Dans plusieurs articles publiés dans le Courrier de l’Ouest et Ouest-France, je suis qualifié de ʺpharmacien antivaxʺ
notamment.
Un pharmacien qui respecte la loi (au sens large)
et sa mission en informant de bonne foi les personnes humaines sur notamment le
bénéfice, sur le risque, sur les incertitudes d’un médicament est publiquement propulsé,
par ces ʺjournalistesʺ, dans la sphère des « antivax ».
Ces ʺjournalistesʺ attaquent un pharmacien des hôpitaux, praticien
hospitalier responsable de la pharmacovigilance, de la coordination des (neuf) vigilances
sanitaires et du centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques
(CTIAP) d’un établissement public de santé.
Une telle qualification de ʺpharmacien antivaxʺ est injustifiée ; elle ne peut que porter
atteinte à l’honneur et à la réputation d’un praticien chargé d’une mission de
service public.
Une telle stigmatisation est d’autant plus infondée
que ces journaux avaient largement fait état des travaux du CTIAP, dont ses
conférences, avant l’arrivée de ces vaccins contre la Covid-19. C’est d’autant
plus inacceptable que ces ʺjournalistesʺ connaissent bien le CTIAP depuis sa création.
ʺPharmacien antivaxʺ ? Un tel raccourci signe, mécaniquement, l’absence
d’arguments factuels et contradictoires. Il matérialise le moyen favori de la
paresse et dessine le privilège de la pauvreté analytique.
Ces ʺjournalistesʺ cherchent à salir un pharmacien dont les compétences
sont unanimement reconnues par notamment les autorités ad hoc ; un
pharmacien qui n’a aucun lien-conflit d’intérêts.
Et surtout, ces ʺjournalistesʺ, en dénigrant le
travail d’un pharmacien-juriste (droit de la santé), cherchent à faire obstacle
à l’information indépendante, loyale, claire, appropriée, pérenne et vérifiable
du public dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 notamment.
En réalité, et de façon générale, les méthodes employées
par les médias traditionnels-dominants sont l’un des instruments d’une
politique « à caractère
criminel » ; cette expression étant empruntée
à un professeur de droit.
En réponse à ce comportement déviant des médias, le
public devra vérifier si ces ʺjournalistesʺ ont, ou non, porté à sa connaissance les faits
suivants concernant notamment le premier vaccin contre la Covid-19 qui a été
mis sur le marché en décembre 2020 (vaccin BioNTech/Pfizer) – le
raisonnement pourrait être transposable aux autres vaccins contre la Covid-19 – :
Les essais cliniques (chez l’Homme) de phase 3
notamment ont commencé alors que la composition, le procédé de fabrication, la
reproductibilité des lots n’ont pas été complètement caractérisés – finalisés –
selon les données publiées par l’agence européenne du médicament (EMA) ;
D’ailleurs, la première composition de ce vaccin,
qui a été utilisée dès décembre 2020, a été modifiée et ne figure plus ni sur
le site de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ni sur le site
du dictionnaire des médicaments le VIDAL® ;
La vaccination massive a commencé en décembre 2020 alors que l’essai
clinique de phase 3 n’est pas terminé ;
Cette vaccination a débuté en décembre 2020 alors que la Haute autorité de santé (HAS) avait relevé « 1,5 mois » de « recul » seulement concernant les résultats de cet essai clinique ;
Cet essai clinique n’a pas apporté la preuve d’une
efficacité sur la « transmission
virale » du Sars-CoV-2 ou sur les formes « graves » de la Covid-19 (maladie liée au virus Sars-CoV-2) ;
Cette vaccination massive a commencé alors que le
recul sur les effets indésirables était insuffisant ;
Les règles de prescription médicale et de
dispensation pharmaceutique ont été violées par l’intrusion administrative en
toute méconnaissance de l’indépendance professionnelle de ces praticiens, une
indépendance pourtant garantie par la loi ;
Malgré l’insuffisance ou l’absence de données,
plusieurs populations ont été vaccinées : les personnes âgées de plus de 75
ans ; les immunodéprimés dont les patients sous médicaments
immunosuppresseurs ; les femmes enceintes ; les femmes qui allaitent ;
les enfants ; etc.
Cette insuffisance ou absence de données jaillissent des documents publiés par les autorités sanitaires et politiques elles-mêmes.
