samedi 15 janvier 2022

Vaccins contre la Covid-19. Conférences à Niort : le CTIAP parmi les intervenants

 

Le 13 janvier 2022, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a eu l’honneur de participer aux conférences et débats qui ont été organisés à Niort au centre Duguesclin.

 

L’intervention du CTIAP a porté sur le thème suivant : « De l’information sur le rapport bénéfice/risque d’un médicament au respect de la dignité de la personne humaine ».

 

Cette intervention était complémentaire avec celle d’un médecin cardiologue.

 

Cette première conférence, organisée à Niort, s’est déroulée de 18h30 à 20h30. L'intégralité de cette conférence et des échanges avec le public qui ont suivi sont disponibles via une vidéo (cf. entre 40min. et 2h25) : cliquer ici

 

Je tiens à renouveler mes remerciements notamment aux organisateurs pour ce moment de réflexion indépendante, pour leur invitation et pour leur chaleureux accueil.

 

 


 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (droit de la santé)

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

 

 

 





jeudi 6 janvier 2022

Covid-19, janvier 2022. « Nouvelles règles » au centre hospitalier de Cholet : les « professionnels » de santé « cas contact » ou « positifs » autorisés à travailler

 

En ce début du mois de janvier 2022, dans le cadre de la ʺgestionʺ de la Covid-19, la direction du centre hospitalier de Cholet décide de mettre en place de « nouvelle[s] règles d’isolement des professionnels » exerçant dans cet hôpital public.

 

Ces règles sont les suivantes :

 

« Pour les agents cas contact d’un COVID +, l’agent :

-    peut travailler mais doit appliquer des mesures barrières renforcées :

ü changer de masque toutes les 4 heures

ü repas et pause SEUL

ü bien aérer la pièce après la pause (15 min)

-    doit réaliser un test PCR à J0 puis un autotest à J+2 et J+4

 

Pour les agents COVID + sans symptôme ou pauci-symptomatiques (sans signes respiratoires d’excrétion), l’agent :

-    peut travailler mais doit appliquer des mesures barrières renforcées :

ü changer de masque toutes les 4 heures

ü repas et pause SEUL

ü bien aérer la pièce après la pause (15 min)

 

Pour les agents COVID + avec symptômes, l’agent :

-    doit s’isoler 7 jours ou 5 jours si le test antigénique ou PCR est négatif »

 

Tout ça pour ça…


Les contradictions des motifs, les incohérences, etc. n'auraient plus de limites.

 

Les agents « cas contact » ou « positifs » ne mettraient donc plus en danger la vie des patients.

 

Ces nouvelles règles sont une nouvelle preuve qui met en évidence l’échec de la politique vaccinale contre la Covid-19.

 

Elles attestent également du caractère injustifié des suspensions de fonctions, et de leurs conséquences, qui ont été prononcées à l’encontre de plusieurs professionnels de santé (et autres professionnels tels que les pompiers, etc.).

 

Ce que le CTIAP proposait dès le 20 août 2020…

 

Ces nouvelles règles sont concordantes avec les propositions formulées par le CTIAP du centre hospitalier de Cholet depuis au moins le 20 août 2020. Ces propositions simples figurent à la fin de l’article publié sous le titre : « Covid-19 : trois mois après le dé-confinement, des informations utiles ». On y trouve notamment ceci :

 

« (…) nous proposons notamment :

-    de rester prudents, mais sans entretenir la peur ;

-    le respect des gestes barrières (dont le lavage des mains) qui permettront de lutter efficacement et pas seulement contre la Covid-19 ;

-    la mise en place des distributeurs des produits hydro-alcooliques à une hauteur adaptée à la taille des enfants afin d’éviter des projections oculaires pouvant provoquer des effets indésirables ;

-    un masque FFP2 aux personnes à risques, surtout dans un milieu clos et partagé par plusieurs personnes. Il s’agit du bon usage des masques (une prescription d’un masque dans la bonne indication) ;

-    la libération des « jeunes » ne présentant pas de facteurs de risques, qui semblent être les grands perdants de cette situation, et des autres personnes non-fragiles. Il y a lieu de cesser de stigmatiser ces jeunes par notamment des discours et titres de presse (tels que « le péril jeune »…) ;

-    la levée des obligations en cours concernant notamment le port du masque (éventuellement les transformer en recommandations) ;

-    un regard vers le paysage oublié des autres patients et notamment ceux atteints de pathologies plus graves que la Covid-19.

