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vendredi 3 février 2023

ʺPharmacien antivaxʺ ? : Réponse au Courrier de l’Ouest et à Ouest-France

 

Dans plusieurs articles publiés dans le Courrier de l’Ouest et Ouest-France, je suis qualifié de ʺpharmacien antivaxʺ notamment.

 

Un pharmacien qui respecte la loi (au sens large) et sa mission en informant de bonne foi les personnes humaines sur notamment le bénéfice, sur le risque, sur les incertitudes d’un médicament est publiquement propulsé, par ces ʺjournalistesʺ, dans la sphère des « antivax ».

 

Ces ʺjournalistesʺ attaquent un pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier responsable de la pharmacovigilance, de la coordination des (neuf) vigilances sanitaires et du centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) d’un établissement public de santé.

 

Une telle qualification de ʺpharmacien antivaxʺ est injustifiée ; elle ne peut que porter atteinte à l’honneur et à la réputation d’un praticien chargé d’une mission de service public.

 

Une telle stigmatisation est d’autant plus infondée que ces journaux avaient largement fait état des travaux du CTIAP, dont ses conférences, avant l’arrivée de ces vaccins contre la Covid-19. C’est d’autant plus inacceptable que ces ʺjournalistesʺ connaissent bien le CTIAP depuis sa création.

 

ʺPharmacien antivaxʺ ? Un tel raccourci signe, mécaniquement, l’absence d’arguments factuels et contradictoires. Il matérialise le moyen favori de la paresse et dessine le privilège de la pauvreté analytique.

 

Ces ʺjournalistesʺ cherchent à salir un pharmacien dont les compétences sont unanimement reconnues par notamment les autorités ad hoc ; un pharmacien qui n’a aucun lien-conflit d’intérêts.

 

Et surtout, ces ʺjournalistesʺ, en dénigrant le travail d’un pharmacien-juriste (droit de la santé), cherchent à faire obstacle à l’information indépendante, loyale, claire, appropriée, pérenne et vérifiable du public dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 notamment.

 

En réalité, et de façon générale, les méthodes employées par les médias traditionnels-dominants sont l’un des instruments d’une politique « à caractère criminel » ; cette expression étant empruntée à un professeur de droit.

 

En réponse à ce comportement déviant des médias, le public devra vérifier si ces ʺjournalistesʺ ont, ou non, porté à sa connaissance les faits suivants concernant notamment le premier vaccin contre la Covid-19 qui a été mis sur le marché en décembre 2020 (vaccin BioNTech/Pfizer) – le raisonnement pourrait être transposable aux autres vaccins contre la Covid-19 – :

 

Les essais cliniques (chez l’Homme) de phase 3 notamment ont commencé alors que la composition, le procédé de fabrication, la reproductibilité des lots n’ont pas été complètement caractérisés – finalisés – selon les données publiées par l’agence européenne du médicament (EMA) ;

 

D’ailleurs, la première composition de ce vaccin, qui a été utilisée dès décembre 2020, a été modifiée et ne figure plus ni sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ni sur le site du dictionnaire des médicaments le VIDAL® ;

 

La vaccination massive a commencé en décembre 2020 alors que l’essai clinique de phase 3 n’est pas terminé ;

 

Cette vaccination a débuté en décembre 2020 alors que la Haute autorité de santé (HAS) avait relevé « 1,5 mois » de « recul » seulement concernant les résultats de cet essai clinique ;

 

Cet essai clinique n’a pas apporté la preuve d’une efficacité sur la « transmission virale » du Sars-CoV-2 ou sur les formes « graves » de la Covid-19 (maladie liée au virus Sars-CoV-2) ;

 

Cette vaccination massive a commencé alors que le recul sur les effets indésirables était insuffisant ;

 

Les règles de prescription médicale et de dispensation pharmaceutique ont été violées par l’intrusion administrative en toute méconnaissance de l’indépendance professionnelle de ces praticiens, une indépendance pourtant garantie par la loi ;

 

Malgré l’insuffisance ou l’absence de données, plusieurs populations ont été vaccinées : les personnes âgées de plus de 75 ans ; les immunodéprimés dont les patients sous médicaments immunosuppresseurs ; les femmes enceintes ; les femmes qui allaitent ; les enfants ; etc.


Cette insuffisance ou absence de données jaillissent des documents publiés par les autorités sanitaires et politiques elles-mêmes.

