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jeudi 18 mars 2021

Débat public sur les vaccins contre la Covid-19. Réponse au Docteur Jean-Michel DEBARRE : proposition d’un duel télévisé en direct

 

Dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19, nos concitoyens français, et notamment les Choletais, ont peut-être de la chance. Ils pourraient, enfin, assister à un véritable débat public, contradictoire et utile qui oppose un médecin et un pharmacien.

 

En effet, suite à mes deux lettres ouvertes adressées le 5 mars 2021 et le 8 mars 2021 respectivement au Ministre des solidarités et de la santé, et aux 7 Ordres professionnels de santé notamment ; et suite aux nombreuses réactions approuvant le contenu de ces lettres, le journal Le Courrier de l’Ouest a souhaité m’interroger.

 

Cet entretien est publié le 14 mars 2021 sous le titre « Covid-19. Vaccination : un pharmacologue choletais s’oppose à toute obligation en l’état ».

 

Dans sa version « papier » parue le 15 mars 2021, cet article du Courrier de l’Ouest relève notamment ceci : « Sollicitée pour réagir aux propos du Dr Amine UMLIL, et faire témoigner un soignant acceptant de se faire vacciner, la direction de l’hôpital n’a pas souhaité donner suite à nos demandes ».

 

D’ailleurs, dès le 15 décembre 2020, le directeur du centre hospitalier de Cholet écrivait au Courrier de l’Ouest : « La réussite de ces opérations [de la vaccination] suppose l’adhésion et la confiance de la population, qui passe par une information claire et transparente sur le sujet. C’est pourquoi l’initiative du CTIAP est la bienvenue ».

 

Mais, Monsieur Jean-Michel DEBARRE, lui, a souhaité réagir, ouvertement, à mes affirmations publiées le 14 mars 2021. Et c’est son droit. Hier, le 17 mars 2021, le même Courrier de l’Ouest a publié cette réaction sous le titre « Cholet. Covid-19. Les réserves vaccinales du Dr Amine Umlil jugées « déplacées » ».

 

Monsieur Jean-Michel DEBARRE est présenté, par le Courrier de l’Ouest », comme étant « Dermatologue choletais », « Docteur en médecine », « Docteur en droit » et « ex-candidat aux municipales à Cholet ».

 

Moi, je suis « Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier », « Docteur en pharmacie » et « juriste » en droit de la santé, notamment.


N.B. : En ce qui me concerne, j’ai fait le choix de faire des études de Droit en suivant le cursus normal (LMD) : en commençant par une Licence ; en validant un Master 2 ; pour l’instant, mon projet de Doctorat ayant été ralenti par la situation liée aux modalités de gestion de la Covid-19. Voici un extrait de mon Curriculum vitae (C.V.).

 

Afin d’éviter des échanges, potentiellement interminables par voie de presse écrite, et pour éviter de se cacher derrière son clavier, je propose à mon contradicteur un duel télévisé en direct qui sera diffusé à une heure de grande audience.

 

Nous sommes face à deux approches opposées concernant notamment la méthode d’évaluation du rapport bénéfice/risque d’un médicament (en l’espèce les vaccins contre la Covid-19) ; concernant les modalités d’information du public ; concernant l’interprétation des règles professionnelles qui nous sont imposées par la Loi (au sens large) ; etc.

 

Selon cet article du Courrier de l’Ouest, Monsieur Jean-Michel DEBARRE aurait « jugé » mes affirmations « déplacées ». Et encore une fois, c’est son droit de penser cela et de l’exprimer librement et publiquement. Je suis conscient que ma réflexion proposée est en décalage avec le discours ambiant comme cela a d’ailleurs déjà été relevé par ce journal : « À rebours du discours sanitaire ambiant ».

 

Monsieur Jean-Michel DEBARRE, lui, semble tenir, publiquement, des propos qui pourraient relever plus d’un discours de nature « politique » que d’une analyse ad hoc conforme aux données acquises de la science et à la rigueur médicale et juridique nécessaire en pareilles circonstances. Il se contente de livrer des affirmations imprécises, approximatives, incomplètes, inexactes, qui ne peuvent nourrir qu’une appréciation d’ordre général. Une telle posture pourrait induire les gens, le public, en erreur. Toute personne a le droit à une information claire, loyale et appropriée avant de donner, éventuellement, son consentement libre et éclairé ; ledit consentement est au rang des libertés fondamentales.

 

Monsieur Jean-Michel DEBARRE « appelle à la confiance ». Or, en réalité, les gens n'ont plus totalement « confiance » dans les autorités sanitaires et dans les Hommes (femme et homme) politiques notamment ; et qui pourrait leur en vouloir ? Désormais, les gens ne souhaitent plus croire ; ils veulent comprendre. Et c’est tout le sens de notamment les conférences que le CTIAP (du centre hospitalier de Cholet) propose régulièrement au public depuis plusieurs années. Le vaccin est un médicament ; il ne relève pas du dogme. Et, le « paternalisme médical » date d’une période révolue depuis au moins 2002. Il existe un principe : dans le domaine du médicament (dont les vaccins), en cas de doute sur le rapport bénéfice/risque, ce doute doit bénéficier aux patients et à toute personne humaine ; et non pas à ces produits et à leurs fabricants. La récente « suspension » de l’utilisation du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires Astra Zeneca, par plusieurs pays notamment européens, en est la plus belle expression. Ledit principe est tiré du bon sens et des enseignements de l’Histoire des médicaments (dont les vaccins) notamment ; plus exactement, de ce qui a été qualifié, par certains, de « scandales sanitaires » à répétition. Mais, manifestement, ces leçons ne semblent toujours pas avoir été retenues par tout le monde.