À nouveau, rappelons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un « état de complet bien-être physique, psychologique et social ».

Il est certain que la deuxième vague, de dimensions psychologique - psychiatrique - et sociale, elle, est déjà là. Sous nos yeux. »

 

Ces nouvelles règles susmentionnées décidées en janvier 2022 par la direction du centre hospitalier de Cholet témoignent aussi du caractère infondé du ʺpasseʺ qu’il soit qualifié de ʺsanitaireʺ ou ʺvaccinalʺ.

 

Ces nouvelles règles confirment que l’obligation vaccinale, même ʺdéguiséeʺ, contre la Covid-19 ne repose sur aucun argument sérieux et vérifiable de nature scientifique, médicale, pharmaceutique, ou juridique.

 

La réparation des nombreux préjudices subis par notamment les professionnels de santé (et autres) suspendus à tort s’impose ; a minima.

 

Enfin, il y a lieu de rappeler que les essais cliniques concernant, par exemple, le vaccin contre la Covid-19 des laboratoires BioNTech/Pfizer n’ont pas été construits dans le but d’apporter la preuve d’une efficacité concernant d'une part la prévention des formes « graves » de cette Covid-19, et d'autre part la limitation de la « transmission » virale.

 

 

 





jeudi 30 décembre 2021

Vaccins contre la Covid-19 : l’année 2021 s’achève par un nouveau « mésusage » promu par les autorités officielles et leurs médias

 

L’année 2021 touche à sa fin.

 

Elle se termine par une nouvelle annonce. Une œuvre des autorités ad hoc qui, désormais, recommandent une ʺtroisième doseʺ dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19.

 

Selon ces autorités officielles, cette ʺtroisième doseʺ, dénommée ʺrappelʺ ou ʺboosterʺ, peut se faire tous les ʺ3 moisʺ.

 

Impuissants face au plafond médiatique, nous ne pouvons que contempler ce nouveau décalage avec ce qui est validé par l’autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle ».

 

L’exemple du vaccin COMIRNATY® (30 microgrammes/dose dispersion à diluer pour solution injectable) des laboratoires BioNTech/Pfizer illustre ce hiatus. En effet, la rubrique « 4.2 Posologie et mode d’administration », figurant dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) de l’annexe I de cette AMM, précise notamment ceci :

 

« Personnes âgées de 12 ans et plus

Comirnaty doit être administré (…) selon un schéma de primo-vaccination en 2 doses (…) Il est recommandé d’administré la seconde dose 3 semaines après la première dose (…).

 

Une dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty peut être administrée (…) au moins 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus. La décision quant au délai d’administration d’une troisième dose de Comirnaty et aux personnes concernées par cette troisième dose devra être prise sur la base des données disponibles d’efficacité du vaccin, en tenant compte des données de sécurité limitées.

 

L’interchangeabilité de Comirnaty avec les vaccins contre la COVID-19 des autres fabricants afin de compléter le schéma de primo-vaccination ou pour la dose de rappel (troisième dose) n’a pas été établie. Les personnes ayant reçu une dose de Comirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de primo-vaccination soit complet et lors de l’administration de toute dose supplémentaire (…). »

 

Le code de la santé publique définit le « mésusage » comme étant « une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques ».

 

À nouveau, les autorités officielles semblent faire la promotion du mésusage de ces vaccins contre la Covid-19. Les conséquences de cette mauvaise utilisation ont déjà été développées lors de nos précédentes analyses.

 

Il y a lieu de remarquer également que l’actuel « passe sanitaire » est soumis à cette ʺtroisième doseʺ. Ce qui reviendrait à une obligation vaccinale ʺdéguiséeʺ.

 

N.B. : De même, un détail mériterait d’être souligné. Dans ladite rubrique « 4.2 Posologie et mode d’administration » du RCP susmentionnée, l’emploi du mot « seconde », en lieu et place de « deuxième » (dose), pourrait laisser penser que cette ʺtroisième doseʺ n’était pas prévue initialement par le fabricant du vaccin ; car dans le cas contraire, ce fabricant aurait utilisé le mot « deuxième » qui annonce une « troisième » (dose).

 

C’est ainsi que s’achève cette année 2021.

