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mercredi 16 janvier 2019

Quatrième réunion d’information indépendante destinée au public : « Le vaccin GARDASIL® permet-il de prévenir le cancer du col de l’utérus ? Quel est le rapport bénéfice/risque du GARDASIL® ? »


En 2012, en France, l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus est estimée à environ 9,2 pour 100 000 femmes. La mortalité liée au cancer du col de l’utérus est évaluée à 3,4 pour 100 000 femmes (1 102 décès).

Pour prévenir ce cancer du col de l’utérus, un vaccin a été commercialisé en France fin novembre 2006 : Vaccin GARDASIL® (vaccin papillomavirus humain [types 6, 11, 16, 18] (recombinant, adsorbé)).

Selon le Résumé des caractéristiques du produit (RCP), version VIDAL®2018, ce vaccin est « indiqué à partir de 9 ans pour la prévention des :

-     lésions génitales précancéreuses (du col de l’utérus, de la vulve et du vagin), lésions anales précancéreuses, du cancer du col de l’utérus et du cancer anal dues à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV) ;
-     verrues génitales (condylomes acuminés) dues à des types HPV spécifiques.
(…). » 

GARDASIL® : un vaccin objet de controverses et de confusion auprès du public

Depuis sa mise sur le marché, ce vaccin est l’objet de controverses. Ces désaccords se manifestent, à nouveau et ouvertement, depuis quelques semaines. C’est ainsi que plusieurs articles de presse, contradictoires, ont été publiés. Une telle confusion ne peut que semer le trouble dans l’esprit du public. Voici quelques titres et phrases relevés dans ces récents articles de presse (accessibles sur Internet notamment) :

« Vaccin contre le cancer du col de l’utérus : les gynécologues en guerre contre les fake news » ; « Non, le vaccin n’augmente pas le risque de cancer » ; « Non, il ne donne pas la sclérose en plaques » ; « Oui, il protège contre d’autres cancers » (Le Parisien, le 9 janvier 2019)

« Où est la vraie bombe à retardement » (Journal international de médecine (JIM), le 10 janvier 2019)

« Rien ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus » (ParisMatch, le 11 janvier 2019)

« Cancer : des gynécos dénoncent des intox sur le Gardasil » (L’Express, le 11 janvier 2019)

« Rumeurs de « fake news » sur Gardasil et cancer, au sujet de données officielles des registres des cancers de pays étrangers ! » ; « L’augmentation du taux de cancer du col chez les jeunes femmes vaccinées serait une fausse information » (Agora Vox, Le média citoyen, le 15 janvier 2019)

« Les résultats les plus importants n’ont jamais été publiés » « En France, la vaccination des garçons bientôt expérimentée » ; (ParisMatch, le 11 janvier 2019)

Etc. (plusieurs autres articles disponibles sur Internet notamment).

Tous les enfants (filles et garçons) et leurs parents, notamment, sont concernés

Ce contexte justifie le thème proposé lors de cette quatrième réunion d’information indépendante destinée au public : « Le vaccin GARDASIL® permet-il de prévenir les cancers du col de l’utérus ? Quel est le rapport bénéfice/risque du GARDASIL® ? »

Cette question concerne notamment tous les enfants (filles et garçons) ainsi que leurs parents, voire leurs grands-parents ou toute autre personne, qui seront amenés à prendre une décision relative à ce vaccin.

À cette occasion, j’envisage d’être accompagné par d’autres professionnels de santé : un Gynécologue et un Cancérologue notamment.

Cette réunion sera aussi l’occasion d’aborder notamment la question du dépistage du cancer du col de l’utérus.

Cette rencontre est ouverte à toutes et à tous quel que soit votre lieu de résidence.

Dans un souci d’organisation, il est vivement conseillé aux personnes intéressées de s’inscrire en adressant notamment un e-mail à l’adresse suivante : ctiap@ch-cholet.fr

La date et l’heure de cette rencontre vous seront communiquées ultérieurement.

D’ailleurs, pourriez-vous proposer l’horaire qui pourrait vous convenir ? L’heure souhaitée, par le plus grand nombre d’entre vous, sera retenue.

Les trois premières réunions organisées, par le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet, ont porté sur les sujets suivants :

-     L’« affaire LÉVOTHYROX® » (octobre 2017) ;



Comme cela a été constaté par notamment la presse, à chacune de ces réunions, les patients et le public ont exprimé leur intérêt et leur satisfaction. Les explications proposées sont livrées dans un langage accessible à tous. Les présentations sont suivies par un échange avec le public. Ces présentations commencent par la déclaration, obligatoire (légale), des éventuels liens et/ou conflits d’intérêts des intervenants.

Enfin, rappelons que dès sa création, le CTIAP a déclaré, sur ce même site, l’absence de tout lien ou conflit d’intérêts.








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