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dimanche 27 février 2022

Suivi du recours contre l’obligation vaccinale (anti-Covid-19) des soignants. Décision du Conseil d’État du 28 janvier 2022 concernant la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) : Explications lors du CSI (conseil scientifique indépendant) n°44

 

Dans son article en date du 16 janvier 2022, le CTIAP du centre hospitalier de Cholet a porté à votre connaissance l’examen, par deux chambres réunies du Conseil d’État, de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) concernant l’obligation vaccinale (contre la Covid-19) des soignants.

 

Comme cela a déjà été annoncé dans l’article du CTIAP en date du 20 février 2022, Le Conseil d’État a rendu sa décision le 28 janvier 2022 ; et une lettre lui a été adressée suite à cette décision.

 

Cette lettre a été publiée, le 17 février 2022, par le journal FranceSoir sous le titre « « Vous semblez loin de la réalité du terrain » : la lettre d’Amine Umlil au Conseil d’État ».

 

Suite aux demandes reçues réclamant davantage d’explications sur cette décision du Conseil d’État, le sujet a été inscrit à l’ordre du jour de la 44ème séance du Conseil scientifique indépendant (CSI) qui s’est tenue le 24 février 2022. Cette nouvelle réunion publique a été diffusée en direct. L’introduction et l’intégralité de l’émission (présentations, interrogations et débats) sont disponibles respectivement dans deux vidéos (durée : 5min. 46s et 1h54min.6s.) : cliquer ici et ici ; ou ici.

 

À nouveau, nous renouvelons nos remerciements aux membres du CSI pour ce moment de réflexion indépendante, pour leur invitation et pour leur chaleureux accueil.

 

 






vendredi 25 février 2022

Sur Twitter : le compte du GHT49 (groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire), basé au CHU (centre hospitalier universitaire) d’Angers, a « bloqué » les comptes du CTIAP et de son pharmacien responsable

 

Par respect des autorités, et afin de partager des informations utiles avec ces entités, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a pris l’initiative d’adresser systématiquement, via le réseau social Twitter, une copie de ses publications à notamment la liste suivante (sur leurs comptes Twitter) :

 

Président de la République ; Premier Ministre ; Ministre des solidarités et de la santé ; Ministère des solidarités et de la santé ; Gouvernement ; Assemblée nationale ; Sénat ; Haute autorité de santé (HAS) ; Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ; Réseau français des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ; Collège national des médecins généralistes enseignants (CNGE) ; Ordre national des pharmaciens ; Ordre des médecins ; Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la Loire ; Le Président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet (et aussi Maire de Cholet ; Président de l’agglomération du choletais ; Député honoraire) ; La Présidente de la Région des Pays-de-la Loire ; le Groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (@GHT_49) ; le centre hospitalier de Cholet.

 

Il y a lieu de rappeler qu’un Groupement hospitalier de territoire (GHT) regroupe notamment les établissements publics de santé, et leurs praticiens, autour d’un « établissement support ». Ces GHT datent de 2016. En Maine-et-Loire (49), l’établissement support du GHT49 est basé au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers. Le centre hospitalier de Cholet, dans lequel j’exerce, appartient donc à ce GHT49. Souvent des réunions sont organisées par ce GHT49 pour lesquelles des directeurs et des praticiens (médecins, pharmaciens, etc.) des établissements membres sont invités. À ce jour, je n’ai jamais été associé à ces réunions malgré la nature de mes fonctions et responsabilités ; même pas à une réunion.

 

Le 20 février 2022, après environ 25 jours de suppression de son site (blog), le CTIAP a publié un article intitulé « Le rétablissement du site (Blog) du CTIAP : des remerciements et un compte-rendu ».

 

Et voulant adresser une copie de cet article à ladite liste habituelle ci-dessus mentionnée, je découvre que le compte Twitter du Groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (@GHT_49) a « bloqué » ceux du CTIAP (@ctiap_cholet) et de son pharmacien responsable (@amine_umlil). Ce compte (@GHT_49) me précise :

 

« Vous ne pouvez pas [plus] suivre @GHT_49 ni voir les Tweets de @GHT_49 ».

 

Ce blocage a été décidé à partir du 25 janvier 2022, date du dernier Tweet du CTIAP qui a pu associer ce @GHT_49.

