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jeudi 18 août 2016

L'alerte sur les médicaments aromatisés : ce n'est pas la priorité


Il est, pour le moins surprenant, de découvrir dans la presse l’ampleur donnée actuellement à l’alerte concernant les médicaments aromatisés qui aurait été émise par une députée.

Cette alerte ferait comme si le pharmacien d’officine n’existait pas. Ce dernier délivrerait le médicament aromatisé en ne se fondant que sur le seul désir du patient. Cette alerte réduirait le pharmacien d’officine à un épicier.

Un arôme peut contribuer à améliorer l’acceptabilité d’un médicament. Il suffit de consulter la liste des excipients composant de nombreux médicaments. Ce n’est point une nouveauté.

Le risque ne se situe pas au niveau de l’arôme mais dans le mésusage du médicament, du bien-fondé de sa commercialisation et du conseil accompagnant sa dispensation par le pharmacien.

En matière de risque médicamenteux, la priorité me semble se situer ailleurs.






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