Pages

mercredi 29 janvier 2020

Rupture de stock des médicaments : l’ouverture d’une étude (enquête) par le CTIAP (centre hospitalier de Cholet)


Plusieurs réclamations ont été enregistrées par le service CTIAP/Pharmacovigilance/Coordination des vigilances sanitaires du centre hospitalier de Cholet. Ces signalements concernent des ruptures de stock de plusieurs médicaments. Ces plaintes émanent aussi bien des patients que des professionnels de santé.
Nous avons déjà publié un article, daté du 29 juin 2019, intitulé : « Corticoïdes : des préoccupantes tensions d’approvisionnement en France ».
Ce problème a également été abordé lors de la troisième réunion d’information indépendante destinée au public qui s’est tenue le 22 novembre 2018 et qui portait sur le thème « Effets indésirables des médicaments : les apports et les limites de la pharmacovigilance ».
Une rupture de stock d’un médicament peut être considérée comme une erreur médicamenteuse (par défaut de soins). Cette erreur porte atteinte à l’efficience (qualité, sécurité, coût) des soins. Elle est potentiellement pourvoyeuse d’effets indésirables plus ou moins graves pouvant, dans certains cas, mettre la vie des patients en danger.
Ce constat nous conduit à proposer l’ouverture d’une enquête sur le Territoire Choletais notamment. Cette enquête est ouverte pendant trois mois (du 30 janvier 2020 au 30 avril 2020).

Modalités sommaires et préalables de l’étude

Dans un premier temps, et pour évaluer l’intérêt de mener ou non cette étude, les personnes intéressées par cette enquête sont invitées à nous transmettre les éléments sommaires suivants (qui garantissent l’anonymat des patients concernés) par (au choix) : e-mail (ctiap@ch-cholet.fr) ou voie postale (Docteur Amine UMLIL, CTIAP, centre hospitalier de Cholet, 1 rue Marengo, 49325 Cholet Cedex) :

Vous avez la possibilité d’imprimer ce document (questionnaire suivant) et de le renseigner directement (un questionnaire par médicament).

------------------------------------------------------------------------------------------------------

·     Nom complet du Médicament en rupture de stock

o  Nom commercial®

o  Dosage

o  Forme (comprimé, gélule, etc.)

o  Nom du laboratoire pharmaceutique



·     Effet(s) indésirable(s) constaté(s) après cette rupture de stock

o  Oui

o  Non

o  Une déclaration de pharmacovigilance a-t-elle été effectuée ?


o  Si un (des) effet(s) indésirable(e)s est (sont) constaté(s), le(s) décrire







·     Une solution a-t-elle été trouvée ?

o  Oui

o  Non

o  Si Oui, préciser (exemple : un autre médicament prescrit, etc. : indiquer le nom de ce médicament de remplacement, etc.)




o  Le patient est resté sans son médicament pendant combien de temps ?



·     Age du patient concerné


·     Sexe du patient concerné (femme, homme)


·     Lieu de résidence du patient concerné (code postal, nom de la commune)


·     Autres informations utiles (préciser si besoin)







-------------------------------------------------------------------------------------------------------

Les résultats de cette étude seront publiés.

Les personnes, souhaitant participer à cette étude, sont invités à transmettre ce questionnaire renseigné au plus tard le 30 avril 2020 par l'un des deux moyens indiqués ci-dessus.








mardi 21 janvier 2020

Suppression de l’obligation vaccinale contre la fièvre typhoïde pour les personnes exerçant dans un laboratoire de biologie médicale


Par décret en date du 14 janvier 2020, publié le 16 janvier 2020 au Journal officiel de la République française (JORF), l’obligation vaccinale contre la fièvre typhoïde, prévue au deuxième alinéa de l’article L.3111-4 du code de la santé publique, est suspendue.
Ce décret entre en vigueur le 1er mars 2020. Il concerne les personnes exerçant une activité professionnelle dans un laboratoire de biologie médicale.
La fin de cette obligation est fondée notamment sur un avis rendu le 4 décembre 2019 par la haute autorité de santé (HAS). Cette position est conforme aux avis des 27 septembre et 7 octobre 2016 du haut conseil de la santé publique (HCSP), et « n’appelle pas de remarque de la HAS ». Cet avis de la HAS avance les trois arguments suivants :
-     Les cas de typhoïde professionnelle sont désormais exceptionnels ;
-  La typhoïde chez les personnels de laboratoire peut être prévenue par le respect des bonnes pratiques de laboratoire et des règles d’hygiène ;
-     Le vaccin a une efficacité incomplète et nécessite des rappels réguliers.
Ce texte réglementaire, tout comme lesdits avis du HCSP, vient ainsi rappeler quelques critères nécessaires sans lesquels un vaccin ne pourrait devenir (ou rester) obligatoire.








samedi 18 janvier 2020