 

N’ayant jamais eu la moindre réclamation de la part des administrateurs du @GHT_49, et face à mon étonnement, je contacte la direction du CHU d’Angers par téléphone. Le secrétariat de cette direction me propose d’envoyer un e-mail à la directrice générale du CHU d’Angers, Madame Cécile JAGLIN-GRIMONPREZ. Ce que je fais dès le 21 février 2022. Je lui adresse l’article du 20 février 2022 susmentionné (publié par le CTIAP) et lui exprime ma surprise face à ce blocage : « (…) Un tel blocage, sans même une discussion préalable avec l’administrateur de ce compte (@GHT_49) et sans connaître les motifs de cette décision, est pour le moins surprenant ».

 

Deux jours plus tard, soit le 23 février 2022, le « Directeur adjoint chargé du Groupement Hospitalier de Territoire de Maine-et-Loire (GHT49), des coopérations et des parcours Pôle Parcours – Performance », Monsieur Clément TRIBALLEAU, m’adresse la réponse suivante, sans le moindre appel téléphonique :

 

« Monsieur,

Ces derniers mois vous avez régulièrement mentionné le compte Twitter du GHT49 dans vos publications sur ce réseau [Twitter]. La forte récurrence de ces publications associées  aux réactions des personnes qui vous suivent dans les notifications de notre compte était de nature à perturber sa bonne gestion.

Par ailleurs sur le fond, nous ne souhaitons pas que les publications de notre GHT soient associées à vos publications, dans la mesure où ces dernières expriment régulièrement des opinions, ce qui n’est pas la vocation de notre compte Twitter.

Pour ces raisons, et dans un souci de conserver la maîtrise de notre ligne éditoriale, nous avons bloqué votre compte.

Espérant vous avoir apporté les éléments de réponse.

Cordialement,

Clément TRIBALLEAU

(…) »

 

Ce même 23 février 2022, par e-mail, je réponds à Monsieur Clément TRIBALLEAU :

 

« Monsieur,

Je vous remercie de votre message (…).

Vos éléments de réponse, ainsi que votre décision de censure, sont pour le moins surprenants.

Le fait de vous adresser une information reviendrait, selon vous, à associer les publications de notre GHT à cette information, et à perturber la maîtrise de votre ligne éditoriale ; alors que vous n’êtes pas l’auteur de cette information.

Par ailleurs, vous semblez considérer que je suis hors ce GHT.

Je ne peux plus lire vos Tweets, non plus.

Ce que vous qualifiez d’opinions, ce sont en réalité des données vérifiables concernant notamment le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 ; données extraites des documents publiés par les autorités ad hoc.

Si je comprends bien, vous bloquez les comptes du CTIAP (centre territorial d’informations indépendante et d’avis pharmaceutiques) - du centre hospitalier de Cholet - et celui de son pharmacien responsable parce que vous n’êtes pas d’accord avec les analyses proposées.

Vous prenez cette décision, contestée, de façon unilatérale et sans même une discussion préalable ; ni même une information préalable.

En réalité, votre décision semble exprimer un soutien envers l’un de mes détracteurs dont j’éviterais de rappeler la fonction et l’identité ; elle participe ainsi à mon exclusion, au dénigrement dont je suis la cible, et à ce qu’un magistrat pourrait qualifier de harcèlement moral notamment. D’ailleurs, une plainte pénale contre X a été déposée entre les mains du Procureur de la République (en cours).

En France, il existe encore notamment une liberté d’expression, qui n’est que le corollaire de la liberté de penser.

Parmi les destinataires des publications du CTIAP, vous êtes le seul à avoir réagi de cette manière.

Auriez-vous osé prendre une telle décision, avec cette façon de faire, avec un autre praticien hospitalier de notre GHT ?

Je vous remercie donc de me dire si votre décision est définitive eu égard aux quelques éléments, non exhaustifs, que je viens de vous soumettre ; ou si vous envisagez de reconsidérer votre position.

Dans l’attente,

Bien cordialement,

Docteur Amine UMLIL

(…) »

 

Depuis, j’attends toujours une éventuelle réponse. Le blocage n’est toujours pas levé. Le CTIAP n’a donc pu non plus adresser, à ce compte du @GHT_49, ses nouvelles et soi-disant ʺopinionsʺ proposées dans l’article publié, le 23 février 2022, sous le titre : « ALERTE. Vaccin contre la Covid-19 (COMIRNATY®) : les professionnels de santé et le public sont-ils informés du changement de la composition de ce vaccin et des différentes compositions désormais disponibles ? ».