 

 

 

Fin de l’année 2021 : une note d’espoir

 

Une année 2021 qui a vu plusieurs limites franchies de façon préoccupante. Des faits qui pourraient révéler une affaire inédite dans l’histoire de la médecine, de la pharmacie et du droit.

Mais, une année durant laquelle des Hommes (femmes et hommes), intrinsèquement éclairés et profondément humains, ont pu se rencontrer et faire connaissance.

Des rencontres extraordinaires qui ont permis de nouer des liens sincères et fondés, en tout premier lieu, sur le respect des personnes et l’acceptation du débat public, contradictoire et utile.

Durant tous ces mois, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet est resté fidèle à sa mission en vous proposant une information claire, loyale et appropriée sur notamment le rapport bénéfice/risque de ces vaccins contre la Covid-19 et sur vos droits en matière d’information sur les médicaments. Et cela malgré les pressions et attaques subies de façon injustifiée.

Il n’y aurait rien de plus puissant que la dignité de la personne humaine dont la sauvegarde puise sa source dans la protection du consentement libre et éclairé de toute personne humaine.

 

Et l’année 2022 sera celle de l’espoir et d’un début de vérité.

Une vérité qui a déjà commencé à jaillir des contradictions et des tremblements de l’arbitraire ; ainsi que de la violence subie par les personnes qui ont fait le choix de ne pas se vacciner avec ces produits expérimentaux dont les essais cliniques sont toujours en cours.

Le CTIAP contribuera à la manifestation de cette vérité en poursuivant sa mission d’information indépendante dans le domaine complexe du médicament.

 

 

 

 




jeudi 23 décembre 2021

Hôpital public de Cholet : « l’établissement offre un environnement favorable aux comportements déviants » (Cour des comptes, 13 décembre 2021)

 

Au centre hospitalier de Cholet notamment, pour obliger le personnel à ʺse piquerʺ par un vaccin (contre la Covid-19) expérimental - à intégrer de force un essai clinique en cours - la direction a dit vouloir ʺappliquer la loiʺ. Elle ʺpenseʺ avoir ʺappliqué cette loiʺ. Tout en refusant de répondre aux questions soumises, le 15 septembre 2021, au directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) de cet hôpital public, à sa demande.

 

Mais, curieusement, cette même direction semble ʺoublier la loiʺ lorsque, par exemple, certains ʺpiquent dans la caisseʺ de cet hôpital public.

 

La direction de l’hôpital public de Cholet épinglée par la Cour des comptes : rapport publié le 13 décembre 2021

 

« Entre un dispositif particulièrement généreux et une organisation peu contraignante et dépourvue de contrôle, l’établissement offre un environnement favorable aux comportements déviants » constate la Chambre régionale des comptes (CRC) des Pays-de-la Loire dans son rapport définitif publié le 13 décembre 2021 après une phase d’échanges contradictoire. Ces observations définitives concernent « les exercices 2015 et suivant ».

 

Le contenu de ce rapport de 134 pages vient confirmer davantage le bien-fondé de notre analyse et de l'une de nos propositions formulées dans une réflexion publiée, le 22 mai 2020, dans le journal Le Point sous le titre : « TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel ». Dans cet article, il est possible de lire cette proposition :

 

« Actuellement, dans l’état des choses, donner plus d’autonomie à l’hôpital public reviendrait à encourager l’anarchie ambiante, devenue si familière (…) La présidence du conseil de surveillance devrait être confiée à un magistrat de la chambre régionale des comptes, par exemple. »

 

Cette Cour des comptes relève « un management défaillant des ressources et des organisations médicales » ainsi que « des insuffisances dans la sincérité comptable et budgétaire de l’établissement ». Elle considère que « la gestion financière de la crise sanitaire [liée à la Covid-19] est critiquable ».

 

Elle ajoute : « Plus préoccupant, l’hôpital semble avoir perdu la maîtrise de sa masse salariale médicale, affectée par les nombreuses rémunérations non prévues par la réglementation et qui se superposent ».

 

Les Magistrats de la Cour des comptes précisent : « L’impératif de continuité du service ne saurait justifier des sur-rémunérations individuelles dépourvues de fondement réglementaire pouvant aller jusqu’à 63 500 € bruts annuels, soit un complément mensuel de rémunération irrégulier moyen de 5 300 € brut ».