Plus de 4 000 enfants de moins de 5 ans
auraient été vaccinés sans AMM (autorisation de mise sur le marché) et avec des
doses adultes, comme cela a été publiquement révélé par une Sénatrice lors d’une
enquête menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques
et technologiques (OPECST) en 2022 ;
Les déclarations de pharmacovigilance ont rencontré
des freins inédits ;
Plusieurs cas d’effets indésirables « graves », dont des décès, sont étiquetés de « cause inconnue » dans les rapports publiés par l’ANSM. En suivant
la méthode fixée par cette même ANSM, un tel constat aurait dû conduire à la
conclusion suivante : « On
ne peut pas exclure le rôle du vaccin » ;
Etc. (la liste est longue)…
Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public de ladite enquête
parlementaire qui a été menée en 2022 par l’OPECST, un organe bicaméral
(composé de députés et sénateurs) créé par la loi ?
Cette enquête a porté sur les « Effets indésirables des vaccins contre
la Covid-19 et système de pharmacovigilance français ». Elle a été diligentée à la demande de la
Commission des affaires sociales du Sénat, suite à une pétition citoyenne.
Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé la population de l’audition
publique, contradictoire et utile qui a été diffusée en direct du Sénat le 24
mai 2022 ? Qu’avaient-ils à craindre puisque les deux parties en désaccord
étaient face à face, et d’autant plus que les représentants des autorités
sanitaires et politiques étaient majoritaires face à trois contradicteurs ?
Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public du constat publié, le 9
juin 2022, par l’OPECST suite à cette enquête parlementaire ? Cette enquête a notamment relevé : la « communication
institutionnelle » des « autorités sanitaires et politiques » dont celle du ministre des solidarités et de la
santé (Monsieur Olivier VÉRAN) a manqué au devoir de « transparence », de « vérité » et de « probité » ; les personnes ayant développé des effets
indésirables après cette vaccination sont abandonnées ; l’essai clinique n’a
pas apporté la preuve d’une efficacité sur la transmission virale du Sars-CoV-2
et sur les formes graves de la Covid-19 ; etc.
Ces ʺjournalistesʺ ont-ils informé le public du fait que les travaux
du CTIAP et de son pharmacien-juriste responsable ont été repris par l’OPECST ?
Les méthodes de ces ʺjournalistesʺ sont l’un des symptômes
de la décadence de la France. L’incompétence et la mauvaise foi croient savoir.
Et surtout, l’imposture pense pouvoir donner des leçons à un spécialiste du
domaine dont les alertes se sont toujours avérées exactes.
Les « chiens
de garde de la démocratie », c’est-à-dire
les vrais journalistes, auraient laissé place aux subalternes et aux supplétifs
de ladite « communication
institutionnelle » desdites « autorités sanitaires et politiques » dont le caractère déviant est constaté dans un
rapport parlementaire.
Ne pas porter à la connaissance de la population, et avec persistance, ces éléments essentiels et contradictoires susmentionnés, concernant ce nouveau
produit, revient à participer à la désinformation du public dans un domaine qui
appelle le principe d’inviolabilité du corps humain notamment.
Une telle manipulation de l’information est de
nature à vicier le consentement des personnes qui est censé être libre et éclairé ;
et davantage protégé lors d’une expérimentation. Un tel consentement étant au
rang des libertés fondamentales.
Avant tout, une telle entreprise médiatique ne peut
donc que porter atteinte à la dignité de la personne humaine.
Dans le rapport circonstancié que j’ai remis à l’OPECST,
et publié dans le livre « Vaccins
contre la Covid-19 : L’impossible consentement », il est possible de lire notamment ceci :
« Le deuxième responsable de
cette grave situation nous semble être les médias traditionnels (dominants) qui
ont refusé l’organisation d’un débat public, contradictoire, utile, et en
direct. Pis encore, ils ont participé à des attaques violentes, et injustifiées,
contre les professionnels de santé qui ont voulu exercer leurs métiers
conformément à la Loi ( au sens large) ; en actionnant notamment leur indépendance
professionnelle et leur devoir d’alerte. »
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae
(C.V.)
Bien dit cher confrère !
RépondreSupprimerCourage à vous cher Docteur, un jour on vous remerciera de vos efforts et de votre qualité de travail incontestable. Vous rejoignez ainsi le Panthéon international des scientifiques qui prônent la Vérité et osent s'opposer à l'autorité injuste. Bien confraternellement.
RépondreSupprimerLa loi no 2022-401 du 21 mars 2022 vise à améliorer la protection des lanceurs d'alertes, n'êtes-vous pas concerné par cette loi ? N'est-il pas un argument de défense en appel contre la décision du CNG ?
RépondreSupprimerCordialement