 

Le directeur du centre hospitalier de Cholet, Monsieur Pierre VOLLOT qui siège dans ce GHT49, a déjà pu qualifier les données de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) d’ʺopinionsʺ comme cela est rappelé dans l'article du CTIAP en date du 15 janvier 2022… Il a déjà aussi fait en sorte que, par exemple, je ne puisse plus exercer mon activité d’intérêt général au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) d’Angers dès son arrivée à l’hôpital de Cholet en 2012… Autant dire qu’il sait profiter de sa position de directeur afin de faire le nécessaire pour nuire à mes relations avec notamment le CHU d’Angers ainsi qu’à mon honneur et ma réputation.

 

Il y a quelques semaines, la radio RCF Anjou aurait sollicité la direction du CHU d’Angers afin que celle-ci propose le nom de l’un de ses praticiens pour un débat en direct, et face à moi, sur l’obligation vaccinale contre la Covid-19. La radio aurait reçu un refus. J’étais donc invité, seul, face au journaliste. Pourtant, régulièrement, un praticien du CHU d’Angers s’exprime dans la presse ; et ses propos sont utilisés par la presse dans le but de contredire les affirmations de certains citoyen qui, eux, ne semblent pas détenir les compétences nécessaires dans ce domaine du médicament.

 

Cette nouvelle censure, injustifiée, n’est qu’un nouvel exemple qui met en évidence mes conditions de travail et l’hostilité permanente à laquelle je suis confronté pour avoir juste voulu être, et surtout rester, pharmacien. Et cet isolement dure depuis au moins 2005. Autant dire que je serais devenu Maître dans les traversées du désert ; tout en apprenant à dormir, seul, à la surface du sommeil.

 

De cette censure délibérée et infondée, de ce mépris affiché (envers un pharmacien des hôpitaux praticien hospitalier, juriste (droit de la santé), et ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers notamment), jaillit le fait que, à l’avenir, personne ne pourrait dire qu’il n’était pas informé des alertes du CTIAP.

 

À l’inverse, je n’ai jamais bloqué un compte ; malgré les agressions (et non pas informations) subies. Et n’envisage donc pas de bloquer ce compte @GHT_49, en retour.

 

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 

 





mercredi 23 février 2022

ALERTE. Vaccin contre la Covid-19 (COMIRNATY®) : les professionnels de santé et le public sont-ils informés du changement de la composition de ce vaccin et des différentes compositions désormais disponibles ?

 

Le 2 avril 2021, sur ce site (blog), le centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) du centre hospitalier de Cholet avait publié un article intitulé « Inédit. Exclusif. Vaccins contre la Covid-19 : des incertitudes même sur la qualité intrinsèque des produits, sur leurs procédés de fabrication, sur les lots commercialisés… selon les documents officiels publiés par l’Agence européenne du médicament (EMA) ».

 

Le présent article souhaite informer notamment les professionnels de santé et le public sur les faits suivants : la composition initiale du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires BioNTech/Pfizer (COMIRNATY®) semble avoir changé. Et désormais, plusieurs compositions semblent avoir bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle ». Ces différences concernent notamment les excipients : c’est-à-dire les produits qui accompagnent la substance active du vaccin. D'où cette alerte.

 

Composition initiale du vaccin COMIRNATY® (dispersion à diluer pour solution injectable 30 microgrammes/dose (0,3 ml) destinée aux personnes âgées de 16 ans et plus

 

Cette composition contient 10 excipients.

 

« Liste des excipients

 

((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)

2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)

1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)

Cholestérol

Chlorure de potassium

Phosphate monopotassique

Chlorure de sodium

Phosphate disodique dihydraté

Saccharose

Eau pour préparations injectables »

 

 

Première nouvelle composition du vaccin COMIRNATY® (30 microgrammes/dose dispersion à diluer pour solution injectable) destinée aux personnes âgées de 12 ans et plus

 

Cette composition contient 12 excipients.

 

« Liste des excipients

 

((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)

2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)

1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)

Cholestérol

Chlorure de potassium

Phosphate monopotassique

Chlorure de sodium

Phosphate disodique dihydraté

Saccharose

Eau pour préparations injectables

Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH)

Acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH) »

 

 

Deuxième nouvelle composition du vaccin COMIRNATY® (30 microgrammes/dose dispersion injectable) destinée aux personnes âgées de 12 ans et plus

 

Cette composition contient 8 excipients.