 

Plus de 4 000 enfants de moins de 5 ans auraient été vaccinés sans AMM (autorisation de mise sur le marché) et avec des doses adultes, comme cela a été publiquement révélé par une Sénatrice lors d’une enquête menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) en 2022 ;

 

Les déclarations de pharmacovigilance ont rencontré des freins inédits ;

 

Plusieurs cas d’effets indésirables « graves », dont des décès, sont étiquetés de « cause inconnue » dans les rapports publiés par l’ANSM. En suivant la méthode fixée par cette même ANSM, un tel constat aurait dû conduire à la conclusion suivante : « On ne peut pas exclure le rôle du vaccin » ;

 

Etc. (la liste est longue)…

 

Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public de ladite enquête parlementaire qui a été menée en 2022 par l’OPECST, un organe bicaméral (composé de députés et sénateurs) créé par la loi ?

 

Cette enquête a porté sur les « Effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et système de pharmacovigilance français ». Elle a été diligentée à la demande de la Commission des affaires sociales du Sénat, suite à une pétition citoyenne.

 

Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé la population de l’audition publique, contradictoire et utile qui a été diffusée en direct du Sénat le 24 mai 2022 ? Qu’avaient-ils à craindre puisque les deux parties en désaccord étaient face à face, et d’autant plus que les représentants des autorités sanitaires et politiques étaient majoritaires face à trois contradicteurs ?

 

Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public du constat publié, le 9 juin 2022, par l’OPECST suite à cette enquête parlementaire ? Cette enquête a notamment relevé : la « communication institutionnelle » des « autorités sanitaires et politiques » dont celle du ministre des solidarités et de la santé (Monsieur Olivier VÉRAN) a manqué au devoir de « transparence », de « vérité » et de « probité » ; les personnes ayant développé des effets indésirables après cette vaccination sont abandonnées ; l’essai clinique n’a pas apporté la preuve d’une efficacité sur la transmission virale du Sars-CoV-2 et sur les formes graves de la Covid-19 ; etc.

 

Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public du fait que les travaux du CTIAP et de son pharmacien-juriste responsable ont été repris par l’OPECST ?

 

Les méthodes de ces ʺjournalistesʺ sont l’un des symptômes de la décadence de la France. L’incompétence et la mauvaise foi croient savoir. Et surtout, l’imposture pense pouvoir donner des leçons à un spécialiste du domaine dont les alertes se sont toujours avérées exactes.

 

Les « chiens de garde de la démocratie », c’est-à-dire les vrais journalistes, auraient laissé place aux subalternes et aux supplétifs de ladite « communication institutionnelle » desdites « autorités sanitaires et politiques » dont le caractère déviant est constaté dans un rapport parlementaire.

 

Ne pas porter à la connaissance de la population, et avec persistance, ces éléments essentiels et contradictoires susmentionnés, concernant ce nouveau produit, revient à participer à la désinformation du public dans un domaine qui appelle le principe d’inviolabilité du corps humain notamment.

 

Une telle manipulation de l’information est de nature à vicier le consentement des personnes qui est censé être libre et éclairé ; et davantage protégé lors d’une expérimentation. Un tel consentement étant au rang des libertés fondamentales.

 

Avant tout, une telle entreprise médiatique ne peut donc que porter atteinte à la dignité de la personne humaine.

 

Dans le rapport circonstancié que j’ai remis à l’OPECST, et publié dans le livre « Vaccins contre la Covid-19 : L’impossible consentement », il est possible de lire notamment ceci :

 

« Le deuxième responsable de cette grave situation nous semble être les médias traditionnels (dominants) qui ont refusé l’organisation d’un débat public, contradictoire, utile, et en direct. Pis encore, ils ont participé à des attaques violentes, et injustifiées, contre les professionnels de santé qui ont voulu exercer leurs métiers conformément à la Loi ( au sens large) ; en actionnant notamment leur indépendance professionnelle et leur devoir d’alerte. »

 

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 

 





3 commentaires:

  1. Bien dit cher confrère !

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  2. Courage à vous cher Docteur, un jour on vous remerciera de vos efforts et de votre qualité de travail incontestable. Vous rejoignez ainsi le Panthéon international des scientifiques qui prônent la Vérité et osent s'opposer à l'autorité injuste. Bien confraternellement.

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  3. La loi no 2022-401 du 21 mars 2022 vise à améliorer la protection des lanceurs d'alertes, n'êtes-vous pas concerné par cette loi ? N'est-il pas un argument de défense en appel contre la décision du CNG ?
    Cordialement

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