Les personnes, qui ont pu assister aux réunions d’information
indépendante destinées au public et organisées par le CTIAP du centre
hospitalier de Cholet depuis 2017, devraient pouvoir se souvenir d’un principe
rappelé à chacune de ces formations ; et en particulier celle proposée en
novembre 2018 sous le titre « Effets
indésirables des médicaments : apports et limites de la pharmacovigilance » : se référer, par exemple, aux articles du CTIAP en date
du 7 novembre 2018, du 21 novembre 2018, du 29 novembre 2018 ;
et aux articles d’Ouest-France intitulés « Cholet. Nouvelle information sur le médicament à l’hôpital » et « Cholet.
« Comprendre les effets indésirables des médicaments » ».
Ce principe, consacré par notamment le code de la
santé publique, est le suivant :
« Toute personne prend,
avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des
préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. »
Ce principe révèle la « décision partagée » qui se forme lors du colloque singulier unissant la
personne à son médecin. Une règle qui rend caduque le paternalisme médical (qui était en œuvre
lors d’une période révolue).
Toute personne doit donc se sentir concernée par
ces « informations » et « préconisations » que le professionnel de santé met à sa disposition.
Avant de donner son consentement libre et éclairé, toute personne doit s’attendre
à ce que ce professionnel lui dispense une information claire, loyale,
appropriée et indépendante.
Mais que faire si ce professionnel de santé omet,
pour des raisons diverses, de dispenser cette information préalable aux
soins, notamment médicamenteux ? Dans
ce cas, notre réponse à cette question a toujours été claire : toute
personne doit être un acteur de sa santé. Elle devrait adopter une démarche
active à la recherche de cette information préalable sur le rapport
bénéfice/risque de tel ou tel produit pharmaceutique. Elle devrait poser les
questions utiles à ce professionnel. Et le but de nos formations dispensées
visait à livrer au public les outils nécessaires qui leur permettent d’appréhender,
a minima, ce domaine complexe du médicament et cette
relation singulière avec le professionnel de santé.
En général, toute personne prend bien soin de s’informer
au préalable avant d’acheter tel ou tel bien, par exemple. Or, la santé peut
être considérée comme le bien le plus précieux qu’une personne humaine puisse détenir.
La confiance accordée au professionnel de santé est nécessaire et légitime.
Mais, pour des raisons diverses, cette confiance ne devrait pas - plus - être
absolue, aveugle. Les interrogations aussi bien sur le bénéfice que sur le
risque d’effets indésirables d'un médicament devraient être soulevées avant la prise de la décision
thérapeutique ; et non pas seulement après la survenue des dommages
corporels voire des décès présumés liés à ce médicament.
L’exemple, pour le moins, inédit des vaccins contre la Covid-19
conforte davantage cette approche pédagogique. Plusieurs personnes semblent avoir été surprises de la
survenue de tel ou tel effet indésirable. Ces personnes auraient-elles chercher
à s’informer sur le rapport bénéfice/risque de ces produits avant de prendre leur décision de
se vacciner ? De même, une personne, qui a fait le choix de se vacciner uniquement
pour aller au restaurant ou au cinéma (par exemple) tout en connaissant le
risque d’effets indésirables, devrait-elle s'interroger sur la seule responsabilité d'autrui lors de la genèse de ces effets nocifs ? Etc.
Autrement dit, afin de sensibiliser davantage sur l’importance
de l’information préalable à tout soin médicamenteux, ladite « décision partagée » devrait-elle conduire à soulever également la
question de la « responsabilité
partagée » en cas de survenue des effets
indésirables ? Cette question semble encore plus aiguë lorsqu’il s’agit de se
prononcer dans l’intérêt des personnes vulnérables telles que les enfants, les
personnes âgées, les personnes sous mesures de protection, les personnes dans l’impossibilité
de donner leur consentement libre et éclairé.
De façon générale, cette réflexion invite à
promouvoir la responsabilisation de toute personne à l’égard du risque
médicamenteux. Une telle prise de conscience collective de l’importance de cet
enjeu est un élément supplémentaire pouvant contribuer à réduire la fréquence
des effets indésirables des médicaments ; et donc à protéger le public
contre les conséquences, parfois graves, d’éventuels manquements en matière d’information.
Fort exact ! Et il y a une chose que tout le monde devrait faire, mais bien peu le font, avant de prendre un médicament : c'est de lire la petite notice qui normalement y est adjointe. Mais pour ce qui est de la piquouse du Rhume-19, c'est une autre histoire ! Si on veut savoir, on est obligé de se renseigner sur les médias alternatifs, mais combien le font ? Et puis, en troisième lieu, il faut signaler le chantage ; en effet, lorsque vous vous trouvez dans quelque établissement, on vous force la main, et si vous voulez faire opposition, soit on vous enferme dans votre chambre, soit on vous supprime toute visite ou toute sortie : c'est quasiment la prison.
RépondreSupprimer