 

« Liste des excipients

 

((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)

2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)

1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)

Cholestérol

Trométamol

Chlorhydrate de trométamol

Saccharose

Eau pour préparations injectables »

 


Troisième nouvelle composition du vaccin COMIRNATY® (10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour solution injectable) destinée aux enfants âgés de 5 à 11 ans

 

Cette composition contient 8 excipients.

 

« Liste des excipients

 

((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)

2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)

1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)

Cholestérol

Trométamol

Chlorhydrate de trométamol

Saccharose

Eau pour préparations injectables »

 


Il serait utile de connaître, de façon précise, la date de mise sur le marché de chacune de ces compositions.

 

Les compositions destinées aux personnes âgées de 12 ans et plus sont-elles commercialisées en même temps ? La composition initiale est-elle toujours en circulation ? Pour quelles raisons cette composition initiale a-t-elle changé ? Les modalités de manipulation, de préparation, de conservation, etc. de ces différentes formes pharmaceutiques sont-elles les mêmes ? Etc. Autant de questions qui invitent à consulter attentivement les mentions légales figurant dans l’autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle de chacune de ces formes pharmaceutiques afin d’éviter d’éventuelles erreurs médicamenteuses.

 

Il est également utile de rappeler que des « données supplémentaires » étaient attendues concernant ladite « composition » de ce vaccin (et concernant également la composition de chacun des trois autres vaccins contre la Covid-19 commercialisés en Europe). En effet, selon un calendrier établi par les autorités ad hoc, ces preuves complémentaires concernent : « la caractérisation de la substance active et du produit fini » ; le renforcement de la « stratégie de contrôle » afin d’assurer une « qualité constante du produit » ; des « données de validation supplémentaire » en vue de « confirmer la reproductibilité du procédé de fabrication du produit fini » ; le « procédé de synthèse » et la « stratégie de contrôle » de deux excipients, qui seraient nouveaux (« ALC-0315 » et « ALC-0159 »), en vue de confirmer leurs « profils de pureté » et d’assurer un « contrôle de qualité » et une « reproductibilité entre les lots tout au long du cycle de vie du produit fini ». De même, « en vue de confirmer l’efficacité et la sécurité » du vaccin, deux rapports sont attendus par les agences de régulation respectivement pour « décembre 2023 » et « juillet 2024 ».

 

Lors de chaque injection d’une dose de ce vaccin, et comme pour tout médicament, la traçabilité des opérations est un acte important. Cette traçabilité concerne notamment la prescription médicale, l'analyse pharmaceutique, la forme pharmaceutique, la date de l’injection, le numéro et la date de péremption du lot administré, etc.

 

 

 





dimanche 20 février 2022

Le rétablissement du site (Blog) du CTIAP : des remerciements et un compte-rendu

 

« Le droit d’emmerder Dieu » est le titre du livre de l’avocat Richard MALKA (éditions GRASSET) qui vient d’être déclaré « double Lauréat » du « Prix des Députés 2022 » et du « Prix du livre politique ». En France, il est constamment expliqué aux citoyens que notre droit autorise la critique des Religions. Mais, manifestement, la liberté de penser et son corollaire la liberté d’expression, l’« Esprit Charlie », etc. semblent s’arrêter à la porte de la pharmacologie boursière.

Proposer à ces mêmes citoyens une analyse critique du rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 notamment ne serait pas possible et conduit à la censure. Alors même que le Président de la République et les membres du Gouvernement admettent toujours la controverse dans le domaine scientifique ; et qu’un Avocat Général a déjà pu soutenir que « dès lors qu’il existe dans la communauté scientifique (…) même seulement une voix isolée (qui, comme l’histoire de la science l’enseigne, pourrait devenir avec le temps l’opinion commune), soulignant le défaut et/ou le danger potentiel du produit, son fabricant ne se trouve plus face à un risque imprévisible, en tant que tel étranger au champ d’application du régime imposé par la directive [85/374/CEE du 25 juillet 1985] ». Comme vous le savez, sans motifs objectifs, le vendredi 21 janvier 2022 consacre la suppression du site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet après plusieurs attaques subies depuis plusieurs mois. La violence et la censure sont la signature de l’absence d’arguments contradictoires, objectifs, vérifiables et utiles. Certains ne semblent toujours pas avoir compris que, dans le domaine du médicament notamment, le plus important ce n'est pas d'avoir tort ou raison mais de confronter sans mauvaise foi les arguments dans le respect des personnes et de leurs libertés de penser et de s'exprimer.


