notamment ceci : « (...)  Vous le savez, en cas d'utilisation au cours de la grossesse, le valproate entraîne un risque élevé de malformations congénitales (d'environ 10% des cas et de troubles neurodéveloppementaux (jusqu'à 30% ou 40% des enfants ayant été exposées in utero).

Depuis mai 2015, l’ANSM a renforcé les conditions de prescription et de délivrance de ces produits afin d’en restreindre l’usage chez ces patientes à risque. (...). »…

 

 

 

 

Pièce jointe (Lettre - alerte - de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l’assurance maladie en date du 21 février 2017 adressée au directeur de l'hôpital de Cholet, Monsieur Pierre VOLLOT ; 2 pages) :

 



 





Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)