 

Ils estiment : « Sur le seul exercice 2019, le surcoût des indus de rémunération au profit de quelques praticiens est estimé par la chambre à l’équivalent de 29 emplois soignants à temps complet ».

 

La Cour des comptes identifie « via un échantillonnage sur la situation fiscale de treize praticiens, quatre situations de cumuls irréguliers d’activité (…) alors même que l’hôpital doit en parallèle recourir à des médecins remplaçants. Les praticiens en cause privilégient des contrats de remplacement ou d’intérimaire, mieux rémunérés mais irréguliers, qui ont représenté jusqu’à 757 190 € nets imposables, entre 2017 et 2019, à la réalisation de temps de travail additionnel pour leur établissement ».


Alors que, pour les praticiens suspendus dans le cadre de l’obligation vaccinale contre la Covid-19, cette direction rappelait l’interdiction d’exercer toute autre activité rémunérée. Elle a interdit ce « cumul irrégulier d’activités » pour ces praticiens qui ont été « socialement désactivés de façon extrajudiciaire », sans jugement donc, ni même un entretien préalable.

 

La Cour des comptes poursuit : « Ces comportements comme l’environnement permissif du centre hospitalier participent à la surenchère sur les rémunérations du personnel médical, font courir un risque pour la continuité des soins des autres établissements (…) Enfin, ces pratiques sont susceptibles d’influer sur la sécurité des soins (…) ».

 

Concernant la gestion financière de la crise liée à la Covid-19 et le chiffrage des surcoûts annoncé par la direction du centre hospitalier de Cholet, la Cour des comptes révèle :

 

« À la lumière de l’enquête réalisée par la Cour des comptes dans le cadre de son rapport annuel 2021, ce montant apparaît cependant élevé en comparaison des chiffres communiqués par d’autres établissements, pour certains de taille supérieure ou situés dans des régions plus impactées par la crise. »

 

Les Magistrats constatent aussi : « (…) l’ARS [agence régionale de santé] fait savoir à la chambre qu’au regard des délais contraints, il était impossible d’engager un contrôle exhaustif des enquêtes retournées par les établissements. »

 

La Cour des comptes conclut : « En somme, la communication du centre hospitalier sur la gestion financière de la crise sanitaire n’apparaît pas totalement convaincante. L’argument de l’épidémie pour obtenir des financements complémentaires en partie infondés doit alerter les financeurs et conduire à un renforcement des contrôles des enveloppes allouées ».

 

Dans la table des matières de ce rapport de 134 pages, il est possible de lire également ceci :

 

« 5.2 l’analyse de quelques marchés publics passés sur la période

5.2.1 Le recours à des prestataires dans le non-respect des règles de la commande publique

5.2.2 Le marché relatif aux prestations de téléradiologie : le choix d’une offre qui n’est pas la plus économiquement avantageuse »

 

Un exemple concernant le cas du recours à un « psychologue art-thérapeute » éclaire ces agissements :

 

« Le constat de la chambre [Cour des comptes] est corroboré par le cocontractant [ce psychologue] dans sa réponse (…) celui-ci expliquant avoir été mis en contact du fait de ses liens personnels avec un membre de l’équipe médicale ».

 

 

N.B. : ʺDes dons de RedBull ?ʺ...à l’hôpital public… après ʺles sacs poubellesʺ en guise de ʺsurblousesʺ… la pénurie des masques… etc.

Concernant la partie de ce rapport de la Cour des comptes sur « les dons reçus par le centre hospitalier », on ignore si les Magistrats ont eu connaissance « Du RedBull [qui aurait été] offert ». C’est ainsi que dans notamment un document intitulé « CTE/CHSCT du 22 avril 2021 » (CTE : comité technique d’établissement/CHSCT : comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), et diffusé par les syndicats, on peut lire :

« Des cadeaux, encore des cadeaux, toujours des cadeaux… (…) Du RedBull offert pour deux services ? Est-ce pour tenir le coup ? Quel service veut du CBD afin de nous détendre ? Quand va-t-on cesser d’offrir et d’accepter des cadeaux, Et lutter vraiment pour nos conditions de travail ? ».

Concernant ce type de ʺboissons énergisantesʺ, il y a lieu de renvoyer vers les travaux publiés par notamment l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).

Il serait intéressant de connaître les modalités de distribution de cette ʺboisson énergisanteʺ au sein de cet hôpital public : cette distribution aurait été faite par qui ?