Par la présente, je suis heureux de vous annoncer le rétablissement du blog du CTIAP après environ 25 jours de suppression de ce site. 

 

Supprimer le blog du CTIAP revient à priver notamment les professionnels de santé et le public d’une information indépendante dans le domaine complexe du médicament et de son environnement. Vous êtes nombreux à avoir saisi le sens et la portée des travaux du CTIAP. En réalité, ce blog est devenu celui des usagers. Et c’est sans doute la raison qui a conduit plusieurs personnes à exprimer leur souhait de voir le retour de ce site auprès de diverses autorités ad hoc. Vos actions se sont avérées concordantes avec les miennes. Il y a lieu de relever en particulier l’initiative du Collectif Santé Mauges en date du 11 février 2022 intitulée « Proposition de courrier à l’ARS [agence régionale de santé] et l’HAS [haute autorité de santé]pour le rétablissement du blog du CTIAP » ; et la lettre recommandée avec avis de réception que Maître Carlo Alberto BRUSA, Président de l’association REACTION 19, a adressée au directeur du centre hospitalier de Cholet.

 

En ma qualité de responsable du CTIAP, je tiens donc à vous remercier tous de votre soutien direct ou indirect.

 

Durant cette période de censure, plusieurs faits ont été notés. Et il semble utile de porter à votre connaissance le bref compte-rendu non exhaustif qui suit ; avant de continuer à vous proposer de nouvelles analyses concernant tel ou tel médicament. Concernant les vaccins contre la Covid-19, l’essentiel a déjà été publié depuis plusieurs mois.

 

Un bref compte-rendu des faits, non exhaustifs, relevés depuis le 21 janvier 2022

 

1.  Par une lettre en date du 22 janvier 2022, une alerte concernant mon exclusion de la visite de certification (qui a eu lieu du 31 janvier 2022 au 4 février 2022 au centre hospitalier de Cholet) a été adressée à Madame la Professeure et Présidente de la haute autorité de santé (HAS) ; avec une copie envoyée notamment à Monsieur le Procureur de la République. Cette lettre a été publiée, le 25 janvier 2022, par le journal FranceSoir sous le titre « Visite de certification à l’hôpital de Cholet : un « moment de transparence et de vérité » ». La réaction de la HAS a été rapide : mon alerte a été prise en compte comme l’indique un courrier qui m’a été adressé par la HAS ; et dès leur arrivée dans l’établissement, les experts-visiteurs de la HAS ont demandé à me rencontrer (la rencontre a eu lieu le 2 février 2022 de 14h30 à 15h30).

 

2.  Ma participation à une « assemblée Franco-Italienne » qui s’est tenue, le 29 janvier 2022, à Paris. L’annonce de ce congrès a été faite par notamment un article publié la veille par FranceSoir sous le titre « Des intellectuels italiens viennent rencontrer « en urgence » les acteurs de la résistance française »Le thème de cette rencontre, organisée par notamment Monsieur Tristan EDELMAN, est : « Narration et stratégie d’actions ». Parmi les autres invités intervenants figurent :

 « Laurent TOUBIANA : chercheur à l’Inserm au sein d’une unité de recherche en Informatique médicale, il est le co-fondateur de l’institut de recherche pour la valorisation des données de santé et il dirige depuis plus de 20 ans un groupe de recherche autour des systèmes complexes et l’épidémiologie.

Alexandra HENRION-CAUDE : Généticienne et biologiste moléculaire, chercheur permanent à l’Inserm, postdoctorat à Harvard Medical School, Prix de la Fondation Nestlé, Bourse Eisenhower.

Olivier SOULIER : médecin homéopathe, coordinateur soignant de réinfocovid, cofondateur du syndicat liberté santé.

Marc-Gabriel DRAGHI : juriste spécialiste de l’histoire du droit et de la question monétaire.

Mariano BIZZARRI : oncologue directeur du laboratoire de biologie des systèmes à l’Université La Sapienza de Rome ; directeur éditorial d’Organisms.

Andrea CAMPERIO CIANI : professeur d’éthologie, de psychobiologie et de psychologie évolutionniste à l’Université de Padoue.

Riccarda ANTIOCHIA : professeur de chimie et de biotechnologie à l’Université La Sapienza de Rome.

Ugo MATTEI : juriste, professeur aux Universités de Turin et de Californie-Hastings.

Ariane BILHÉRAND (Colombie) : Normalienne, psychologue clinicienne, Docteur en psychopathologie et philosophie.