 

Monsieur Jean-Michel DEBARRE soutient que « les » vaccins sont « l’arme essentielle dans la lutte contre la Covid-19 » ; sans même opérer de distinction entre les différents vaccins disponibles. Le dogme vaccinal.

 

Il ne semble exprimer aucune nuance, aucun doute, aucune réserve, aucune prudence ; alors même que le doute jaillit pourtant des propos et des écritures des autorités ad hoc, elles-mêmes : le Ministre des solidarités et de la santé et ses services ; la haute autorité de santé (HAS) ; l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ; Santé publique France ; etc.

 

Selon cet article de presse, « Jean-Michel Debarre ne comprend pas les réserves émises dans notre journal par le Dr Amine Umlil, le responsable de la pharmacovigilance du centre hospitalier de Cholet, sur la campagne vaccinale ». Il ne serait pas le premier « médecin », notamment, à ne pas comprendre, immédiatement et rapidement, de telles réserves.

 

L’explication a, pourtant, déjà été livrée par notamment un « Docteur en médecine », « psychiatre des hôpitaux », « praticien hospitalier au centre hospitalier de Cholet depuis 1980 », « ancien président de sa commission médicale d’établissement ». Ce médecin « atteste » ce qui suit :

 

« Je soussigné (…), atteste, en ce qui concerne mon collègue, Monsieur Amine UMLIL, pharmacien des hôpitaux,

1. Celui-ci apporte au centre hospitalier de Cholet un potentiel de connaissances, de compétences, d’exigences, nouvelles et de nature à constituer une contribution extrêmement positive au fonctionnement de l’hôpital ; il y a lieu de relever en particulier :

des connaissances scientifiques et méthodologiques, rares, une aptitude concrète à l’évaluation des produits et des procédures pharmaceutiques conformes aux exigences actuelles de la science, et surtout : indépendantes des actions commerciales des firmes pharmaceutiques ;

une connaissance précise, détaillée, actuelle de la réglementation relative à l’exercice de sa profession et, ce qui est encore plus important, un rapport positif à la loi et aux règlements ;

une référence constante aux règles de métier de sa profession, en entendant par là non pas seulement les us-et-coutumes et les habitudes de celle-ci mais les normes constitutives de l’excellence, d’où, chez mon collègue, un rapport spontanément sincère et sérieux, mais méthodique, aux procédures des démarches qualité ;

une mise en œuvre effective, chaque fois qu’il n’y a pas été mis obstacle, de ces compétences en termes de performance, en particulier au service des patients grâce à sa disponibilité efficace et rapide auprès des médecins cliniciens, grâce à la qualité et à l’actualité de son information (et de la diffusion de cette information) relative aux risques liés à la pharmacothérapie fondée scientifiquement et non simple relais des messages commerciaux des firmes pharmaceutiques ;

un respect de principe, sans doute excessif, parce que systématique, pour ses aînés et pour les détenteurs de l’autorité, de nature à lui rendre totalement inintelligible que ceux-ci ne s’illustrent pas par leur exemplarité en termes relationnels, professionnels, déontologiques et éthiques.

(…) ».

 

Etc.

 

 

Par ces motifs, non exhaustifs, je propose donc à mon opposant, Monsieur Jean-Michel DEBARRE, de bien vouloir accepter ce face-à-face, serein et apaisé, qui porte sur un sujet d’intérêt général.

 

Il viendra avec ses certitudes ; et moi avec mes doutes. Il pourrait ainsi nous expliquer notamment ce qu’il qualifie d’« Obligation fraternelle ».

 

Un éventuel refus de sa part de cette confrontation sera interprété comme une reconnaissance du bien-fondé de l’intégralité de mes réflexions publiées ; et de la légèreté, et c'est peu dire, de sa réaction.

 

Enfin, je demande au Courrier de l’Ouest notamment, de bien vouloir relayer la présente invitation, avec tous ses éléments (en mettant éventuellement un lien vers cette lettre), dans ses colonnes afin que l’intéressé, Monsieur Jean-Michel DEBARRE, puisse en prendre connaissance.

 

 

Dans l’attente d’une éventuelle réponse de Monsieur Jean-Michel DEBARRE,

 

 

Bien cordialement,

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (Droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 






3 commentaires:

  1. Merci Docteur Amine UMLIL, je ne suis pas médecin, mais j'ai tout compris, j'ai hate de lire là suite et surtout ce que le Docteur Michel DEBARRE nous dira, pour nous éclairer.
    Bon courage pour là suite

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  2. Juin 2020 : COVID-19 et antibiothérapie : les recommandations du HCSP (pas d'antibio pour le covid19 ?)
    https://www.vidal.fr/actualites/25108-covid-19-et-antibiotherapie-les-recommandations-du-hcsp.html
    Aujourd'hui...Un an après..! Combien de morts auraient pu être évitées ?
    https://twitter.com/i/status/1372663121572208651

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  3. Il n'acceptera jamais car il n'a pas envie de voir ses théories s'effondrer comme un château de cartes. Il renoncera comme tous les donneurs de leçons et autres médecins non traitants, incapables de reconnaître leurs erreurs.

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