 

 

Ce rapport de la Cour des comptes (134 pages) est disponible sur le site de la Chambre régionale des comptes des Pays-de-la Loire : cliquer ici.

 

La Cour des comptes vient ainsi confirmer davantage les nombreuses alertes émises depuis plusieurs années. Ces alertes, adressées aux autorités ad hoc notamment, concernent également d’autres domaines. En particulier, elles concernent les obstacles empêchant la sécurisation du circuit du médicament, le fonctionnement normal de la pharmacovigilance et l’information indépendante des professionnels de santé et du public sur le rapport bénéfice/risque de notamment les vaccins contre la Covid-19. Elles alertent aussi sur les irrégularités observées lors des élections de la commission médicale d’établissement (CME), etc. Comme le montre l’exemple de l’ouvrage suivant, paru en 2018 :

 

« Obstacles à la pharmacovigilance : Délinquance en col blanc ; Inertie des pouvoirs publics » (Collection connaître le médicament. Tome 3. Éditions BoD. Décembre 2018)

 

Une atteinte à l’image du centre hospitalier de Cholet

 

Ces dysfonctionnements évitables ont été relayés par la presse. C’est ainsi que, par exemple, le Courrier de l’Ouest a publié plusieurs articles dès la parution de ce rapport de la Cour des comptes. Exemples : 

 

« Cholet. La gestion du centre hospitalier critiquée par la Chambre régionale des comptes » (le 13 décembre 2021, 9h13)

 

 « Cholet. Investissements, rémunération, RH… l’hôpital fait face à la Chambre régionale des comptes » (le 13 décembre 2021, 20h36)

 

Ces comportements défectueux de quelques individus ne peuvent que porter atteinte à l’image du centre hospitalier de Cholet.


Une persistance dans le refus d’admettre ces distorsions ?

 

Et alors que ce rapport de la Cour des comptes est devenu définitif, après épuisement de la phase contradictoire, et que les observations des Magistrats ont été établies « au terme d’un contrôle qui s’est déroulé en stricte application du code des juridictions financières et de leurs normes professionnelles », la presse met dans la bouche du directeur de l’hôpital des contestations du type :

 

« Derrière l'écran, Pierre VOLLOT est droit dans ses bottes (…), le directeur (…) a tenu à faire entendre son point de vue, qualifiant un certain nombre de conclusions [de la Cour des comptes] d’inexactes, incomplètes et obsolètes ».

 

Puis, le samedi 18 décembre 2021, par exemple, le Courrier de l’Ouest publie un article sous le titre : « L’hôpital droit dans ses bottes » (version papier).

 

Or, l’hôpital n’est pas responsable des pratiques déviantes d’un directeur administratif notamment. D’ailleurs sur le site internet de ce même journal, le titre de l’article (du 17 décembre 2021) indique plutôt :

 

« Cholet. Mis en cause sur la gestion de l’hôpital, le directeur est toujours droit dans ses bottes »

 

L’on imagine le sort qui aurait pu être réservé au responsable de ce hiatus si de tels dérapages étaient l’œuvre d’un directeur d’une entreprise privée

 

 

Rappel : Il y a lieu de rappeler également le traitement pour le moins spécial qui a été réservé à la Présidente de la commission médicale d’établissement (CME) ; et qui a été révélé par deux articles du Courrier de l’Ouest : « Cholet. Internée d’office, la médecin accuse l’hôpital d’avoir voulu la faire taire ». Selon cet article, cette Présidente de la CME « a porté plainte (…) pour faux, usage de faux et séquestration » ; a été notamment « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête »… Un autre article indique : « Cholet. Au centre hospitalier, des relations hiérarchiques tendues ».

 

 

La direction du centre hospitalier de Cholet, aurait dû s’occuper de la gestion de l’hôpital ; au lieu de venir s’immiscer, publiquement, dans les domaines - qui lui sont inaccessibles - de compétences du pharmacien responsable de l’unité « Pharmacovigilance/Coordination des vigilances sanitaires/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) » (Docteur Amine UMLIL) du même hôpital public ; en tentant de discréditer ce service d’information indépendante sur le médicament. Il aurait dû respecter l’indépendance professionnelle du pharmacien hospitalier ; une indépendance garantie par la loi (au sens large).