Laurent MUCCHIELLI : sociologue directeur de recherche au CNRS, auteur de La Doxa du Covid aux éditions Éoliennes.

Vincent PAVAN : Enseignant chercheur en mathématiques à Aix-Marseille Université et auteur.

Jean-Dominique MICHEL (Suisse) : anthropologue.

Virginie DE ARAUJO RECCHIA : Avocate au barreau de Paris.

Giorgio AGAMBEN : philosophe.

Christian PERRONNE : médecin spécialiste des maladies tropicales et infectieuses.

Olivier TOURNAFOND : professeur de Droit à l’Université de Paris 12. Directeur d’émissions de radio courtoisie.

Michel ROSENZWEIG (Belgique) : philosophe et psychanalyste. Spécialiste dans le domaine des psychotropes, il a publié de nombreux articles et livres dans ce domaine.

Idriss ABERKANE : essayiste, philanthrope, consultant international et entrepreneur.

Mehdi BELHAJKACEM : écrivain et philosophe indépendant, il est l’auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, dont Système du pléonetique, paru aux éditions Diaphanes en 2020.

Sara GANDINI : épidémiologiste, directrice de l’unité « Molecular and Pharmaco-Epidemiology » au département d’oncologie expérimentale de l’Institut européen d’oncologie de Milan (IEO)

Massimo CACCIARI : philosophe.

François GODEAU : directeur émérite de recherche de l’Inserm.

Patrick JAULENT : docteur en électronique, expert en stratégie et cyberg-sécurité.

Louis FOUCHÉ : médecin réanimateur, porte-parole du collectif reinfocovid.

Etc. (…). »

 

Les interventions et les débats qui ont suivis ont été diffusés en direct. Ils sont disponibles dans deux vidéos (de 8h8min.39s. et de 9h53min.) mises à disposition par FranceSoir dans un article publié, le 30 janvier 2022, sous le titre « Congrès franco-italien, des échanges stimulants : « on voit la résistance s’organiser, avec des idées précises ».


 3.  Le 2 février 2022, le journal FranceSoir publie l’intégralité de « L’entretien essentiel » qu’il m’a proposé suite à cette rencontre avec nos voisins italiens. Cet échange est disponible dans une vidéo (durée 44min. 21s.) publiée dans un article intitulé « « Aujourd’hui, il n’y a pas de contre-pouvoir » Dr Amine Umlil » ; ou directement sur YouTube.

 4.  Une lettre, en date du 9 février 2022, adressée au Conseil d’État (avec copie au Conseil constitutionnel) suite à la ʺdécisionʺ rendue le 28 janvier 2022 concernant ma question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à l’obligation vaccinale contre la Covid-19. Les explications concernant cette QPC sont disponibles dans l’article du CTIAP en date du 16 janvier 2022. Cette lettre du 9 février 2022 est publiée par FranceSoir, le 17 février 2022, dans un article ainsi libellé : « « Vous semblez loin de la réalité du terrain » : la lettre d’Amine Umlil au Conseil d’État ».

 5.  Le 12 décembre 2021, l’analyse, réalisée à la demande d’un professionnel du droit concernant un enfant qui est devenu « presque aveugle » après l’administration d’un vaccin contre la Covid-19, a été portée à votre connaissance. Récemment, un autre professionnel de droit m’a sollicité pour une autre analyse suite au « décès » d’une personne jeune ; il semblerait que cette analyse serait désormais entre les mains d’un juge d’instruction (pénal) notamment.

 6.  Etc.

 

Comme précisé ci-dessus, l’essentiel semble avoir été dit sur les vaccins contre la Covid-19. Sur ce sujet, le CTIAP a accompli sa mission. Les récentes informations, diffusées par notamment les médias traditionnels (dominants) du Gouvernement, viennent d’ailleurs confirmer encore davantage le bien-fondé des analyses que le CTIAP vous propose sur ce thème depuis plusieurs mois.

 

J’adresse un remerciement spécial à toute l’équipe du journal FranceSoir, et à son directeur Monsieur Xavier AZALBERT. Sans ce média indépendant, il aurait été encore plus difficile de vous informer. C’est l’un des rares médias qui acceptent la divergence des opinions et qui permettent un débat public, contradictoire et utile.

 

Dans l’attente de pouvoir vous proposer de nouvelles informations et analyses indépendantes, merci encore à vous tous pour l'intérêt que vous avez exprimé à l'égard des travaux du CTIAP et pour votre soutien.

 

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)