Comme prévu, la
réunion d’information portant sur le thème « Effets indésirables des
médicaments : les apports et les limites de la pharmacovigilance » a
eu lieu le 22 novembre 2018 à 17h au centre hospitalier de Cholet.
La réunion a duré
près de 3 heures. La présentation a été suivie par un échange avec le public.
©Les
intervenants face au public (de gauche à droite) : Madame Jacqueline HOUDAYER
(Association agréée CADUS : Conseil Aide & Défense des Usagers de la
Santé) ; Dr Michèle BOISDRON-CELLE (Institut de Cancérologie de l’Ouest,
site Paul Papin, Angers) ; Dr Amine UMLIL (pharmacien, Unité de
pharmacovigilance/CTIAP, centre hospitalier de Cholet)
Les informations
présentées sont celles annoncées dans le plan publié la veille de la réunion.
Les bases
fondamentales, consacrées notamment par le Code de la santé publique, utiles à
la compréhension de ce domaine ont été longuement développées. Cette
présentation était également illustrée par des exemples pédagogiques,
historiques et nouveaux, tels que ceux relatifs au rapport bénéfice/risque des
médicaments suivants : Thalidomide ; Tolcapone (TASMAR®) ; Amineptine
(SURVECTOR®) ; Analgésiques (Phénacétine) ; alertes récentes de
l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) concernant [Fluoroquinolones,
Hydrochlorothiazide, Sildénafil, confusion entre vaccins de la grippe,
rétinoïdes par voie cutanée chez la femme enceinte ou en âge de procréer, acide
valproïque (DÉPAKINE®), acétate de cyprotérone (ANDOCUR®), etc.] ;
CELEBREX® et VIOXX® ; 5-fluorouracile (5-FU) ; DISTILBÈNE® chez la
femme enceinte ou en âge de procréer ; Finastéride chez l’homme ; Codéine
chez une femme qui allaite ; AINS (anti-inflammatoires non
stéroïdiens) ; etc..
Une étude récente,
montrant que des femmes enceintes sont encore exposées notamment à des
médicaments tératogènes (entraînant des malformations chez l’enfant à naître)
malgré le fait que ce risque est clairement identifié et répertorié dans les
documents officiels établis par les autorités ad hoc, a été présentée.
Les réflexes à
acquérir, les questions à se poser, face aux médicaments durant la grossesse et
l’allaitement, notamment, ont été proposés.
L’importance de
l’information, du consentement libre et éclairé, des données acquises de la
science, et de la décision partagée, a été rappelée.
L’information des
patients et l’importance de la pharmacovigilance est un sujet qui nous préoccupe
depuis de très nombreuses années comme le montrent les publications présentées.
À la fin de l’exposé,
la question suivante a été posée au public : « Avec cette formation, désormais, si vous avez le choix entre un
médicament générique et un « nouveau » médicament, lequel
choisir ? ». Le choix du public s’est porté sur : « Le générique ». Car, le
public a compris que ce générique correspond à un médicament ancien qui est
nécessairement mieux évalué qu’un « nouveau » médicament. Toutefois,
les précautions suivantes ont été rappelées au public : le cas d’un
médicament à marge thérapeutique étroite comme la lévothyroxine [LÉVOTHYROX®], les antiépileptiques, etc. ; et la vérification de la liste des excipients,
étant donné que certains de ces excipients peuvent générer des effets
indésirables (présentation de la liste des excipients à effet notoire qui est accessible
sur le site de l’ANSM notamment).
Cette rencontre s’est
poursuivie par un échange avec le public. Il a eu lieu sous forme de questions
/ réponses. La discussion s’est achevée avec certaines personnes qui
souhaitaient se renseigner de façon plus approfondie.
N.B. : Quelques
jours après la réunion, nous avons appris que des personnes, pourtant
inscrites, n’ont pu venir (elles se sont excusées) à cause des manifestations
enregistrées actuellement en France (Les Gilets Jaunes).
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